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Par Pr Aziza Benkirane
Carte d’Identité marocaine en 1935
Mais selon le Général De Gaulle « L’Histoire ne s’écrit pas avec des vérités » . Bien sûr que non, pas dans l’occident terroriste, surtout quand c’est la France qui l’écrit.
En 1959, le Roi du Maroc, Mohamed V, s’oppose au projet d’essais nucléaires français à Reggane (journal Le Monde du 17/08/1959) situé à 30 Km de Figuig et, après avoir adressé à la France 3 notes verbales et une mise en garde entre le 21/02/59 et le 17/07/1959, il inscrit la question au Nations Unis, avec l’appui de la Ligue Arabe.
Une correspondance s’en suit entre le Général De Gaulle et le roi Mohamed V. De Gaulle l’informe le 31 mars 1960, d’un deuxième essai, moins puissant, et que « toutes les précautions avaient été prises afin que les retombées radioactives ne présentent aucun danger pour les populations ».
Le 19 avril, Mohamed V lui répond qu’il « réprouvait » et « condamnait » ces essais nucléaires qui étaient non seulement « dangereux pour l’humanité toute entière », mais qu’en outre, ils « se déroulent dans des régions habitées, et sur un territoire que Nous considérons comme partie intégrante de Notre Royaume ».
Alors De Gaulle, qui tenait tant à acquérir l’arme nucléaire, procède, avant d’octroyer l’indépendance à ce pays, en 1962, à un coup d’état dans les rangs du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), pour éliminer Ferhat Abbas qui avait signé un accord avec le roi du Maroc.
En marge des négociations d’Evian, une annexe secrète, confidentielle est signée, loin de tout protocole et de toute présence médiatique (Le président Macron reprendra cette habitude) : le Général promet à l’Algérie de lui donner le Sahara Oriental marocain, contre la possibilité d’y continuer durant 5 ans les essais nucléaires à Reggane et In Ekker, les tirs d’armes chimiques et bactériologiques à Colomb-Béchar (futur B2-Nammous), et enfin la balistique et les fusées spatiales à Hammaguir (Jeune Afrique du 26 mars 2013).
On sait que la décolonisation française a créé à chaque pays des conflits frontaliers, « pour les aider à s’entretuer » comme disait le Général (C’était De Gaulle, de Alain Peyrefitte). Ainsi, l’armée française, toujours présente en Algérie en 1963, parvient quasiment à annuler le bénéfice de la victoire marocaine durant la guerre des sables.
Voilà donc l’histoire des territoires marocains prétendus libérés par le sang des martyrs algériens.
Mais ce n’est pas tout. Les métastases cérébrales de Boumédiane, alliées aux ruses de Kadafi, créent en 1975, après la marche verte, un caillou dans la babouche du Maroc, le Polisario. La France avait besoin de prolonger ses essais aussi bien nucléaires, que chimiques et biologiques jusqu’en 1978, (16 ans après l’indépendance de l’Algérie !).
Un deuxième accord secret est donc passé entre le président Boumédiane, et le Machiavélique Général, le 27 mai 1967.
Et une nouvelle prorogation survient encore cinq ans plus tard, en 1972, B2-Namous n’est démantelé qu’en 1978.
Quelle était la contrepartie secrète de la France cette fois-ci ? Le soutien ou la planification du caillou dans la babouche ?
Il est à parier qu’elle concernait le Maroc, pour répondre à l’obsession du « Hagrouna Elmaroc ».
En 1959, le Roi du Maroc, Mohamed V, s’oppose au projet d’essais nucléaires français à Reggane (journal Le Monde du 17/08/1959) situé à 30 Km de Figuig et, après avoir adressé à la France 3 notes verbales et une mise en garde entre le 21/02/59 et le 17/07/1959, il inscrit la question au Nations Unis, avec l’appui de la Ligue Arabe.
Une correspondance s’en suit entre le Général De Gaulle et le roi Mohamed V. De Gaulle l’informe le 31 mars 1960, d’un deuxième essai, moins puissant, et que « toutes les précautions avaient été prises afin que les retombées radioactives ne présentent aucun danger pour les populations ».
Le 19 avril, Mohamed V lui répond qu’il « réprouvait » et « condamnait » ces essais nucléaires qui étaient non seulement « dangereux pour l’humanité toute entière », mais qu’en outre, ils « se déroulent dans des régions habitées, et sur un territoire que Nous considérons comme partie intégrante de Notre Royaume ».
Alors De Gaulle, qui tenait tant à acquérir l’arme nucléaire, procède, avant d’octroyer l’indépendance à ce pays, en 1962, à un coup d’état dans les rangs du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA), pour éliminer Ferhat Abbas qui avait signé un accord avec le roi du Maroc.
En marge des négociations d’Evian, une annexe secrète, confidentielle est signée, loin de tout protocole et de toute présence médiatique (Le président Macron reprendra cette habitude) : le Général promet à l’Algérie de lui donner le Sahara Oriental marocain, contre la possibilité d’y continuer durant 5 ans les essais nucléaires à Reggane et In Ekker, les tirs d’armes chimiques et bactériologiques à Colomb-Béchar (futur B2-Nammous), et enfin la balistique et les fusées spatiales à Hammaguir (Jeune Afrique du 26 mars 2013).
On sait que la décolonisation française a créé à chaque pays des conflits frontaliers, « pour les aider à s’entretuer » comme disait le Général (C’était De Gaulle, de Alain Peyrefitte). Ainsi, l’armée française, toujours présente en Algérie en 1963, parvient quasiment à annuler le bénéfice de la victoire marocaine durant la guerre des sables.
Voilà donc l’histoire des territoires marocains prétendus libérés par le sang des martyrs algériens.
Mais ce n’est pas tout. Les métastases cérébrales de Boumédiane, alliées aux ruses de Kadafi, créent en 1975, après la marche verte, un caillou dans la babouche du Maroc, le Polisario. La France avait besoin de prolonger ses essais aussi bien nucléaires, que chimiques et biologiques jusqu’en 1978, (16 ans après l’indépendance de l’Algérie !).
Un deuxième accord secret est donc passé entre le président Boumédiane, et le Machiavélique Général, le 27 mai 1967.
Et une nouvelle prorogation survient encore cinq ans plus tard, en 1972, B2-Namous n’est démantelé qu’en 1978.
Quelle était la contrepartie secrète de la France cette fois-ci ? Le soutien ou la planification du caillou dans la babouche ?
Il est à parier qu’elle concernait le Maroc, pour répondre à l’obsession du « Hagrouna Elmaroc ».
Deux états voyous, dont l’un se dit « tiers-mondiste affirmé, hérault de l’anti-impérialisme, champion du non alignement, farouchement opposé à toute présence militaire sur son sol », et l’autre le pays des « droits de l’homme, de la liberté d’expression, du respect des libertés fondamentales », reliés entre eux par des secrets d’état inavouables.
Or aujourd’hui, ces deux pays parlent d’une même voix, utilisant les mêmes slogans, les mêmes fantasmes Maroc-Israël, pour mener une croisade médiatique, et des cyberattaques contre un Maroc, victime de leur actes mafieux.
Au point où l’on se demande :
Si à la fin d’un quinquennat, on va de nouveau découvrir un financement occulte de campagne électorale. Le rôle qu’a pu jouer l’Algérie au côté de la France, lorsqu’elle faisait payer Kadafi des crimes qu’il n’avait pas commis, en argent comptant, puis de sa vie. Le rôle que ces deux pays jouent dans les échecs du Mali, Niger, Burkina Faso, Tunisie, et Libye. Bref tous les pays qui entourent le monstre algérien.
Or aujourd’hui, ces deux pays parlent d’une même voix, utilisant les mêmes slogans, les mêmes fantasmes Maroc-Israël, pour mener une croisade médiatique, et des cyberattaques contre un Maroc, victime de leur actes mafieux.
Au point où l’on se demande :
Si à la fin d’un quinquennat, on va de nouveau découvrir un financement occulte de campagne électorale. Le rôle qu’a pu jouer l’Algérie au côté de la France, lorsqu’elle faisait payer Kadafi des crimes qu’il n’avait pas commis, en argent comptant, puis de sa vie. Le rôle que ces deux pays jouent dans les échecs du Mali, Niger, Burkina Faso, Tunisie, et Libye. Bref tous les pays qui entourent le monstre algérien.
La France de De Gaulle a réussi à corrompre le FLN de 1963 à 1978. Grâce aux archives secrètes, la France de Macron peut continuer à humilier les algériens, et confisquer l’indépendance d’un régime bâti sur le vol et le mensonge. Seuls les algériens ont intérêt à faire éclater la vérité pour se libérer de l’emprise colonialiste, et du « pouvoir assassin ».
Par Pr Aziza Benkirane
Par Pr Aziza Benkirane