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Edito de Hafid Fassi Fihri : Des vies à reconstruire
Il est absolument nécessaire et urgent que la mort de trois mille marocains serve à quelque chose !
Face à l'ampleur des dégâts et des conséquences tragiques de cette catastrophe , le Maroc est toujours debout , et sous l'impulsion du Souverain les autorités et les marocains se mobilisent à tous les niveaux , et les convois humanitaires et d'aides affluent de toutes les régions et de la part également des marocains du Monde.
La Terre a tremblé et a fait bougé le Maroc tout entier ou presque..
Alors que le Maroc panse ses blessures, comptabilise les victimes et les blessés, et les dizaines de milliers de rescapés dans la plus profonde des détresses ,qui ont tout perdu, qui n'ont plus rien , ni toit ni ressources , à l'heure des bilans il faudra absolument admettre que les populations sinistrées ont longtemps été victimes de négligences flagrantes dont le prix a été trop lourd à payer .
Effectivement, si les régions concernées sont des zones sismiques avec des failles de trente mètres à certains endroits, rien n'a été fait en matière de prévention et d'aménagement et ce facteur n'a été pris en compte par aucune autorité.
Alors , catastrophe naturelle oui sans fatalisme aucun, mais comment se fait -il que le fait qu'il s'agisse d'une zone sismique ait été longtemps ignoré tant par les autorités locales que par les scientifiques et les experts dont le silence est absolument scandaleux!?
Pour le reste, face à l'urgence de reloger tous les sinistrés à l'approche de l'hiver et du froid et des neiges , les chemins de la reconstruction seront compliqués et devront faire l'objet d'un effort national de très longue haleine.
Il s'agit de reconstruire sur de nouvelles bases en prévision de séismes à venir, mettre en place les conditions d'une économie locale circulaire et solidaire , prendre en charge les familles en détresse, et surtout les enfants qui ont perdu leurs familles.
Le plus dur et le plus important, sera de corriger en quelques mois ce qui n'a pas été fait durant les cinquante dernières années car aujourd'hui le séisme a révélé à qui en douterait encore que ces régions souffrent d'une insoutenable vulnérabilité sociale et économique.
Oui , ces régions ne sont pas inutiles !
Et c'est justement pour cela que la mort de ces trois mille marocains devra absolument servir à quelque-chose.
Par Hafid Fassi Fihri
Face à l'ampleur des dégâts et des conséquences tragiques de cette catastrophe , le Maroc est toujours debout , et sous l'impulsion du Souverain les autorités et les marocains se mobilisent à tous les niveaux , et les convois humanitaires et d'aides affluent de toutes les régions et de la part également des marocains du Monde.
La Terre a tremblé et a fait bougé le Maroc tout entier ou presque..
Alors que le Maroc panse ses blessures, comptabilise les victimes et les blessés, et les dizaines de milliers de rescapés dans la plus profonde des détresses ,qui ont tout perdu, qui n'ont plus rien , ni toit ni ressources , à l'heure des bilans il faudra absolument admettre que les populations sinistrées ont longtemps été victimes de négligences flagrantes dont le prix a été trop lourd à payer .
Effectivement, si les régions concernées sont des zones sismiques avec des failles de trente mètres à certains endroits, rien n'a été fait en matière de prévention et d'aménagement et ce facteur n'a été pris en compte par aucune autorité.
Alors , catastrophe naturelle oui sans fatalisme aucun, mais comment se fait -il que le fait qu'il s'agisse d'une zone sismique ait été longtemps ignoré tant par les autorités locales que par les scientifiques et les experts dont le silence est absolument scandaleux!?
Pour le reste, face à l'urgence de reloger tous les sinistrés à l'approche de l'hiver et du froid et des neiges , les chemins de la reconstruction seront compliqués et devront faire l'objet d'un effort national de très longue haleine.
Il s'agit de reconstruire sur de nouvelles bases en prévision de séismes à venir, mettre en place les conditions d'une économie locale circulaire et solidaire , prendre en charge les familles en détresse, et surtout les enfants qui ont perdu leurs familles.
Le plus dur et le plus important, sera de corriger en quelques mois ce qui n'a pas été fait durant les cinquante dernières années car aujourd'hui le séisme a révélé à qui en douterait encore que ces régions souffrent d'une insoutenable vulnérabilité sociale et économique.
Oui , ces régions ne sont pas inutiles !
Et c'est justement pour cela que la mort de ces trois mille marocains devra absolument servir à quelque-chose.
Par Hafid Fassi Fihri