Les Etats-Unis sont à un mois des élections présidentielles. C’est un laps de temps suffisant pour les néoconservateurs qui hantent les couloirs de la Maison blanche et du département d’Etat pour déclencher une grande guerre qui puisse assurer la continuité de l’hégémonie des Etats-Unis sur la scène internationale.
Ce que craignent le plus les néoconservateurs, dont le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, et le conseiller à la sécurité nationale, Jack Sullivan, c’est un éventuel retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Considéré, à juste titre, comme foncièrement imprévisible, Trump risque fort, si élu, de chercher la paix avec la Russie et un deal avec l’Iran.
Il considère, en effet, que l’Ukraine est une affaire perdue et sait que le nouveau président réformateur iranien, Massoud Pezechkian, est prêt à bien des retournements géopolitiques pour voir, enfin, levée les sanctions qui étouffent l’économie iranienne.
Pour les néoconservateurs, libres de leurs mouvements sous un président Joe Biden devenu sénile, la paix en Europe centrale et au Moyen-Orient serait un choix mortel.
Avec une dette abyssale de 23.763 milliards de dollars, soit 122% du Pib, et une tendance croissante à la dédolarisation, stimulée par des pays du Brics qui ne cessent de monter en puissance, l’âge d’or de l’Empire américain semble, en effet, révolu.
A moins de provoquer une grande guerre à l’échelle planétaire, qui fait baver les actionnaires du complexe militaro-industriel, dont ils s’imaginent que les Etats-Unis ne peuvent que sortir vainqueur.
La crise au Moyen-Orient est sûrement le levier le plus tentant pour entamer une explosion en série, partant de la bande de Gaza, du Liban et de l’Iran pour atteindre la Russie et la Chine. Assassinats de leaders de l’Axe de la résistance, frappes aveugles dans la bande de Gaza et au Liban volontairement destinées à faire un maximum de pertes civiles, Israël pousse l’Iran soit à la guerre ouverte, soit à la capitulation.
La récente nuée de missiles iraniens qui s’est abattue sur Israël, sans causer de lourds dégâts, est le dernier message adressé aux Etats-Unis pour signifier que même trompée par Washington, Téhéran escompte toujours trouver un accord pour éviter la guerre totale, mais qu’elle dispose, cependant, des moyens balistiques de porter des coups sévères à Israël.
Ce qui est certain, jusqu’à présent, c’est le refus catégorique de Washington de frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes.
La Russie, craignant que les Etats-Unis autorisent l’Ukraine à utiliser les missiles à longue portée pour frapper à l’intérieur de son territoire, a déjà fait savoir qu’elle allait également mettre à la disposition des pires ennemis de Washington au Moyen-Orient les moyens d’agir de même avec Israël.
L’équilibre de la terreur n’a d’effet que lorsque tous les protagonistes sont suffisamment pragmatiques pour éviter le pire. Mais avec les néoconservateurs et sionistes religieux « va-t’en-guerre » qui sévissent à Washington et Tel-Aviv, l’Armageddon n’est plus invraisemblable.
Ce que craignent le plus les néoconservateurs, dont le secrétaire d’Etat, Antony Blinken, et le conseiller à la sécurité nationale, Jack Sullivan, c’est un éventuel retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis.
Considéré, à juste titre, comme foncièrement imprévisible, Trump risque fort, si élu, de chercher la paix avec la Russie et un deal avec l’Iran.
Il considère, en effet, que l’Ukraine est une affaire perdue et sait que le nouveau président réformateur iranien, Massoud Pezechkian, est prêt à bien des retournements géopolitiques pour voir, enfin, levée les sanctions qui étouffent l’économie iranienne.
Pour les néoconservateurs, libres de leurs mouvements sous un président Joe Biden devenu sénile, la paix en Europe centrale et au Moyen-Orient serait un choix mortel.
Avec une dette abyssale de 23.763 milliards de dollars, soit 122% du Pib, et une tendance croissante à la dédolarisation, stimulée par des pays du Brics qui ne cessent de monter en puissance, l’âge d’or de l’Empire américain semble, en effet, révolu.
A moins de provoquer une grande guerre à l’échelle planétaire, qui fait baver les actionnaires du complexe militaro-industriel, dont ils s’imaginent que les Etats-Unis ne peuvent que sortir vainqueur.
La crise au Moyen-Orient est sûrement le levier le plus tentant pour entamer une explosion en série, partant de la bande de Gaza, du Liban et de l’Iran pour atteindre la Russie et la Chine. Assassinats de leaders de l’Axe de la résistance, frappes aveugles dans la bande de Gaza et au Liban volontairement destinées à faire un maximum de pertes civiles, Israël pousse l’Iran soit à la guerre ouverte, soit à la capitulation.
La récente nuée de missiles iraniens qui s’est abattue sur Israël, sans causer de lourds dégâts, est le dernier message adressé aux Etats-Unis pour signifier que même trompée par Washington, Téhéran escompte toujours trouver un accord pour éviter la guerre totale, mais qu’elle dispose, cependant, des moyens balistiques de porter des coups sévères à Israël.
Ce qui est certain, jusqu’à présent, c’est le refus catégorique de Washington de frappes israéliennes contre les installations nucléaires iraniennes.
La Russie, craignant que les Etats-Unis autorisent l’Ukraine à utiliser les missiles à longue portée pour frapper à l’intérieur de son territoire, a déjà fait savoir qu’elle allait également mettre à la disposition des pires ennemis de Washington au Moyen-Orient les moyens d’agir de même avec Israël.
L’équilibre de la terreur n’a d’effet que lorsque tous les protagonistes sont suffisamment pragmatiques pour éviter le pire. Mais avec les néoconservateurs et sionistes religieux « va-t’en-guerre » qui sévissent à Washington et Tel-Aviv, l’Armageddon n’est plus invraisemblable.