Le premier Clasico de la saison, entre le Barça et le Real, est toujours un moment fort du début de saison dans le monde du football. C’est le match le plus important et le plus suivi après les finales de la Coupe du Monde de football et de la Ligue des Champions. Il devance largement, en notoriété, la finale de la Coupe d’Angleterre, les derbies Milan-Inter, les confrontations Manchester United-Liverpool ou les matchs Bayern-Ajax de la belle époque de la rivalité Beckenbauer-Cruyff. Par contre sur le plan local, au Maroc le derby Wydad-Raja est intouchable.
Ce n’est pas un hasard, ce sont les clubs les plus populaires et les plus clivants du monde. Ils sont suivis par des millions de supporters et une multitude d’associations de supporters. Ces associations, connues sous le nom de Peñas, ça se prononce « pénya », sont au nombre de 2750 dans le monde pour Barcelone et 2267 pour le Real Madrid. Elles ont pour vocation de rassembler les supporters autour d’écrans télévisions, organiser des déplacements à Madrid ou Barcelone pour supporter leur club favori sur site et lancer des actions sociales, pour certaines d’entre elles, en faveur des plus démunis et défavorisés de la société afin de donner une assise sociale à leurs clubs respectifs.
Ce sont également les clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux. Selon les données de l’observateur du football du 14 juin 2023 le Real Madrid dispose du plus grand nombre d’abonnés avec 362 millions de followers devant Barcelone 342 millions, tous deux sont loin devant Manchester United en troisième position avec 206 millions.
La rivalité entre les deux clubs est multiforme, historique, politique et même dans l’identité de jeu. Le Real Madrid a longtemps été considéré comme un club riche ayant une proximité douteuse avec le pouvoir, notamment à l’époque du règne de feu Franco, tandis que Barcelone serait proche des milieux populaires et défavorisés. Pourtant Madrid et Barcelone faisaient parties des mêmes zones opposées aux nationalistes franquistes durant la guerre civile 1936-1939. D’ailleurs le Président du Real, à l’époque, M. Rafael Sanchez Guerre était le S.G. de la Présidence de la République Espagnole. Au plus haut de la domination du Général Franco entre 1943 et 1953, le Real n’a obtenu que deux Coupes du Roi, c’est le Barça et l’Atletic Bilbao qui glanaient tous les titres. La Catalogne est par ailleurs la région la plus riche d’Espagne loin devant la Castille de Madrid.
Sur le plan de la philosophie de jeu, Barça est identifié, surtout depuis 1973, comme un fief du beau jeu et du jeu offensif. Le Real est considéré comme l’adepte d’un jeu direct basé sur les contre-attaques. C’est bien entendu une caricature dans laquelle se retrouvent bien des supporters des deux clubs.
Mais c’est au niveau de l’arbitrage que s’exprime le mieux les rivalités entre les deux clubs au milieu de polémiques entretenues par les médias, les supporters et les acteurs du Clasico.
L’affaire «Negreira» qui plombe la communication du Barça depuis quelques mois déjà, vient de rebondir avec la suspension de la juge en charge du dossier. Elle est soumise à une enquête administrative pour connaître les raisons pour lesquelles elle a retardé le dossier et surtout omis de révéler que son compagnon était un proche fournisseur du Président Laporta. Ce dernier n’a pas tardé à réagir en accusant «le madridisme sociologique» en poste dans les administrations à Madrid de vouloir salir son club. Il a pris soin cette fois d’éviter d’associer le Real à ce supposé complot.
Real et Barça n’ont jamais cessé de se rejeter la balle en s’accusant mutuellement de bénéficier d’erreurs d’arbitrages. Il est vrai que l’arbitrage en Espagne pose problème. C’est probablement la raison pour laquelle Gil Manzano considéré comme le meilleur arbitre espagnol par l’UEFA, a été désigné pour arbitrer le match de samedi. Il a arbitré 21 matchs de Ligue des Champions, un record pour les arbitres espagnols en activité. Cela n’a pas empêché les polémiques, au Barça, on lui reproche l’expulsion sévère de Suarez lors d’un Clasico, et celle de Messi en Supercoupe d’Espagne. Il avait pourtant consulté les images de la VAR avant d’adresser le carton rouge. Au Real, ce sont les trois pénaltys sifflés en faveur de Valence qui suscitent les commentaires. Real Madrid TV, la télé officielle du club madrilène, poste très régulièrement des phases de jeu avec des contenus agrémentées de décisions incomprises. Barça peut aussi se sentir lésé. Lors du dernier match contre Séville, Bellingham, le meilleur joueur du Real depuis le début de la saison, aurait pu écoper d’un carton synonyme d’une suspension pour le Clasico. Xavi, l’entraineur du Barça, n’a pas manqué de le rappeler en conférence de presse.
Pourtant Real et Barça sont tenus à rester solidaires. Ils sont associés dans le projet de Super League dont le sort est entre les mains de la justice. Les liens entre le Président Laporta et son homologue Perez sont corrects. Ils savent que leur rivalité stimule l’émulation entre leurs clubs. Elle est source de progrès et de développement pour les deux parties. Mais ils ne sont jamais à l’abri d’une polémique. La dernière concerne un tweet d’un membre du comité Directeur du Barça qui s’est attaqué à Vinicuis, traité de clown, il l’a retiré depuis. Du coup Perez n’ira peut-être pas à Barcelone pour cette première de la saison. Les joueurs des 2 équipes y seront. Ils sont au top de leurs formes, quasi qualifié en 1/8ème de LDC après 3 victoires. Ça promet un excellent Clasico, bien pimenté pour le bonheur du public et des polémistes qui s’en donneront à cœur joie.
Ce n’est pas un hasard, ce sont les clubs les plus populaires et les plus clivants du monde. Ils sont suivis par des millions de supporters et une multitude d’associations de supporters. Ces associations, connues sous le nom de Peñas, ça se prononce « pénya », sont au nombre de 2750 dans le monde pour Barcelone et 2267 pour le Real Madrid. Elles ont pour vocation de rassembler les supporters autour d’écrans télévisions, organiser des déplacements à Madrid ou Barcelone pour supporter leur club favori sur site et lancer des actions sociales, pour certaines d’entre elles, en faveur des plus démunis et défavorisés de la société afin de donner une assise sociale à leurs clubs respectifs.
Ce sont également les clubs les plus suivis sur les réseaux sociaux. Selon les données de l’observateur du football du 14 juin 2023 le Real Madrid dispose du plus grand nombre d’abonnés avec 362 millions de followers devant Barcelone 342 millions, tous deux sont loin devant Manchester United en troisième position avec 206 millions.
La rivalité entre les deux clubs est multiforme, historique, politique et même dans l’identité de jeu. Le Real Madrid a longtemps été considéré comme un club riche ayant une proximité douteuse avec le pouvoir, notamment à l’époque du règne de feu Franco, tandis que Barcelone serait proche des milieux populaires et défavorisés. Pourtant Madrid et Barcelone faisaient parties des mêmes zones opposées aux nationalistes franquistes durant la guerre civile 1936-1939. D’ailleurs le Président du Real, à l’époque, M. Rafael Sanchez Guerre était le S.G. de la Présidence de la République Espagnole. Au plus haut de la domination du Général Franco entre 1943 et 1953, le Real n’a obtenu que deux Coupes du Roi, c’est le Barça et l’Atletic Bilbao qui glanaient tous les titres. La Catalogne est par ailleurs la région la plus riche d’Espagne loin devant la Castille de Madrid.
Sur le plan de la philosophie de jeu, Barça est identifié, surtout depuis 1973, comme un fief du beau jeu et du jeu offensif. Le Real est considéré comme l’adepte d’un jeu direct basé sur les contre-attaques. C’est bien entendu une caricature dans laquelle se retrouvent bien des supporters des deux clubs.
Mais c’est au niveau de l’arbitrage que s’exprime le mieux les rivalités entre les deux clubs au milieu de polémiques entretenues par les médias, les supporters et les acteurs du Clasico.
L’affaire «Negreira» qui plombe la communication du Barça depuis quelques mois déjà, vient de rebondir avec la suspension de la juge en charge du dossier. Elle est soumise à une enquête administrative pour connaître les raisons pour lesquelles elle a retardé le dossier et surtout omis de révéler que son compagnon était un proche fournisseur du Président Laporta. Ce dernier n’a pas tardé à réagir en accusant «le madridisme sociologique» en poste dans les administrations à Madrid de vouloir salir son club. Il a pris soin cette fois d’éviter d’associer le Real à ce supposé complot.
Real et Barça n’ont jamais cessé de se rejeter la balle en s’accusant mutuellement de bénéficier d’erreurs d’arbitrages. Il est vrai que l’arbitrage en Espagne pose problème. C’est probablement la raison pour laquelle Gil Manzano considéré comme le meilleur arbitre espagnol par l’UEFA, a été désigné pour arbitrer le match de samedi. Il a arbitré 21 matchs de Ligue des Champions, un record pour les arbitres espagnols en activité. Cela n’a pas empêché les polémiques, au Barça, on lui reproche l’expulsion sévère de Suarez lors d’un Clasico, et celle de Messi en Supercoupe d’Espagne. Il avait pourtant consulté les images de la VAR avant d’adresser le carton rouge. Au Real, ce sont les trois pénaltys sifflés en faveur de Valence qui suscitent les commentaires. Real Madrid TV, la télé officielle du club madrilène, poste très régulièrement des phases de jeu avec des contenus agrémentées de décisions incomprises. Barça peut aussi se sentir lésé. Lors du dernier match contre Séville, Bellingham, le meilleur joueur du Real depuis le début de la saison, aurait pu écoper d’un carton synonyme d’une suspension pour le Clasico. Xavi, l’entraineur du Barça, n’a pas manqué de le rappeler en conférence de presse.
Pourtant Real et Barça sont tenus à rester solidaires. Ils sont associés dans le projet de Super League dont le sort est entre les mains de la justice. Les liens entre le Président Laporta et son homologue Perez sont corrects. Ils savent que leur rivalité stimule l’émulation entre leurs clubs. Elle est source de progrès et de développement pour les deux parties. Mais ils ne sont jamais à l’abri d’une polémique. La dernière concerne un tweet d’un membre du comité Directeur du Barça qui s’est attaqué à Vinicuis, traité de clown, il l’a retiré depuis. Du coup Perez n’ira peut-être pas à Barcelone pour cette première de la saison. Les joueurs des 2 équipes y seront. Ils sont au top de leurs formes, quasi qualifié en 1/8ème de LDC après 3 victoires. Ça promet un excellent Clasico, bien pimenté pour le bonheur du public et des polémistes qui s’en donneront à cœur joie.