Le conservateur du musée, Anas Sedrati, a expliqué à EFE que la numérisation des archives poursuit l’objectif de «faciliter la tâche des chercheurs et de maintenir l'âme et l'histoire du bâtiment», respectant «l’esprit et la mémoire» du musée qui était, à l'époque du protectorat français, un lieu d'exposition de vestiges archéologiques, de recherche et de publication d’études.
Le conservateur ajoute que la partie française a déjà été numérisée et que les collections originales ont été remises aux Archives marocaines mardi 30 novembre lors d'une cérémonie officielle organisée au Musée Mohamed VI d'art moderne et contemporain de Rabat.
Cette partie française, constituée de documentation scientifique et administrative, illustre le début des fouilles archéologiques au Maroc au XIXe siècle avec Charles Tissot et Henri de la Martinière, riche en plans, croquis, correspondances et télégrammes. Un document comporte même une liste de prisonniers de la Première Guerre mondiale emmenés au Maroc pour travailler sur les fouilles de sites archéologiques. A contrario, la documentation publique espagnole qui retrace l'histoire des fouilles réalisées au Maroc sous le protectorat espagnol sur des sites tels que Larache (Lixus), Tétouan (Tamuda) et Asilah (Mezora) est «rare et sans continuité dans le temps». Malgré tout, quelques publications, photos et correspondances d’archéologues ont été numérisées, notamment concernant les archéologues César Luis de Montalbán, Miquel Tarradell et Pelayo Quintero Atauri
Cette partie française, constituée de documentation scientifique et administrative, illustre le début des fouilles archéologiques au Maroc au XIXe siècle avec Charles Tissot et Henri de la Martinière, riche en plans, croquis, correspondances et télégrammes. Un document comporte même une liste de prisonniers de la Première Guerre mondiale emmenés au Maroc pour travailler sur les fouilles de sites archéologiques.