Edito de Ahmed Naji, directeur de la publication :
L’ère des défis
Maintenir le cap de ses choix stratégiques dans un contexte géopolitique mouvant est l’un des défis auxquels le Maroc est actuellement confronté.
Malgré la guerre en Ukraine, la diplomatie marocaine a, jusqu’à présent, réussi le tour de force de garder de bonnes relations avec les Etats-Unis, sans pour autant gâcher celles avec la Russie et ambitionne également de les amplifier avec la Chine.
Il reste, bien entendu, à gérer le brouillon voisin de l’Est, dont l’obsession anti-marocaine se traduit pas une indécente dilapidation de ressources. Il suffit, donc, de ne pas déranger la junte au pouvoir à Alger dans ses efforts d’autodestruction.
Dans les camps de Tindouf, la cohabitation entre Sahraouis originaires des provinces du Sud du Maroc et ceux issus des pays voisins devient chaque jour plus problématique, se traduisant par des manifestations et des affrontements qui présagent d’une prochaine implosion du polisario.
Les drones des Forces Royales Air maintiennent la température dans les camps à un niveau assez élevé pour discréditer définitivement les marionnettes d’Alger à la tête du mouvement séparatiste.
La culture de prédation qui anime les dirigeants à Alger et Tindouf agit tel un cancer qui ronge les fondements de leurs systèmes de gouvernance.
L’autre grand défi auquel est actuellement confronté le Maroc est celui, interne, du stress hydrique. Avec quelques 600 m3 par an et par habitant, un chiffre appelé à baisser encore plus avec le temps, ce sont les perspectives mêmes de développement du royaume qui sont ainsi menacées.
Les plus hautes autorités sont parfaitement conscientes de la problématique et une stratégie réadaptée a été élaborée pour y faire face.
Sans entrer dans le détail des infrastructures à ériger et des techniques de mobilisation des eaux non-conventionnelles, la nouvelle approche pour s’attaquer au problème exige l’implémentation d’une culture de l’utilisation des ressources hydriques.
Celle-ci doit être présentée aux citoyens plus comme une évolution socioculturelle qu’une contrainte dictée par la rareté, même si c’est bien le cas.
Les plus grandes civilisations du Moyen Orient, une région du monde réputée pour ses vastes surfaces arides, sont le fruit d’une ingénierie de mobilisation des rares d’une grande sophistication par rapport à l’époque antique.
Au Maroc même, les techniques traditionnelles de mobilisation et de répartition des eaux ont forgé le mode de vie et l’identité de larges pans de la population vivant dans les zones peu favorisées par la pluviométrie.
L’essor démographique et le développement économique sont, toutefois, tels que le recours à de nouvelles approches dans la mobilisation et la bonne allocation des ressources hydriques devraient profondément bouleverser la conception que l’on se fait de cette denrée très prisée qu’est l’eau.
Dessinez une goutte d’eau et priez pour que le ciel n’en soit pas avare. Mais il y a encore mieux à faire : allouer rationnellement le peu dont on dispose.
Maintenir le cap de ses choix stratégiques dans un contexte géopolitique mouvant est l’un des défis auxquels le Maroc est actuellement confronté.
Malgré la guerre en Ukraine, la diplomatie marocaine a, jusqu’à présent, réussi le tour de force de garder de bonnes relations avec les Etats-Unis, sans pour autant gâcher celles avec la Russie et ambitionne également de les amplifier avec la Chine.
Il reste, bien entendu, à gérer le brouillon voisin de l’Est, dont l’obsession anti-marocaine se traduit pas une indécente dilapidation de ressources. Il suffit, donc, de ne pas déranger la junte au pouvoir à Alger dans ses efforts d’autodestruction.
Dans les camps de Tindouf, la cohabitation entre Sahraouis originaires des provinces du Sud du Maroc et ceux issus des pays voisins devient chaque jour plus problématique, se traduisant par des manifestations et des affrontements qui présagent d’une prochaine implosion du polisario.
Les drones des Forces Royales Air maintiennent la température dans les camps à un niveau assez élevé pour discréditer définitivement les marionnettes d’Alger à la tête du mouvement séparatiste.
La culture de prédation qui anime les dirigeants à Alger et Tindouf agit tel un cancer qui ronge les fondements de leurs systèmes de gouvernance.
L’autre grand défi auquel est actuellement confronté le Maroc est celui, interne, du stress hydrique. Avec quelques 600 m3 par an et par habitant, un chiffre appelé à baisser encore plus avec le temps, ce sont les perspectives mêmes de développement du royaume qui sont ainsi menacées.
Les plus hautes autorités sont parfaitement conscientes de la problématique et une stratégie réadaptée a été élaborée pour y faire face.
Sans entrer dans le détail des infrastructures à ériger et des techniques de mobilisation des eaux non-conventionnelles, la nouvelle approche pour s’attaquer au problème exige l’implémentation d’une culture de l’utilisation des ressources hydriques.
Celle-ci doit être présentée aux citoyens plus comme une évolution socioculturelle qu’une contrainte dictée par la rareté, même si c’est bien le cas.
Les plus grandes civilisations du Moyen Orient, une région du monde réputée pour ses vastes surfaces arides, sont le fruit d’une ingénierie de mobilisation des rares d’une grande sophistication par rapport à l’époque antique.
Au Maroc même, les techniques traditionnelles de mobilisation et de répartition des eaux ont forgé le mode de vie et l’identité de larges pans de la population vivant dans les zones peu favorisées par la pluviométrie.
L’essor démographique et le développement économique sont, toutefois, tels que le recours à de nouvelles approches dans la mobilisation et la bonne allocation des ressources hydriques devraient profondément bouleverser la conception que l’on se fait de cette denrée très prisée qu’est l’eau.
Dessinez une goutte d’eau et priez pour que le ciel n’en soit pas avare. Mais il y a encore mieux à faire : allouer rationnellement le peu dont on dispose.