Par Dr Anwar CHERKAOUI
Il n’y aurait eu ni industrie pharmaceutique, ni prescription de nouveaux médicaments, ni participation des médecins à des congrès médicaux internationaux, ni formation médicale continue des professionnels de la santé ( bien que sous influence), ni remontée de l’information aux producteurs des médicaments, s’il n’ y avait pas ce professionnel de la santé, à pied d’œuvre, dans les centres de santé, dans les hôpitaux régionaux et universitaires, dans les cabinets et les cliniques privés, à savoir le délégué médical.
Feu Redouane RHAFRI, qui vient de nous quitter, en est la noble illustration, car, il a gravi tous les échelons; de délégué médical, il est devenu patron d’une boîte pharmaceutique à succès.
Et il a tendu la main à plusieurs de ses collègues délégués médicaux, dont certains étaient dans la difficulté. Il leur a fait confiance. Il leur a remis le pied à l’étrier. Et il n’a pas été déçu. Avec lui, ils ont fait le succès d'athéna, la boîte pharmaceutique qu'il a créé.
Redouane RHAFRI, cette force de la nature, ce self made man. Il s’est perfectionné en anglais. Juste avant son décès il venait de décrocher un Master en gestion d’une école prestigieuse.
Je le qualifie de Rambo, le Sylvère Stallone de l’industrie pharmaceutique marocaine.
Il était d’une forte carrure, d’une bonté sans extrême et d’une intelligence très aiguë. En dehors des jours de travail, à dos de son VTT, il parcourait des kilomètres et des kilomètres, à penser philosophie, amitié et bien sûr industrie pharmaceutique.
Il était à l’écoute de ses ami e s, c’était un amoureux de la vie.
J’ai eu l'occasion de voyager avec lui. On a assisté à un congrès sur la cancérologie dans les pays scandinaves. Il a été très persuasif pour convaincre son laboratoire d' investir de l’argent pour informer et éduquer sur les maladies cancéreuses.
La dernière fois que je l’ai eu au téléphone, c’était au début de la pandémie de la covid 19. Il était soucieux pour les conditions de travail de ses collaborateurs, qui ne vont pas pouvoir œuvrer dans des conditions optimales.
Et j’en suis témoin, et je ne suis probablement pas le seul, il m’avait informé qu’il était sur le point de s’offrir une belle bolide, une voiture luxueuse. Son commerce était florissant et il pouvait se permettre une voiture de quelques dizaines de milliers de dirhams. Et il a préféré, pour motiver ses troupes, distribuer cette somme sur ses proches collaborateurs. Ils vivent encore et doivent témoigner de ce grand acte de générosité. Cela n’est pas étonnant d’un homme comme Redouane RHAFRI.
Par ailleurs, juste quelques semaines avant son hospitalisation et son décès, j’étais entrain de lui parler au téléphone, quant il m’interrompi, en m’annonçant qu’il avait effleuré une voiture, et qu’il devait raccrocher. Quelques minutes plus tard, il me rappela, en m'annonçant que bien qu’il n’y avait aucune égratignures dans le taxi, il avait tenu à dédommager le taxi main.
C’est du RHAFRI pur et dur. Repose en paix cher ami
LEEM, les entreprises du médicament au Maroc, l’association qui regroupe toutes les sociétés pharmaceutiques au Maroc, celles qui se disent nationales et celles qui se qualifient de multinationales, ont présenté leurs condoléances à sa famille.
J’espère qu’ils ont fait plus, car il était le principal soutien de sa famille. Si ce n’est pas le cas, à toutes et à tous ceux et celles à qui il a tendu la main, de faire le nécessaire.
Par Dr Anwar CHERKAOUI
Feu Redouane RHAFRI, qui vient de nous quitter, en est la noble illustration, car, il a gravi tous les échelons; de délégué médical, il est devenu patron d’une boîte pharmaceutique à succès.
Et il a tendu la main à plusieurs de ses collègues délégués médicaux, dont certains étaient dans la difficulté. Il leur a fait confiance. Il leur a remis le pied à l’étrier. Et il n’a pas été déçu. Avec lui, ils ont fait le succès d'athéna, la boîte pharmaceutique qu'il a créé.
Redouane RHAFRI, cette force de la nature, ce self made man. Il s’est perfectionné en anglais. Juste avant son décès il venait de décrocher un Master en gestion d’une école prestigieuse.
Je le qualifie de Rambo, le Sylvère Stallone de l’industrie pharmaceutique marocaine.
Il était d’une forte carrure, d’une bonté sans extrême et d’une intelligence très aiguë. En dehors des jours de travail, à dos de son VTT, il parcourait des kilomètres et des kilomètres, à penser philosophie, amitié et bien sûr industrie pharmaceutique.
Il était à l’écoute de ses ami e s, c’était un amoureux de la vie.
J’ai eu l'occasion de voyager avec lui. On a assisté à un congrès sur la cancérologie dans les pays scandinaves. Il a été très persuasif pour convaincre son laboratoire d' investir de l’argent pour informer et éduquer sur les maladies cancéreuses.
La dernière fois que je l’ai eu au téléphone, c’était au début de la pandémie de la covid 19. Il était soucieux pour les conditions de travail de ses collaborateurs, qui ne vont pas pouvoir œuvrer dans des conditions optimales.
Et j’en suis témoin, et je ne suis probablement pas le seul, il m’avait informé qu’il était sur le point de s’offrir une belle bolide, une voiture luxueuse. Son commerce était florissant et il pouvait se permettre une voiture de quelques dizaines de milliers de dirhams. Et il a préféré, pour motiver ses troupes, distribuer cette somme sur ses proches collaborateurs. Ils vivent encore et doivent témoigner de ce grand acte de générosité. Cela n’est pas étonnant d’un homme comme Redouane RHAFRI.
Par ailleurs, juste quelques semaines avant son hospitalisation et son décès, j’étais entrain de lui parler au téléphone, quant il m’interrompi, en m’annonçant qu’il avait effleuré une voiture, et qu’il devait raccrocher. Quelques minutes plus tard, il me rappela, en m'annonçant que bien qu’il n’y avait aucune égratignures dans le taxi, il avait tenu à dédommager le taxi main.
C’est du RHAFRI pur et dur. Repose en paix cher ami
LEEM, les entreprises du médicament au Maroc, l’association qui regroupe toutes les sociétés pharmaceutiques au Maroc, celles qui se disent nationales et celles qui se qualifient de multinationales, ont présenté leurs condoléances à sa famille.
J’espère qu’ils ont fait plus, car il était le principal soutien de sa famille. Si ce n’est pas le cas, à toutes et à tous ceux et celles à qui il a tendu la main, de faire le nécessaire.
Par Dr Anwar CHERKAOUI