L’événement, dans l’absolu, est positif en soi. Pour l’image, la renommée et l’attractivité de la ville. Cependant, ce label ne doit pas juste être un effet d’annonce, mais réellement correspondre à une réalité. Une capitale culturelle devrait être en mesure de produire, promouvoir, et montrer toutes sortes d’expressions culturelles. Elle devrait aussi être capable de préserver, sauvegarder et entretenir son patrimoine culturel qu’il soit physique ou immatériel.
Personne ne peut nier les efforts qui sont fournis pour que la ville se refasse une jeunesse, notamment le centre ville, l’ancienne médina et la casbah des Oudayas. Seulement, souvent, ces interventions ne sont là que sous une optique esthétique, la charge culturelle du patrimoine est la plus part du temps ignorée.
Ensuite, ce label est généralement associé à une programmation événementielle intense tout le long de l’année, et là aussi, il n’y a pas foule. En fait, très peu d’événements liés à cette distinction sont mis en avant, tant sur le plan officiel que médiatique. Sans parler du fait qu’un grand nombre d’espaces culturels de la capitale est purement et simplement au point mort.
Une capitale culturelle est d’abord une ville qui a une identité forte qui la distingue et attire les regards à elle, pas juste une carte postale jolie à voir. La culture doit en fait s’inscrire dans son ADN, dans son atmosphère, dans son quotidien. Paris, Londres, Berlin, Venise, Cordoue ou Barcelone sont dans ce sens des exemples à suivre, si Rabat entend donner du contenu à cette labellisation qui ne correspond pas à la réalité.
Beaucoup reste à faire pour que Rabat devienne à la hauteur des étiquettes officielles qu’on lui colle, à tort ou à raison, la quetion demeure ouverte...
Personne ne peut nier les efforts qui sont fournis pour que la ville se refasse une jeunesse, notamment le centre ville, l’ancienne médina et la casbah des Oudayas. Seulement, souvent, ces interventions ne sont là que sous une optique esthétique, la charge culturelle du patrimoine est la plus part du temps ignorée.
Ensuite, ce label est généralement associé à une programmation événementielle intense tout le long de l’année, et là aussi, il n’y a pas foule. En fait, très peu d’événements liés à cette distinction sont mis en avant, tant sur le plan officiel que médiatique. Sans parler du fait qu’un grand nombre d’espaces culturels de la capitale est purement et simplement au point mort.
Une capitale culturelle est d’abord une ville qui a une identité forte qui la distingue et attire les regards à elle, pas juste une carte postale jolie à voir. La culture doit en fait s’inscrire dans son ADN, dans son atmosphère, dans son quotidien. Paris, Londres, Berlin, Venise, Cordoue ou Barcelone sont dans ce sens des exemples à suivre, si Rabat entend donner du contenu à cette labellisation qui ne correspond pas à la réalité.
Beaucoup reste à faire pour que Rabat devienne à la hauteur des étiquettes officielles qu’on lui colle, à tort ou à raison, la quetion demeure ouverte...