« La problématique de la mémoire, de sa préservation et de sa transmission aux nouvelles générations, sont apparues comme constituant un enjeu majeur pour l’apaisement de nos sociétés et pour le renforcement de leurs aptitudes à l’ouverture et à l’altérité ».
Selon cet angle de vision ont été impliquées, lors de ce wébinaire, la Fondation Mémoires pour l’Avenir (FMA) ainsi que l’institution marocaine “Archives du Maroc”, pour repenser et renouer avec la mémoire des « Rencontres Internationales » qui se sont tenues dans le Monastère bénédictin de Toumliline, de 1956 à 1966.
Ces premiers débats œcuméniques et inter-religieux constituèrent des espaces d’échanges et de formation citoyenne, dans une Afrique alors en voie de décolonisation.
L’ouverture à l’altérité est aussi un moyen de préservation et de transmission d’une mémoire collective
La Rabita des Oulémas est partie à la redécouverte et à la reconstitution des trajectoires de milliers de personnes, d’horizons, de croyances, de philosophies et d’opinions politiques diverses. Cette mémoire est rassemblée dans un lieu éminemment chrétien, dans un Maroc pluriel et dont l’identité s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen.
Les jeunes ont besoin de repères
Cette synergie multidisciplinaire espère que cette initiative interreligieuse pionnière, puisse, avec l’engagement de jeunes leaders, réinventer un débat citoyen responsable et devenir précurseur, pour mobiliser positivement des jeunes souvent en quête de repères. Une consultation rajeunie qui pourrait ouvrir la voie à d’autres perspectives contemporaines, selon des idées nouvelles, propres aux jeunes.
Selon cet angle de vision ont été impliquées, lors de ce wébinaire, la Fondation Mémoires pour l’Avenir (FMA) ainsi que l’institution marocaine “Archives du Maroc”, pour repenser et renouer avec la mémoire des « Rencontres Internationales » qui se sont tenues dans le Monastère bénédictin de Toumliline, de 1956 à 1966.
Ces premiers débats œcuméniques et inter-religieux constituèrent des espaces d’échanges et de formation citoyenne, dans une Afrique alors en voie de décolonisation.
L’ouverture à l’altérité est aussi un moyen de préservation et de transmission d’une mémoire collective
La Rabita des Oulémas est partie à la redécouverte et à la reconstitution des trajectoires de milliers de personnes, d’horizons, de croyances, de philosophies et d’opinions politiques diverses. Cette mémoire est rassemblée dans un lieu éminemment chrétien, dans un Maroc pluriel et dont l’identité s’est nourrie et enrichie de ses affluents africain, andalou, hébraïque et méditerranéen.
Les jeunes ont besoin de repères
Cette synergie multidisciplinaire espère que cette initiative interreligieuse pionnière, puisse, avec l’engagement de jeunes leaders, réinventer un débat citoyen responsable et devenir précurseur, pour mobiliser positivement des jeunes souvent en quête de repères. Une consultation rajeunie qui pourrait ouvrir la voie à d’autres perspectives contemporaines, selon des idées nouvelles, propres aux jeunes.
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La préservation et la transmission de la mémoire pour ancrer l’altérité est liée à l’anthropologie des droits de l’homme
Dans son intervention lors de ce wébinaire international, Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil National des Droits de l'Homme a tout d’abord parlé de l’expérience de Toumliline, qui n’est autre qu’une école et un modèle d’inspiration pour ce qui est du développement d’un « prototype » non-institutionnel de dialogue interculturel. Cet espace a permis la construction d’une mémoire collective où le débat, autour des croyances, est pluriel.
Toumliline, une commune rurale située dans la région de Sous-Massa appartenant à la province de Taroudant, acquiert le qualificatif de mémoire universelle. Elle reflétait, dans le temps, un vrai engagement des hommes et des femmes, dans la démarche universelle de construction du concept même de l’Altérité.
La question de la préservation et de la transmission de la mémoire pour ancrer l’altérité soulève des questionnements profonds liés à l’anthropologie des droits de l’homme.
« L’Universalité des droits de l’Homme est fondée sur l’Histoire d’un consensus des différentes cultures et civilisations, élaboré, afin de préserver, ce qui se trouve au centre de toute identité : l’Humain ». Et sa consolidation renvoie au phénomène d’inter-culturalité, domaine qui, de nos jours, fait l’objet de tensions d’ordre identitaires, au renfermement à l’extrémisme violent et à la diffusion rapide des discours d’incitation à la haine, notamment à travers les Nouvelles technologies ».
Le concept Droit de l’Homme se conçoit dans l’idée que l’humain n’est ni seul au monde ni au centre du monde. Aussi, le concept de l’altérité ou l’acceptation de l’autre se construit dans le cadre du droit, du devoir et de la responsabilité. Un devoir envers l’autre qui défie les catégories identitaires. C’est cet esprit « de l’autre que les visionnaires de Toumiline avaient compris et en ont fait leur message identitaire.
Au final, pour Mme Bouayach « L’autre ce n’est pas seulement moi, l’autre c’est l’autre, et il est chez lui. La fraternité n’est pas seulement un devoir mais une responsabilité et un plaisir ».
N’est –ce pas là ce que veut véritablement dire :
« Etre Marocain et Marocaine » ?
La conférence virtuelle a connu la participation du Président de la Rabita Mohammedia des Oulémas M. Ahmed Abbadi, de l’ambassadeur des Etats Unis à Rabat, de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Oslo et Présidente de la Fondation Mémoires pour l’Avenir et Archives du Maroc ainsi que du Directeur des Archives du Maroc.
Bouteina BENNANI