Réchauffement climatique et acidification des océans
L'équipe de chercheurs a modélisé deux scénarios en fonction de l'évolution de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) : le 1er présentant un pic en 2050, et le second en 2100.
Que disent leurs conclusions ?
"Entre 1800 et 2000, la surface de l'océan n'a pas connu un degré extrême de disparition ou de nouveauté mondiale", observent-ils. En revanche, c'est à compter du 21ème siècle que ça commence vraiment à se réchauffer et donc à se gâter.
Quelles conséquences sur la surface marine mondiale ?
En effet, "entre 2000 et 2100 selon les projections de la Voie des concentrations représentatives (RCP) 4.5 et 8.5, on estime que 10 à 82 % de la surface de l'océan connaît un degré extrême de nouveauté mondiale, avertissent-ils.
"De plus, on estime que 35 à 95 % de la surface de l'océan connaît un degré extrême de disparition mondiale." La messe est dite.
Cela signifie à la fois que de nouveaux climats vont apparaître, mais aussi qu'ils vont entraîner avec eux un bouleversement sans précédant de la quasi-totalité de la surface océanique mondiale !
Car si au cours des 2 précédents siècles, le faible changement climatique a permis aux espèces marines de s'adapter en trouvant progressivement de nouveaux habitats, c'est incomparable avec ce qu'ils sont en train de vivre, et ce qui va arriver.
Si la conclusion des chercheurs sur la disparition des climats océaniques traditionnels est juste, de nombreuses (très nombreuses) espèces vont alors rapidement s'éteindre.