Un cadre qui ne peut être approché ,en dehors de la situation économique ayant prévalu au premier semestre et de celle à venir.
C’est d’ailleurs ce qui fait que, partant d’un certain nombre d’indicateurs, dont, entre autres, une campagne agricole tranchant nettement avec la production réalisée durant deux années successives de sécheresse et une inflation maîtrisable en deçà de 1 %, l’Argentier du Royaume situe le taux de croissance de l’économie nationale, au terme de cette année, aux alentours de 5,6 %, en nette rupture avec la récession de 6,3 % observée une année auparavant.
Toujours est-il que le déficit budgétaire dépasserait de 0,5 % du PIB les prévisions, initialement, retenues en ce sens et devrait atteindre 77,8 MMDH, soit 6,7 % du PIB.
Presque ce même taux est retenu par le HCP qui, dans le cadre de son Budget économique exploratoire, évoque un rebond de 5,8 % en 2021. Et ce, suite à l’évolution probable d’un certain nombre d’indicateurs dont une augmentation de 5,6 % des impôts et taxes sur les produits nets de subventions, une production céréalière en hausse de 206 % par rapport à la campagne précédente et une croissance des activités non-agricoles qui, sous l’effet de base afficheraient une croissance positive de l’ordre de 4,1 % contre une baisse de 6 % enregistrée en 2020.
Des priorités à prendre en considération
Au titre de l'exercice 2022, le HCP table sur une poursuite de rétablissement de l’économie nationale dans la mesure où le Produit Intérieur Brut devrait enregistrer un taux de croissance de l’ordre de 2,9 % sur fond d’une poursuite de la tendance haussière du taux d’endettement du Trésor passant de 76,4 % du PIB en 2020, à 77,3 % en 2021 puis à 79 % en 2022.
Du côté du département des Finances, l’on table, au titre de la même année, sur un taux de 3,2 % sur fond d’un certain nombre de priorités à prendre en considération dont la consolidation de la relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public, le renforcement des mécanismes de gouvernance…
Du côté du département des Finances, l’on table, au titre de la même année, sur un taux de 3,2 % sur fond d’un certain nombre de priorités à prendre en considération dont la consolidation de la relance de l’économie nationale, le renforcement des mécanismes d’intégration et de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public, le renforcement des mécanismes de gouvernance…
Programmation de crédits supplémentaires
Ces priorités nécessitent de donner suite aux défis liés à l’élaboration du Projet du Budget 2022, dont un surplus de dépenses moyennant la programmation de crédits supplémentaires d’environ 21 milliards de dirhams.
Tels que déclinés dans le cadre de ce projet de Budget, ces coûts additionnels incluant une augmentation des dépenses des fonctionnaires de 6,5 milliards de dirhams (MMDH) et celles de compensation de +3,5 MMDH. En plus de de la généralisation de la protection sociale (8,4 MMDH), de la réforme des secteurs de l'Éducation et de la Santé (1,8 MMDH), ainsi que de la consolidation des projets d'investissement en cours de réalisation (800 millions de dirhams).
Tels que déclinés dans le cadre de ce projet de Budget, ces coûts additionnels incluant une augmentation des dépenses des fonctionnaires de 6,5 milliards de dirhams (MMDH) et celles de compensation de +3,5 MMDH. En plus de de la généralisation de la protection sociale (8,4 MMDH), de la réforme des secteurs de l'Éducation et de la Santé (1,8 MMDH), ainsi que de la consolidation des projets d'investissement en cours de réalisation (800 millions de dirhams).