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Recompter à la baisse les prix du carburant est aussi ardu que de quarrer un cercle avec une règle et un compas. Mais il fallait bien se livrer à un tel exercice puisqu’il n’est pas très apprécié par le peuple d’adapter uniquement à la hausse les dits prix aux cours du pétrole brut sur les marchés, ce qui fait se fait, évidemment, plus volontiers.
En l’absence d’informations de sources officielles, la rumeur, comme d’habitude, prend naturellement le relais. C’est des bords de la Seine qu’est parvenu, au Maroc, l’écho d’un hypothétique prochain remaniement ministériel.
Les plus âgés se rappelleront de l’époque ou l’on écoutait la chaîne radio « France Inter » pour s’informer sur ce qui se passait dans notre pays. Les temps changent, certaines (mauvaises) habitudes persistent, pourtant.
Si les prédictions politiques sont aléatoires, la réalité palpable, par contre, frappe effectivement à la porte. Nos barrages sont presque aux trois quarts vides et des mesures ont été prises pour rationnaliser la demande.
En 2019, les ressources hydriques disponibles s’élevaient à 650 m3/habitant/an. C’est la pénurie d’eau. Ce volume pourrait baisser jusqu’à 500m3, en 2030. Le royaume se retrouverait alors en situation de rareté de l’eau.
Pénurie d’eau, cherté de l’énergie, voilà autant d’entraves physiques à tout modèle de développement. Mais plus urgent, encore, la cherté du coût de la vie, avec la prochaine apparition du trou noir de la rentrée scolaire.
Pour le commun des citoyens, toutes les explications sur l’inflation importée, le maintien du taux directeur de la banque centrale au même niveau, pour ne pas brider la croissance, toutes ces « élucubrations » d’économistes ne remplissent pas le panier de la ménagère. Ni le cartable de l’écolier.
En fait de croissance, combien de postes d’emploi crées par point gagné du Pib ? Pourquoi l’ascendeur social est-il toujours en panne ?
C’est à la classe politique d’apaiser les inquiétudes et d’alimenter l’espoir des Marocains, en ces temps difficiles de graves crises géopolitiques internationales, de pressions sur les marchés de l’énergie et de craintes de pénuries alimentaires.
D’où l’appel du Roi, lors du discours du trône : « En dépit d’une conjoncture internationale fluctuante, nous devons néanmoins rester optimistes et nous focaliser sur nos atouts ».
En l’absence d’informations de sources officielles, la rumeur, comme d’habitude, prend naturellement le relais. C’est des bords de la Seine qu’est parvenu, au Maroc, l’écho d’un hypothétique prochain remaniement ministériel.
Les plus âgés se rappelleront de l’époque ou l’on écoutait la chaîne radio « France Inter » pour s’informer sur ce qui se passait dans notre pays. Les temps changent, certaines (mauvaises) habitudes persistent, pourtant.
Si les prédictions politiques sont aléatoires, la réalité palpable, par contre, frappe effectivement à la porte. Nos barrages sont presque aux trois quarts vides et des mesures ont été prises pour rationnaliser la demande.
En 2019, les ressources hydriques disponibles s’élevaient à 650 m3/habitant/an. C’est la pénurie d’eau. Ce volume pourrait baisser jusqu’à 500m3, en 2030. Le royaume se retrouverait alors en situation de rareté de l’eau.
Pénurie d’eau, cherté de l’énergie, voilà autant d’entraves physiques à tout modèle de développement. Mais plus urgent, encore, la cherté du coût de la vie, avec la prochaine apparition du trou noir de la rentrée scolaire.
Pour le commun des citoyens, toutes les explications sur l’inflation importée, le maintien du taux directeur de la banque centrale au même niveau, pour ne pas brider la croissance, toutes ces « élucubrations » d’économistes ne remplissent pas le panier de la ménagère. Ni le cartable de l’écolier.
En fait de croissance, combien de postes d’emploi crées par point gagné du Pib ? Pourquoi l’ascendeur social est-il toujours en panne ?
C’est à la classe politique d’apaiser les inquiétudes et d’alimenter l’espoir des Marocains, en ces temps difficiles de graves crises géopolitiques internationales, de pressions sur les marchés de l’énergie et de craintes de pénuries alimentaires.
D’où l’appel du Roi, lors du discours du trône : « En dépit d’une conjoncture internationale fluctuante, nous devons néanmoins rester optimistes et nous focaliser sur nos atouts ».