La guerre des labos et Big Pharma sur le terrain glissant des vaccins anti-Covid en est la parfaite illustration. A défaut de levée provisoire des brevets sur les vaccins ou en l’absence de possibilité de contraindre le titulaire d’un brevet à concéder une licence de fabrication à un tiers, le retour sur investissement est garanti.
Or, ce n’est pas toujours le cas.
Cette crise a montré aussi qu’au niveau mondial, de prestigieuses universités, centres et labos de recherche regorgent de remarquables scientifiques et chercheurs marocains qui ont réussi à se distinguer que ce soit en termes de reconnaissance ou au niveau de grands centres de décision.
Des valeurs sûres que le Royaume a, initialement, formé et n’a pas bien su ou pu retenir. Et ce ne sont, nullement, leurs homologues opérant à partir du Royaume, qui diront le contraire.
Au Maroc, aussi, faut-il qu’ils ne soient ni, fonctionnaires ni employés, les doctorants ont droit à une bourse dérisoire pour ne pas dire minable de près de 1000 dhs et, dans le meilleur des cas, ce qui n’arrive pas souvent, les plus chanceux d’entre eux prennent part à des appels à projets R&D ou collaborent avec des établissements étrangers.
Ceci pour dire que le triptyque connaissance, savoir et R&D est fondamentalement une question de moyens, de financement, de retour sur investissement, d’environnement …. et de volonté politique aussi
Or, ce n’est pas toujours le cas.
Cette crise a montré aussi qu’au niveau mondial, de prestigieuses universités, centres et labos de recherche regorgent de remarquables scientifiques et chercheurs marocains qui ont réussi à se distinguer que ce soit en termes de reconnaissance ou au niveau de grands centres de décision.
Des valeurs sûres que le Royaume a, initialement, formé et n’a pas bien su ou pu retenir. Et ce ne sont, nullement, leurs homologues opérant à partir du Royaume, qui diront le contraire.
Au Maroc, aussi, faut-il qu’ils ne soient ni, fonctionnaires ni employés, les doctorants ont droit à une bourse dérisoire pour ne pas dire minable de près de 1000 dhs et, dans le meilleur des cas, ce qui n’arrive pas souvent, les plus chanceux d’entre eux prennent part à des appels à projets R&D ou collaborent avec des établissements étrangers.
Ceci pour dire que le triptyque connaissance, savoir et R&D est fondamentalement une question de moyens, de financement, de retour sur investissement, d’environnement …. et de volonté politique aussi
Quelles sources de financement à mettre à contribution ?
Tout récemment, le financement de la recherche au Maroc y compris ses perspectives fut au centre d’un colloque organisé conjointement, en mode webinaire, par la Trésorerie Générale du Royaume et l’Association pour la Fondation Internationale de Finances publiques (Fondafip) avec le soutien de la Revue Française de Finances Publiques.
Une occasion pour les divers intervenants de proposer les sources de financement à mettre à contribution.
D’autant plus que tout le monde est conscient des spécificités de la variable R&D, un processus à la fois long, coûteux, imprévisible dont le financement présente un enjeu pour les politiques publiques en quête de productivité et de leviers de croissance dans un environnement concurrentiel et en perpétuelle mutation.
Pour le Trésorier Général du Royaume qui, après avoir insisté sur « la nécessité de mettre de la cohérence dans l’effort de recherche et créer des pôles d’excellence à même de créer un effet de levier sur le développement du pays », a mis l’accent sur le fait qu’ il existe peut-être aujourd’hui de nouvelles, pistes à explorer, de nouveaux modes de financement qu’il serait utile de mettre à contribution.
Une occasion pour les divers intervenants de proposer les sources de financement à mettre à contribution.
D’autant plus que tout le monde est conscient des spécificités de la variable R&D, un processus à la fois long, coûteux, imprévisible dont le financement présente un enjeu pour les politiques publiques en quête de productivité et de leviers de croissance dans un environnement concurrentiel et en perpétuelle mutation.
Pour le Trésorier Général du Royaume qui, après avoir insisté sur « la nécessité de mettre de la cohérence dans l’effort de recherche et créer des pôles d’excellence à même de créer un effet de levier sur le développement du pays », a mis l’accent sur le fait qu’ il existe peut-être aujourd’hui de nouvelles, pistes à explorer, de nouveaux modes de financement qu’il serait utile de mettre à contribution.
Le crowdfunding à la rescousse
Pour le Trésorier Général du Royaume, le crowdfunding en fait certainement partie et que « ce soit aux Etats Unis, au Royaume-Uni, en France ou partout ailleurs, d’innombrables projets de recherche, médicale en particulier, ont abouti en prenant appui exclusivement sur ce type de financement qui ne cesse de gagner en importance ».
Des plateformes de crowdfunding, pourraient, ainsi, être « dédiées au financement de la recherche, à l’image de celles qui existent déjà dans le domaine de la recherche médicale ».
Des plateformes de crowdfunding, pourraient, ainsi, être « dédiées au financement de la recherche, à l’image de celles qui existent déjà dans le domaine de la recherche médicale ».
Est-ce suffisant ?
Aucunement dans la mesure où, au-delà de cette problématique de financement beaucoup de travail reste encore à faire. Surtout en matière de pré requis durables à la recherche dont, entre autres, une réforme qualitative et judicieuse de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur dans le cadre d’une vision commune assurant un minimum de cohérence d’ensemble.