A lire ou à écouter en podcast :
Par Me Mohammed Belmahi.
Le recensement de la population de 2024 au Maroc est une occasion exceptionnelle pour améliorer notre compréhension du paysage sportif national. Il est impératif d'intégrer des questions spécifiques sur les pratiques sportives et leur fréquence dans ce recensement, afin de répondre à des interrogations cruciales concernant l'état actuel du sport dans notre pays.
Pourquoi est-ce important ?
Sous la haute conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le sport a été érigé en un droit constitutionnel au Maroc. Notre royaume a investi massivement dans des politiques de promotion de l'activité physique et du sport, visant non seulement à améliorer la santé publique mais aussi à créer des emplois et à générer des succès et des moments de joie collective. Pourtant, malgré ces efforts, nous manquons de données précises sur plusieurs aspects fondamentaux :
- La fréquence de pratique sportive : Combien de Marocains pratiquent régulièrement un sport ?
- Le nombre d'infrastructures sportives : Quels types et combien de structures sont disponibles et accessibles ?
- Le nombre de pratiquants : Quelle est la proportion de la population active dans le sport, et comment cela varie-t-il selon les régions et les catégories sociales ?
Ces questions restent souvent sans réponse, ce qui entrave notre capacité à évaluer l'efficacité de nos politiques sportives et à les ajuster en conséquence.
Comparaison avec l'Europe
En Europe, le recensement sportif est un exercice régulier et crucial. Par exemple, une enquête réalisée en 2017 a recueilli des données de plus de 28 000 personnes, révélant que 46 % des personnes interrogées ne pratiquent jamais de sport. De telles enquêtes permettent de comprendre les tendances et les défis spécifiques à chaque région, et d'adapter les politiques en conséquence.
Questions à inclure dans le recensement
Pour que le recensement de 2024 soit véritablement utile, nous proposons d'inclure les questions suivantes :
1. Fréquence de Pratique Sportive :
- Combien de fois par semaine pratiquez-vous une activité sportive ?
- Jamais
- Moins d'une fois par semaine
- 1 à 2 fois par semaine
- 3 à 4 fois par semaine
- 5 fois ou plus par semaine
2. Type de Sport Pratiqué :
- Quel(s) sport(s) pratiquez-vous régulièrement ? (Liste à choix multiple)
3. Infrastructures Sportives :
- Avez-vous accès à des infrastructures sportives (stades, gymnases, piscines, etc.) près de chez vous ?
- Oui
- Non
- Si oui, à combien de kilomètres de votre domicile se trouve la plus proche ?
4. Nombre de Pratiquants :
- Combien de membres de votre ménage pratiquent régulièrement une activité sportive ?
5. Barrières à la Pratique Sportive :
- Quels sont les principaux obstacles à la pratique régulière du sport pour vous ? (Temps, coût, accessibilité, manque d'intérêt, etc.)
Le recensement de 2024 fut une opportunité précieuse pour collecter des données essentielles qui permettront de mieux orienter les politiques sportives au Maroc.
Hélas ratée .
En n’intégrant pas des questions spécifiques sur la pratique sportive, nous avons raté non seulement d’avoir les outils officiels de mesurer l'impact des initiatives actuelles mais aussi l’identification les domaines nécessitant des améliorations.
Cette démarche proactive allait contribuer à promouvoir une culture sportive robuste et inclusive, bénéfique pour l'ensemble de la société marocaine. Malheureusement !
Pourquoi est-ce important ?
Sous la haute conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le sport a été érigé en un droit constitutionnel au Maroc. Notre royaume a investi massivement dans des politiques de promotion de l'activité physique et du sport, visant non seulement à améliorer la santé publique mais aussi à créer des emplois et à générer des succès et des moments de joie collective. Pourtant, malgré ces efforts, nous manquons de données précises sur plusieurs aspects fondamentaux :
- La fréquence de pratique sportive : Combien de Marocains pratiquent régulièrement un sport ?
- Le nombre d'infrastructures sportives : Quels types et combien de structures sont disponibles et accessibles ?
- Le nombre de pratiquants : Quelle est la proportion de la population active dans le sport, et comment cela varie-t-il selon les régions et les catégories sociales ?
Ces questions restent souvent sans réponse, ce qui entrave notre capacité à évaluer l'efficacité de nos politiques sportives et à les ajuster en conséquence.
Comparaison avec l'Europe
En Europe, le recensement sportif est un exercice régulier et crucial. Par exemple, une enquête réalisée en 2017 a recueilli des données de plus de 28 000 personnes, révélant que 46 % des personnes interrogées ne pratiquent jamais de sport. De telles enquêtes permettent de comprendre les tendances et les défis spécifiques à chaque région, et d'adapter les politiques en conséquence.
Questions à inclure dans le recensement
Pour que le recensement de 2024 soit véritablement utile, nous proposons d'inclure les questions suivantes :
1. Fréquence de Pratique Sportive :
- Combien de fois par semaine pratiquez-vous une activité sportive ?
- Jamais
- Moins d'une fois par semaine
- 1 à 2 fois par semaine
- 3 à 4 fois par semaine
- 5 fois ou plus par semaine
2. Type de Sport Pratiqué :
- Quel(s) sport(s) pratiquez-vous régulièrement ? (Liste à choix multiple)
3. Infrastructures Sportives :
- Avez-vous accès à des infrastructures sportives (stades, gymnases, piscines, etc.) près de chez vous ?
- Oui
- Non
- Si oui, à combien de kilomètres de votre domicile se trouve la plus proche ?
4. Nombre de Pratiquants :
- Combien de membres de votre ménage pratiquent régulièrement une activité sportive ?
5. Barrières à la Pratique Sportive :
- Quels sont les principaux obstacles à la pratique régulière du sport pour vous ? (Temps, coût, accessibilité, manque d'intérêt, etc.)
Le recensement de 2024 fut une opportunité précieuse pour collecter des données essentielles qui permettront de mieux orienter les politiques sportives au Maroc.
Hélas ratée .
En n’intégrant pas des questions spécifiques sur la pratique sportive, nous avons raté non seulement d’avoir les outils officiels de mesurer l'impact des initiatives actuelles mais aussi l’identification les domaines nécessitant des améliorations.
Cette démarche proactive allait contribuer à promouvoir une culture sportive robuste et inclusive, bénéfique pour l'ensemble de la société marocaine. Malheureusement !