Une reconnaissance à l'étranger, une Indifférence au Maroc
Le nom de Rachid Yazami, pionnier mondial des technologies liées aux batteries au lithium, résonne avec éclat sur la scène internationale. Après avoir obtenu un brevet au Japon en février dernier, ce chercheur marocain, basé à Singapour, vient de décrocher un brevet en Chine pour une innovation majeure : un protocole de charge rapide révolutionnaire. Pourtant, malgré ses multiples contributions scientifiques et industrielles, le Maroc semble encore loin de lui accorder la reconnaissance qu’il mérite.
La technologie en question, baptisée "Non-Linear Voltage" (tension non linéaire), propose une méthode d’optimisation de la charge des batteries lithium-ion. Cette innovation réduit drastiquement les temps de charge : des tests menés à Singapour ont démontré qu’une charge complète pouvait être réalisée en seulement 15 minutes, voire en un temps record de 5 minutes dans certains cas. Ces avancées ouvrent des perspectives considérables pour l’avenir des véhicules électriques, dans un marché qui, selon Yazami, pourrait atteindre 4 milliards de dollars d’ici 2030.
Cependant, cette prouesse technologique soulève une question cruciale : pourquoi le Maroc, malgré ses ambitions affichées dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes, reste-t-il en retrait lorsqu’il s’agit de valoriser ses talents comme Rachid Yazami ?
Le Maroc, engagé dans une transition énergétique ambitieuse, multiplie les initiatives pour renforcer son rôle sur la scène mondiale des énergies renouvelables. La récente signature d’une convention d’investissement de 1,3 milliard de dollars entre le groupe sino-européen Gotion High-Tech et le gouvernement marocain pour la construction d’une gigafactory à Kénitra en est une preuve éclatante. Cette usine, dédiée aux batteries pour véhicules électriques, illustre l’attractivité croissante du Royaume pour les investisseurs étrangers.
Cependant, l’absence de synergie entre ces projets et les avancées technologiques de Yazami pose problème. Pourquoi ne pas intégrer l’expertise de ce chercheur à des projets nationaux stratégiques ? Un tel partenariat permettrait de renforcer la compétitivité du Maroc et de valoriser les compétences locales sur un marché mondial en pleine mutation.
Avec plus de 200 inventions et 250 publications scientifiques à son actif, Yazami s’impose comme l’un des scientifiques les plus prolifiques dans son domaine. Ses innovations, largement saluées à l’étranger, continuent pourtant d’être ignorées par les institutions marocaines. Cette situation soulève un paradoxe : comment un pays affichant des ambitions technologiques si élevées peut-il ignorer un talent aussi remarquable ?
L’indifférence envers Yazami n’est pas un cas isolé. Elle reflète un problème plus large lié à la fuite des cerveaux et au manque de structures capables d’intégrer les talents marocains dans les projets nationaux. Cette dynamique est non seulement préjudiciable pour les individus concernés, mais également pour l’économie marocaine, qui se prive d’un apport intellectuel et technologique précieux.
La situation de Yazami met en lumière l’urgence pour le Maroc d’adopter une approche plus proactive envers ses chercheurs expatriés. La réussite de projets comme la gigafactory de Kénitra dépendra non seulement de la capacité à attirer des investissements étrangers, mais également de l’intégration des compétences locales dans les chaînes de valeur.
Plus largement, cette affaire interroge sur la stratégie nationale en matière d’innovation. Le Maroc dispose d’un potentiel énorme, mais ce dernier restera sous-exploité tant que les talents nationaux ne seront pas reconnus, valorisés et impliqués dans les grandes orientations stratégiques.
Rachid Yazami incarne le potentiel d’une diaspora marocaine capable de faire rayonner le Royaume sur la scène internationale. Ignorer ses contributions, c’est risquer de passer à côté d’opportunités stratégiques majeures. Dans un monde où la transition énergétique est au cœur des priorités, le Maroc doit agir rapidement pour réconcilier ambitions nationales et valorisation de ses talents.
Le cas Yazami n’est pas qu’un simple fait divers scientifique : il est un appel à la réflexion sur la manière dont le Maroc peut devenir un acteur incontournable des innovations de demain.
La technologie en question, baptisée "Non-Linear Voltage" (tension non linéaire), propose une méthode d’optimisation de la charge des batteries lithium-ion. Cette innovation réduit drastiquement les temps de charge : des tests menés à Singapour ont démontré qu’une charge complète pouvait être réalisée en seulement 15 minutes, voire en un temps record de 5 minutes dans certains cas. Ces avancées ouvrent des perspectives considérables pour l’avenir des véhicules électriques, dans un marché qui, selon Yazami, pourrait atteindre 4 milliards de dollars d’ici 2030.
Cependant, cette prouesse technologique soulève une question cruciale : pourquoi le Maroc, malgré ses ambitions affichées dans le domaine des énergies renouvelables et des technologies vertes, reste-t-il en retrait lorsqu’il s’agit de valoriser ses talents comme Rachid Yazami ?
Le Maroc, engagé dans une transition énergétique ambitieuse, multiplie les initiatives pour renforcer son rôle sur la scène mondiale des énergies renouvelables. La récente signature d’une convention d’investissement de 1,3 milliard de dollars entre le groupe sino-européen Gotion High-Tech et le gouvernement marocain pour la construction d’une gigafactory à Kénitra en est une preuve éclatante. Cette usine, dédiée aux batteries pour véhicules électriques, illustre l’attractivité croissante du Royaume pour les investisseurs étrangers.
Cependant, l’absence de synergie entre ces projets et les avancées technologiques de Yazami pose problème. Pourquoi ne pas intégrer l’expertise de ce chercheur à des projets nationaux stratégiques ? Un tel partenariat permettrait de renforcer la compétitivité du Maroc et de valoriser les compétences locales sur un marché mondial en pleine mutation.
Avec plus de 200 inventions et 250 publications scientifiques à son actif, Yazami s’impose comme l’un des scientifiques les plus prolifiques dans son domaine. Ses innovations, largement saluées à l’étranger, continuent pourtant d’être ignorées par les institutions marocaines. Cette situation soulève un paradoxe : comment un pays affichant des ambitions technologiques si élevées peut-il ignorer un talent aussi remarquable ?
L’indifférence envers Yazami n’est pas un cas isolé. Elle reflète un problème plus large lié à la fuite des cerveaux et au manque de structures capables d’intégrer les talents marocains dans les projets nationaux. Cette dynamique est non seulement préjudiciable pour les individus concernés, mais également pour l’économie marocaine, qui se prive d’un apport intellectuel et technologique précieux.
La situation de Yazami met en lumière l’urgence pour le Maroc d’adopter une approche plus proactive envers ses chercheurs expatriés. La réussite de projets comme la gigafactory de Kénitra dépendra non seulement de la capacité à attirer des investissements étrangers, mais également de l’intégration des compétences locales dans les chaînes de valeur.
Plus largement, cette affaire interroge sur la stratégie nationale en matière d’innovation. Le Maroc dispose d’un potentiel énorme, mais ce dernier restera sous-exploité tant que les talents nationaux ne seront pas reconnus, valorisés et impliqués dans les grandes orientations stratégiques.
Rachid Yazami incarne le potentiel d’une diaspora marocaine capable de faire rayonner le Royaume sur la scène internationale. Ignorer ses contributions, c’est risquer de passer à côté d’opportunités stratégiques majeures. Dans un monde où la transition énergétique est au cœur des priorités, le Maroc doit agir rapidement pour réconcilier ambitions nationales et valorisation de ses talents.
Le cas Yazami n’est pas qu’un simple fait divers scientifique : il est un appel à la réflexion sur la manière dont le Maroc peut devenir un acteur incontournable des innovations de demain.