Le Maroc se prépare à affronter un niveau record de défaillances d’entreprises en 2024, avec 16 100 cas prévus selon Allianz Trade. Cette hausse de 13 % par rapport à l’année précédente s'explique par plusieurs facteurs, notamment les retards de paiement et la pression fiscale accrue. Cette tendance devrait se poursuivre en 2025, avec une projection de 17 400 défaillances. Ce phénomène met en lumière les difficultés structurelles du tissu économique marocain.

Ces chiffres alarmants pourraient mettre sous pression le gouvernement, qui devra trouver des solutions pour améliorer l'environnement des affaires. Cela pourrait inclure des réformes fiscales ou des mesures de soutien aux entreprises en difficulté.

Cette augmentation des défaillances risque de fragiliser le marché de l'emploi et d'accentuer les tensions sociales, notamment dans les secteurs touchés par ces fermetures. L'impact sur les employés des entreprises en faillite pourrait être important, avec des conséquences directes sur leur pouvoir d'achat et la stabilité des ménages.

D'autres pays comme l'Italie ou l'Espagne ont également connu des vagues de défaillances d’entreprises en raison de crises économiques ou de pressions fiscales accrues. Toutefois, le Maroc doit encore améliorer ses mécanismes de soutien aux PME, qui constituent l'épine dorsale de son économie, pour éviter une détérioration prolongée.

Le niveau record de défaillances prévu pour 2024 au Maroc est un signal d’alerte qui exige des actions immédiates pour redresser la situation. Si des réformes ne sont pas mises en place rapidement, cette tendance pourrait avoir des répercussions durables sur l’économie et la société marocaine.