La procureure espagnole Marta Durantez Gil a affirmé mercredi, lors du procès de l'ex-président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales, qu'il ne faisait "aucun doute" que le baiser imposé à Jenni Hermoso en 2023 était "non consensuel".
Ce dernier est poursuivi pour agression sexuelle après avoir embrassé Hermoso sans son consentement lors de la remise des médailles de la Coupe du monde féminine en Australie, ainsi que pour coercition, ayant tenté de la persuader de minimiser l’incident.
Tandis qu’Hermoso affirme n’avoir jamais consenti à ce geste, Rubiales rejette les accusations, soutenant qu’il s’agissait d’un acte mutuel.
Le scandale international déclenché par cette affaire a conduit Rubiales à une démission forcée et a mis en lumière la culture machiste et le sexisme dans le sport. Les procureurs réclament une peine d’un an de prison pour l’agression sexuelle et 18 mois pour coercition, soit un total de deux ans et demi.
Aux côtés de Rubiales, l’ancien sélectionneur de l’équipe féminine, Jorge Vilda, ainsi que deux ex-responsables de la fédération, sont également accusés d’avoir exercé des pressions sur Hermoso. Les procureurs demandent 18 mois de prison à leur encontre.
Ce procès très médiatisé, ouvert le 3 février à l’Audience nationale de San Fernando de Henares, près de Madrid, devrait s’achever jeudi.
"Il s’agissait d’un baiser non désiré : après l’examen des faits lors du procès, il n’existe aucun doute, ou du moins pas de doute raisonnable suffisant", a-t-elle déclaré devant le tribunal, tout en réitérant sa demande de deux ans et demi de prison pour Rubiales.
Ce dernier est poursuivi pour agression sexuelle après avoir embrassé Hermoso sans son consentement lors de la remise des médailles de la Coupe du monde féminine en Australie, ainsi que pour coercition, ayant tenté de la persuader de minimiser l’incident.
Tandis qu’Hermoso affirme n’avoir jamais consenti à ce geste, Rubiales rejette les accusations, soutenant qu’il s’agissait d’un acte mutuel.
Le scandale international déclenché par cette affaire a conduit Rubiales à une démission forcée et a mis en lumière la culture machiste et le sexisme dans le sport. Les procureurs réclament une peine d’un an de prison pour l’agression sexuelle et 18 mois pour coercition, soit un total de deux ans et demi.
Aux côtés de Rubiales, l’ancien sélectionneur de l’équipe féminine, Jorge Vilda, ainsi que deux ex-responsables de la fédération, sont également accusés d’avoir exercé des pressions sur Hermoso. Les procureurs demandent 18 mois de prison à leur encontre.
Ce procès très médiatisé, ouvert le 3 février à l’Audience nationale de San Fernando de Henares, près de Madrid, devrait s’achever jeudi.