A lire ou à écouter en podcast :
En attendant le traditionnel communique de presse afférent aux prévisions de l’offre et de la demande des principaux produits largement consommés durant le mois de Ramadan, les spéculations vont bon train. Et cette année, elles ont cette particularité de commencer tôt voire très tôt.
Chacun y va de son propre commentaire et concocte sa « hrira » à sa manière.
Il faut, quand même, reconnaître qu’il n’y a pas, à ce niveau, de recette magique.
Qu’elle soit fassia ou hamra belbalboula, l’ hrira reste le mets préféré et incontournable des Marocains pendant ce mois.
Qu’elle soit agrémentée de viande, d’os à moelle ou de bouillon de volaille et de safran, elle est aussi une affaire d’ingrédients, d’inputs comme se plaît à dire un confrère.
D’abord, des pois chiches et des lentilles qu’il faut tremper séparément dans de l'eau la veille et rincer soigneusement le lendemain. Auxquels, il faut ajouter de l’huile, des oignons du céleri, de la farine diluée, des tomates ou concentré de tomates, du vermicelle, du riz…
Bref, tout un assortiment qui, somme toute est assez coûteux, que ce soit en termes de temps de confection ou de sous.
Mais, qui a, quand même, le mérite, avant la rupture du jeune, d’éveiller nos facultés sensorielles, nos organes olfactifs surtout. D’ailleurs, elle n’est pas la seule, cet éveil est tout aussi l’œuvre, quoique dans une moindre mesure, des autres constituants et chihwate de la table typique de ftour tels les dattes, la Chebakia, le lait, les œufs, le beurre, le baghrir, sellou, les briouates …..
D’aucuns n’ignorent que pendant ce mois de jeune, les Marocains consomment plus que d’habitude. Au point que Ramadan est qualifié, par tout un chacun, de mois de dépense par excellence toutes catégories sociales confondues.
Chacun y va de son propre commentaire et concocte sa « hrira » à sa manière.
Il faut, quand même, reconnaître qu’il n’y a pas, à ce niveau, de recette magique.
Qu’elle soit fassia ou hamra belbalboula, l’ hrira reste le mets préféré et incontournable des Marocains pendant ce mois.
Qu’elle soit agrémentée de viande, d’os à moelle ou de bouillon de volaille et de safran, elle est aussi une affaire d’ingrédients, d’inputs comme se plaît à dire un confrère.
D’abord, des pois chiches et des lentilles qu’il faut tremper séparément dans de l'eau la veille et rincer soigneusement le lendemain. Auxquels, il faut ajouter de l’huile, des oignons du céleri, de la farine diluée, des tomates ou concentré de tomates, du vermicelle, du riz…
Bref, tout un assortiment qui, somme toute est assez coûteux, que ce soit en termes de temps de confection ou de sous.
Mais, qui a, quand même, le mérite, avant la rupture du jeune, d’éveiller nos facultés sensorielles, nos organes olfactifs surtout. D’ailleurs, elle n’est pas la seule, cet éveil est tout aussi l’œuvre, quoique dans une moindre mesure, des autres constituants et chihwate de la table typique de ftour tels les dattes, la Chebakia, le lait, les œufs, le beurre, le baghrir, sellou, les briouates …..
D’aucuns n’ignorent que pendant ce mois de jeune, les Marocains consomment plus que d’habitude. Au point que Ramadan est qualifié, par tout un chacun, de mois de dépense par excellence toutes catégories sociales confondues.
Effets du mois du jeûne sur les prix
Le mois du jeûne une période de forte consommation des ménages. Déjà, l'enquête sur la consommation des ménages réalisée par le HCP en 2014 avait révélé que le budget alloué aux dépenses alimentaires augmente de plus de 37 % pendant le Ramadan en comparaison avec les autres mois de l'année, et, en moyenne, la dépense de consommation par ménage s’apprécie de plus de 16 %.
Il va sans dire que la sécurité alimentaire du pays étant ce qu’elle est, une bonne partie de la demande des ménages se trouve satisfaite par le recours à l'importation. La aussi, le HCP avait déjà quantifié les effets du mois de Ramadan sur les importations des produits alimentaires.
Les estimations menées sur les quantités importées des produits alimentaires, telles que livrées, en juin 2017, font état d’un effet significatif du mois sacré et des deux mois préparatifs qui le précédent sur un certain nombre de produits importés.
Grosso modo, cet effet global est estimé à +4,5 %.
Il va sans dire que la sécurité alimentaire du pays étant ce qu’elle est, une bonne partie de la demande des ménages se trouve satisfaite par le recours à l'importation. La aussi, le HCP avait déjà quantifié les effets du mois de Ramadan sur les importations des produits alimentaires.
Les estimations menées sur les quantités importées des produits alimentaires, telles que livrées, en juin 2017, font état d’un effet significatif du mois sacré et des deux mois préparatifs qui le précédent sur un certain nombre de produits importés.
Grosso modo, cet effet global est estimé à +4,5 %.
Hausse généralisée des prix pressentie
Assurément, cette année, le mois de Ramadan n’échappera pas à la règle et déjà, comme affirmé plus haut, les spéculations vont bon train et affirment avoir pressenti, à 30 jours du mois de Ramadan, une hausse généralisée des prix qui seraient impactés par ceux pratiqués à l’international. Et ce, à l’image de l’huile de table qui, suite à un renchérissement à l'international des cours des matières premières oléagineuses (tournesol, soja et colza), a enregistré une flambée des prix.
Une flambée qui avait été dénoncée sur les réseaux sociaux et suscité des appels au boycott.
A l’image de celui de trois produits en 2018 qui avait contraint les trois marques concernées à faire des efforts en termes de révision de grilles tarifaires et meilleur rapport qualité/prix.
Ceci pour dire que, pour ce Ramadan, l’hrira risque de coûter cher. Trop cher pour ceux qui ont du mal à se redresser de ce que leur avait causé le Sars-CoV-2.
A bon entendeur, bon Ramadan.
Par Noureddine BATIJE
Une flambée qui avait été dénoncée sur les réseaux sociaux et suscité des appels au boycott.
A l’image de celui de trois produits en 2018 qui avait contraint les trois marques concernées à faire des efforts en termes de révision de grilles tarifaires et meilleur rapport qualité/prix.
Ceci pour dire que, pour ce Ramadan, l’hrira risque de coûter cher. Trop cher pour ceux qui ont du mal à se redresser de ce que leur avait causé le Sars-CoV-2.
A bon entendeur, bon Ramadan.
Par Noureddine BATIJE