Par Monceyf FADILI - Expert international en planification urbaine et développement territorial - Ancien Conseiller UN-Habitat.
Alors que la tendance des lieux de travail partagés obéit à des règles d’affectation et de location d’espace, celle de « Workstudio » s’affiche clairement dans la différence. Ici, le parti pris est celui de la flexibilité et de l’ouverture.
L’avantage comparatif consiste à s’ouvrir sur une clientèle jeune inscrite dans une dynamique de créativité. Le lieu se veut environnement de travail en Open space ouvert 7 jours/7, sans abonnement ni réservation ; il suffit de « pousser la porte » pour toute personne salariée et intégrer le « café du travail », dans une perspective de création et de partage. La notion de premier arrivé, premier servi traduit l’optique d’ouverture et de facilité d’accès recherchée, sur la base du paiement au temps alloué et de café à volonté.
Un nouvel espace de Coworking-café dans la ville
La conceptrice de Workstudio est Rihab Ouhliss. La trentaine pleine d’empathie, elle évoque le cheminement presque logique qui l’a conduit à créer ce premier Coworking-café artistique. Un parcours marqué par un baccalauréat scientifique et une formation supérieure à Montpellier Business School, enrichie de séjours à Cordoba (Argentine) et Barcelone. Puis un rapide passage par la négociation vente qui la mène directement vers le digital et le e-marketing, l’un de ses atouts professionnels qu’elle développe pendant huit ans à Paris dans des domaines aussi divers que le tourisme et la vente à grande échelle, la décoration et le textile, le conseil auprès de start-up et PME en matière de communication et marketing.
Le retour au Maroc après 18 ans à l’étranger et la volonté de créer sa propre entreprise. La période du Covid sera en quelque sorte l’accélérateur de son projet, avec la création (2020) du Podcast « Designers Marocains » regroupant une communauté engagée d’entrepreneurs créatifs de 8.000 abonnés sur Instagram et d’un annuaire en ligne avec pour référentiel les designers marocains – www.designersmarocains.com..
Une audience essentiellement urbaine et jeune – 46% originaires de Casablanca, 43% parmi les 25-34 ans, 70% chez les 25-44 ans, plus de 60% de femmes – composée de profils tels que l’architecture, le design et la décoration, les métiers de l’artisanat, la photographie et les métiers digitaux de création. Une expérience pilote que plébiscitent les Moroccan Designers de New York parmi les « Eleven of the Best Moroccan Podcasts Everyone Should follow », qui est complétée par un partenariat avec Art’Com Rabat et Casablanca – Ecole supérieure d’architecture d’intérieur et de graphisme digital.
Cette promotion des savoir-faire et de la création artistique évolue vers la conception de Workstudio, une structure dédiée à la création, au travailler ensemble, à l’exposition et à la formation, dans un environnement artistique où la place du digital et des réseaux sociaux devient prépondérante.
Cette « note artistique » innovante dans le paysage culturel et médiatique de la capitale du Royaume est l’œuvre de Zineb Ajebbar, une jeune architecte – diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille – qui a réussi le pari d’agencer, sur moins de 200 m2, un espace consacré au travail et à l’échange, tout aussi ouvert que flexible, multifonctionnel que convivial, avec pour ambition de fédérer les intelligences collectives au service de la créativité.
Le lieu inspire la tranquillité ; volontairement calme, il est doté de couleurs apaisantes, d’une réverbération sonore et d’une lumière équilibrées. De quoi répondre à la vocation d’un espace consacré au travail collectif articulé autour d’un espace d’exposition ; un espace détente ; un service de café et de snacking ; un espace de travail en Open space ; 2 box privés (4 x 2 personnes) ; 1 salle de réunion (10 personnes). Le tout rehaussé par un espace en gradins pour détente, stand-up et formation.
L’avantage comparatif consiste à s’ouvrir sur une clientèle jeune inscrite dans une dynamique de créativité. Le lieu se veut environnement de travail en Open space ouvert 7 jours/7, sans abonnement ni réservation ; il suffit de « pousser la porte » pour toute personne salariée et intégrer le « café du travail », dans une perspective de création et de partage. La notion de premier arrivé, premier servi traduit l’optique d’ouverture et de facilité d’accès recherchée, sur la base du paiement au temps alloué et de café à volonté.
Un nouvel espace de Coworking-café dans la ville
La conceptrice de Workstudio est Rihab Ouhliss. La trentaine pleine d’empathie, elle évoque le cheminement presque logique qui l’a conduit à créer ce premier Coworking-café artistique. Un parcours marqué par un baccalauréat scientifique et une formation supérieure à Montpellier Business School, enrichie de séjours à Cordoba (Argentine) et Barcelone. Puis un rapide passage par la négociation vente qui la mène directement vers le digital et le e-marketing, l’un de ses atouts professionnels qu’elle développe pendant huit ans à Paris dans des domaines aussi divers que le tourisme et la vente à grande échelle, la décoration et le textile, le conseil auprès de start-up et PME en matière de communication et marketing.
Le retour au Maroc après 18 ans à l’étranger et la volonté de créer sa propre entreprise. La période du Covid sera en quelque sorte l’accélérateur de son projet, avec la création (2020) du Podcast « Designers Marocains » regroupant une communauté engagée d’entrepreneurs créatifs de 8.000 abonnés sur Instagram et d’un annuaire en ligne avec pour référentiel les designers marocains – www.designersmarocains.com..
Une audience essentiellement urbaine et jeune – 46% originaires de Casablanca, 43% parmi les 25-34 ans, 70% chez les 25-44 ans, plus de 60% de femmes – composée de profils tels que l’architecture, le design et la décoration, les métiers de l’artisanat, la photographie et les métiers digitaux de création. Une expérience pilote que plébiscitent les Moroccan Designers de New York parmi les « Eleven of the Best Moroccan Podcasts Everyone Should follow », qui est complétée par un partenariat avec Art’Com Rabat et Casablanca – Ecole supérieure d’architecture d’intérieur et de graphisme digital.
Cette promotion des savoir-faire et de la création artistique évolue vers la conception de Workstudio, une structure dédiée à la création, au travailler ensemble, à l’exposition et à la formation, dans un environnement artistique où la place du digital et des réseaux sociaux devient prépondérante.
Cette « note artistique » innovante dans le paysage culturel et médiatique de la capitale du Royaume est l’œuvre de Zineb Ajebbar, une jeune architecte – diplômée de l’Ecole nationale supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille – qui a réussi le pari d’agencer, sur moins de 200 m2, un espace consacré au travail et à l’échange, tout aussi ouvert que flexible, multifonctionnel que convivial, avec pour ambition de fédérer les intelligences collectives au service de la créativité.
Le lieu inspire la tranquillité ; volontairement calme, il est doté de couleurs apaisantes, d’une réverbération sonore et d’une lumière équilibrées. De quoi répondre à la vocation d’un espace consacré au travail collectif articulé autour d’un espace d’exposition ; un espace détente ; un service de café et de snacking ; un espace de travail en Open space ; 2 box privés (4 x 2 personnes) ; 1 salle de réunion (10 personnes). Le tout rehaussé par un espace en gradins pour détente, stand-up et formation.
L’art au service de la créativité
L’un des objectifs affichés de Workstudio est de sélectionner les jeunes créateurs et les vocations artistiques, relayés par le flux des réseaux et du Streaming. Cette ouverture aux professions diverses de la création se décline en « un espace de travail éclectique destiné à encourager et à inspirer l’innovation ».
Trois espaces caractérisent cette démarche :
une boutique de produits éphémères d’une durée de 15 jours ; une exposition de jeunes créateurs d’une durée d’un mois, inaugurée par les artistes Selma Missoum et Rassane Fadili ; une surface consacrée à une fresque murale pour une durée d’une année. La fresque murale constitue sans conteste l’une des formes d’habillage les plus marquantes de ce nouvel espace. La première œuvre est signée de Rassane Fadili, jeune créateur de la sphère artistique de la capitale, dont l’inspiration est issue d’une formation architecturale alliée à un sens prononcé du dessin et du graphisme marqués par la ligne claire. Après des expositions sous le signe du parcours dans Rabat, Rassane a produit une première fresque murale dans le cadre de la 8ème édition du festival Jidar (2023) « Toiles de rue » sur le thème de la nature.
Pour cette première fresque d’embellissement de l’espace Workstudio, Rassane a retenu le thème de la ville à travers le spectre du patrimoine de Rabat. L’artiste déroule, selon un trait à l’encre de chine ponctué d’ombres portées, le panorama de la Kasbah des Oudayas (12ème siècle), symbole emblématique de la capitale.
Nichée en haut des gradins, la fresque rehausse l’espace en rotonde et préfigure une ascension vers la citadelle qui a veillé durant des siècles sur l’estuaire et ses deux rives. Les Oudayas sont enveloppées dans un bouquet d’ibiscus orange et de pétales géants qui planent sur la Cité et se reflètent dans un éclairage tamisé.
L’adoption de la fresque murale comme signe constitutif d’un espace dédié à l’art et à la création est, selon Rihab, l’un des éléments qui font que « cet espace possède une certaine âme », que d’autres activités à venir devraient élargir telles que des formations et conférences, la promotion de jeunes talents, l’usage des gradins pour Stand-up music et les jeudi After Work (18h00-21h00) pour la présentation d’ouvrages.
Trois espaces caractérisent cette démarche :
une boutique de produits éphémères d’une durée de 15 jours ; une exposition de jeunes créateurs d’une durée d’un mois, inaugurée par les artistes Selma Missoum et Rassane Fadili ; une surface consacrée à une fresque murale pour une durée d’une année. La fresque murale constitue sans conteste l’une des formes d’habillage les plus marquantes de ce nouvel espace. La première œuvre est signée de Rassane Fadili, jeune créateur de la sphère artistique de la capitale, dont l’inspiration est issue d’une formation architecturale alliée à un sens prononcé du dessin et du graphisme marqués par la ligne claire. Après des expositions sous le signe du parcours dans Rabat, Rassane a produit une première fresque murale dans le cadre de la 8ème édition du festival Jidar (2023) « Toiles de rue » sur le thème de la nature.
Pour cette première fresque d’embellissement de l’espace Workstudio, Rassane a retenu le thème de la ville à travers le spectre du patrimoine de Rabat. L’artiste déroule, selon un trait à l’encre de chine ponctué d’ombres portées, le panorama de la Kasbah des Oudayas (12ème siècle), symbole emblématique de la capitale.
Nichée en haut des gradins, la fresque rehausse l’espace en rotonde et préfigure une ascension vers la citadelle qui a veillé durant des siècles sur l’estuaire et ses deux rives. Les Oudayas sont enveloppées dans un bouquet d’ibiscus orange et de pétales géants qui planent sur la Cité et se reflètent dans un éclairage tamisé.
L’adoption de la fresque murale comme signe constitutif d’un espace dédié à l’art et à la création est, selon Rihab, l’un des éléments qui font que « cet espace possède une certaine âme », que d’autres activités à venir devraient élargir telles que des formations et conférences, la promotion de jeunes talents, l’usage des gradins pour Stand-up music et les jeudi After Work (18h00-21h00) pour la présentation d’ouvrages.