L’économie circulaire est un modèle économique qui vise à produire des biens et des services de manière durable tout en limitant le gaspillage et la consommation des ressources limitées et la production des déchets. Dans l’idéal, ce modèle fonctionne en boucle et réutilise systématiquement les déchets générés. Ce modèle repose sur des principes qui œuvrent pour protéger l’environnement, éliminer les déchets, conserver les produits et les matériaux en usage et régénérer les systèmes naturels.
L’économie circulaire englobe plusieurs secteurs d’activités et peut se présenter par sept logiques de production et de consommation complémentaires : approvisionnement durable, ecoconception, écologie industrielle et territoriale, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage et recyclage.
L’économie circulaire englobe plusieurs secteurs d’activités et peut se présenter par sept logiques de production et de consommation complémentaires : approvisionnement durable, ecoconception, écologie industrielle et territoriale, économie de la fonctionnalité, consommation responsable, allongement de la durée d’usage et recyclage.
De l’économie linéaire vers l’économie circulaire
Actuellement, le modèle économique linéaire est celui qui domine. Cette économie repose sur un schéma simple mais dangereux. On commence par prendre des ressources pour produire des biens. On les utilise, puis on les jette et on recommence à extraire de nouvelles ressources pour produire à nouveau. Ce modèle est, certes, rapide mais non-durable.
Le modèle économique linéaire est défectueux parce qu’il part du principe que les ressources de production sont inépuisables. Chose qui n’est pas vraie. En effet, ce modèle accélère le rythme de consommation et épuise les ressources de la planète. Ainsi, l’économie circulaire a été introduite pour retourner la situation et essayer de reprendre les choses en main. Ce modèle a été choisi parce que ses enjeux sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux.
Le modèle économique linéaire est défectueux parce qu’il part du principe que les ressources de production sont inépuisables. Chose qui n’est pas vraie. En effet, ce modèle accélère le rythme de consommation et épuise les ressources de la planète. Ainsi, l’économie circulaire a été introduite pour retourner la situation et essayer de reprendre les choses en main. Ce modèle a été choisi parce que ses enjeux sont à la fois environnementaux, économiques et sociaux.
Pourquoi privilégier l’économie circulaire ?
Le modèle économique circulaire existe depuis un bon moment. Cependant, il a commencé à attirer une attention particulière dernièrement, à cause de la croissance du changement climatique, de la rareté des ressources naturelles et l’augmentation des taux de déchets. L’économie circulaire est, en effet, une réponse à l’urgence écologique actuelle.
Selon le Global Footprint Network, il faudra sans doute l’équivalent de "deux terres" avant 2050 pour satisfaire la consommation mondiale, sachant que les ressources "d’une terre et demie" sont déjà nécessaire aux besoins humains en 2014.
En adaptant le modèle économique circulaire, l’environnement ainsi que les ressources seront préservés. Pourquoi ? En effet, l’économie circulaire suggère une production différente qui intègre une exigence économique à tous les niveaux, de la conception, en passant par la production, jusqu’au recyclage. Cette transition pourrait conduire à diminuer des émissions de gaz à effet de serre, à stimuler la croissance économie, à obtenir des produits plus durables et à générer plus d’emplois.
L’économie circulaire a du mal à prendre au Maroc
Le Maroc a, toujours, du retard dans le domaine de l’économie circulaire, selon le Conseil Economique Social et Environnemental (CESE). Jusqu’à présent, les efforts déployés sont assez limités et concentrés sur deux domaines ; le traitement et recyclage des déchets ménagers organiques et la réutilisation des eaux usées. Malgré quelques avancées, les résultats sont insuffisants en termes de recyclage et de valorisation. En effet, en 2020, le pourcentage d’utilisation des eaux usées épurées est estimé à 17% dans le secteur industriel et à 51% dans l’arrosage des espaces verts. Ce niveau d’utilisation est faible et décourageant. Partant de ces constats, le CESE encourage l’adoption d’une stratégie nationale visant la transition vers une économie circulaire pour minimiser les problèmes environnementaux au Royaume.
Rokia Dhibat
Rokia Dhibat