La France a peur ! Ce ne sera pas la première fois. Roger Gicquel avait trouvé cette formule magique pour augmenter l’audience. Depuis la France n’en finit plus d’avoir peur.
Ce journal télévisé mémorable du 18 février 1976, a donné le top à une nouvelle stratégie de communication, voire de gouvernance : faire peur !
La peur accompagne les citoyens depuis la nuit des temps, peur de grossir, de vieillir, d’être seul, de ne pas être aimé, et j’en passe. Tout le monde a peur, qu’on le juge, qu’on l’observe, qu’on l’analyse… Comme si le monde entier passait son temps à l’observer et à détailler ses moindres défauts.
Mais à l’épouvantail narcissique, bien rodé, est venu au fil du temps s’ajouter l’épouvantail chamanique, celui qui vous explique que le naturel c’est bien et que l’artificiel, c’est mal. Rapidement les gourous se sont répandus partout comme les rats dans les jardins publics et les cafards dans les cuisines.
Ils sont omniprésents, lunettes d’intello, cheveux gris, Rolex au poignet, prédisant la fin du monde. Ils expliquent avec une assurance à nulle autre pareille, que si la pluie ne tombe pas, c’est la faute des mangeurs de viande, que les femmes font des enfants, que contraintes et forcées et surtout qu’en fait, le Soleil ne brille pas : c’est un comble !
Après tant d’années de matraquage anxiogène quotidien, matin, midi et soir, on ne peut pas s’étonner que le gouvernement surréagisse à chaque événement et finisse par devenir l’un des principaux générateurs de la panique.
Le gouvernement français étale ses craintes et les citoyens prennent peur. On a eu droit aux pénuries des masques, des pâtes, de la farine, des œufs, du papier toilette, des bouteilles d’eau, des autotests, de l’huile de tournesol, de la moutarde… aujourd’hui de l’essence et demain de l’électricité. Il est quand même incroyable que la France dont la production électrique ne dépend ni du gaz, ni du pétrole, ni du charbon, puisse être confronté à des coupures d’électricité pour une production insuffisante ?
Ces pénuries ont, de près ou de loin, pour origine une mauvaise gouvernance et un manque d’anticipation. On fait subir alors les événements aux citoyens au lieu de les maitriser.
Après avoir cassé les pieds de tout le monde pendant des années sur les dangers de la malbouffe, des allergènes, des produits transformés, etc. le gouvernement français, totalement dépassé, a fini par autoriser les industriels à modifier leurs recettes, mais sans modifier les emballages. No comment !
La France n’a pas de pétrole, mais elle a des fromages. Il est cependant difficile de remplacer du super sans plomb par un maroilles ou un munster bien fait, bien que les deux sentent à peu près aussi mauvais.
Après l’apocalypse zombie, l’apocalypse climatique, voici venir l’apocalypse énergétique. Décidément, c’est dur la vie de ministre !
« Quoi qu’il en coûte », le gouvernement a continué à mettre la main à la poche du contribuable, et a octroyé des remises exceptionnelles par litre d’essence .
Après avoir déclaré Urbi et Orbi qu’il fallait combattre le CO2et les particules fines, après avoir frôlé la guerre civile en ajoutant une taxe écolo sur les carburants à toute la ribambelle de taxes, de surtaxes et de taxes sur les taxes… le gouvernement a finalement décidé de subventionner les hydrocarbures.
Tout le monde parle de d'hiver qui commence, de la froidure prochaine, et des problèmes de chauffage avec les prix de l’énergie qui s’envolent. Pourtant il est connu que pour une bonne gouvernance, la prévision est essentielle.
La France ne peut pas se passer du nucléaire grâce à sa batterie de moulins à vent et de petits panneaux solaires. « Fin de l’abondance, des évidences de l’insouciance » a déclaré Emmanuel Macron lors de la réunion de rentrée du Conseil des ministres le 24 août 2022. »
En fait, la pénurie organisée et la peur répandue sont devenus des instruments de gouvernance à Paris.
Derrière tout cela, il y a la volonté de réformer la FRANCE. Ce qui est impossible en temps de paix devient aisé en temps de simili guerre.
Macron a développé la STUPEUR chez le citoyen, stupeur qui bloque tout esprit d’analyse.
Grâce à cela l’équipe MACRON aura fait passer :
la fin de l’ISF La relance du nucléaire le report de l’âge de départ en retraite la révision du mode de gestion des retraites (capitalisation versus répartition) le passage forcé du moteur thermique à l’électrique le retour de fait au 39 heures l’inflation a un taux élevé qui réduit le pouvoir d’achat réel des salariés et retraités. Inflation qui réduit le %de dettes dans un PIB artificiellement gonflé. l’amélioration du nombre des contrôles policiers et la croissance de l’efficacité judiciaire la révision de la politique migratoire
Tout ceci aurait été impossible en période normale