Poème à écouter en musique de Adnane Benchakroun
Pour ceux qui aiment encore lire : Poème de Adnane Benchakroun
Quoi mon visage ? Qu’est-ce qu’il a mon visage ?
T’as vu mes traits, t’as jugé mes origines,
C’est ça qui te gêne ? Ou bien c’est mes habits, ma voix ?
Dis-le-moi, t’as pas besoin de mots,
Tes regards me blessent plus qu’un couteau.
Quoi mon accent ? Qu’est-ce qu’il a mon accent ?
Pas assez poli pour passer à la télé ?
Pas assez raffiné pour plaire à ton milieu ?
T’as rien dit, t’as souri,
Mais ton silence dit bien plus que tes paroles,
Toi, derrière tes murs, t’as jamais porté mes bagages.
Quoi mes rêves ? Qu’est-ce qu’ils ont mes rêves ?
Trop grands pour un fils du quartier ? Trop brillants pour tes lumières ?
Tu sais pas d’où je viens,
Tu sais rien des galères de mon chemin,
Mais tu juges comme si t’avais marché dans mes pas.
Quoi ma vie ? Qu’est-ce qu’elle a ma vie ?
Elle est pas lisse comme tes images parfaites,
Elle est cabossée, elle est dure,
Mais elle est mienne, et c’est ça qui te dérange ?
Oh, continue, regarde, tu m’touches pas,
Moi, je m’accroche et j’avance.
Quoi mon peuple ? Qu’est-ce qu’il a mon peuple ?
Toujours droit, toujours fier,
Même quand les tempêtes soufflent,
On tient debout, on construit nos routes,
Avec nos mains, nos cœurs, et nos espoirs.
T’as vu mes traits, t’as jugé mes origines,
C’est ça qui te gêne ? Ou bien c’est mes habits, ma voix ?
Dis-le-moi, t’as pas besoin de mots,
Tes regards me blessent plus qu’un couteau.
Quoi mon accent ? Qu’est-ce qu’il a mon accent ?
Pas assez poli pour passer à la télé ?
Pas assez raffiné pour plaire à ton milieu ?
T’as rien dit, t’as souri,
Mais ton silence dit bien plus que tes paroles,
Toi, derrière tes murs, t’as jamais porté mes bagages.
Quoi mes rêves ? Qu’est-ce qu’ils ont mes rêves ?
Trop grands pour un fils du quartier ? Trop brillants pour tes lumières ?
Tu sais pas d’où je viens,
Tu sais rien des galères de mon chemin,
Mais tu juges comme si t’avais marché dans mes pas.
Quoi ma vie ? Qu’est-ce qu’elle a ma vie ?
Elle est pas lisse comme tes images parfaites,
Elle est cabossée, elle est dure,
Mais elle est mienne, et c’est ça qui te dérange ?
Oh, continue, regarde, tu m’touches pas,
Moi, je m’accroche et j’avance.
Quoi mon peuple ? Qu’est-ce qu’il a mon peuple ?
Toujours droit, toujours fier,
Même quand les tempêtes soufflent,
On tient debout, on construit nos routes,
Avec nos mains, nos cœurs, et nos espoirs.
Ce poème est une déclaration de révolte face aux jugements et stéréotypes sociaux, transposée dans un contexte marocain.
L’auteur, fier de ses origines et de son parcours, exprime sa douleur face aux regards condescendants et aux critiques implicites. Il questionne les préjugés liés à son apparence, son accent ou ses rêves, souvent jugés trop ambitieux pour son milieu. À travers des mots chargés d’émotion, il revendique sa dignité et celle de son peuple, mettant en lumière les difficultés d’un quotidien souvent ignoré par ceux qui le critiquent. Le poème célèbre aussi la résilience et la fierté des Marocains, toujours debout face aux tempêtes. C’est un cri de résistance et d’affirmation identitaire, où l’artiste refuse de plier sous la pression sociale et choisit de marcher avec courage sur le chemin qu’il s’est tracé. Un hymne à l’authenticité et à la persévérance.