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Dans une semaine, les Marocains sont appelés à choisir leurs élus locaux et régionaux, ainsi que leurs députés à la Chambre des représentants.
Le bilan des partis de la coalition au pouvoir est sans appel. La classe moyenne, paupérisée, dégradée, est la mieux placée pour en témoigner.
Les opérateurs économiques des catégories ‘TPE’ et ‘PME’ peuvent également surenchérir à ce sujet. Ils ne vont pas tarder à figurer sur la liste des espèces en voie de disparition.
L’allongement des délais de paiement a épuisé les petits et moyens entrepreneurs, la crise sanitaire les a achevés. Ceux qui n’ont pas mis la clé sous le paillasson ploient sous le surendettement.
Le bilan des partis de la coalition au pouvoir est sans appel. La classe moyenne, paupérisée, dégradée, est la mieux placée pour en témoigner.
Les opérateurs économiques des catégories ‘TPE’ et ‘PME’ peuvent également surenchérir à ce sujet. Ils ne vont pas tarder à figurer sur la liste des espèces en voie de disparition.
L’allongement des délais de paiement a épuisé les petits et moyens entrepreneurs, la crise sanitaire les a achevés. Ceux qui n’ont pas mis la clé sous le paillasson ploient sous le surendettement.
Halte à l’ultralibéralisme
Les chômeurs, de plus en plus nombreux, voient les investissements publics leur procurer de moins en moins d’opportunités. Ils ne voient plus l’avenir qu’à l’horizon de ‘patéras’.
Les dix dernières années d’ultralibéralisme n’ont profité qu’aux plus riches. Les inégalités n’ont fait que de se creuser.
Si les Marocains n’arrêtent pas cette politique économiquement stérile et socialement destructrice, en révoquant les formations politiques qui les y ont menés, ils peuvent toujours rêver que les mêmes acteurs produiront un résultat différent.
Les dix dernières années d’ultralibéralisme n’ont profité qu’aux plus riches. Les inégalités n’ont fait que de se creuser.
Si les Marocains n’arrêtent pas cette politique économiquement stérile et socialement destructrice, en révoquant les formations politiques qui les y ont menés, ils peuvent toujours rêver que les mêmes acteurs produiront un résultat différent.
Vitaliser la constitution
Il y a dix ans, les Marocains ont adopté une nouvelle constitution, dans l’espoir d’un Maroc plus démocratique et prospère.
Au terme de deux mandats, la coalition gouvernementale n’a même pas été capable de traduire en textes législatifs l’ensemble des dispositions de la loi fondamentale du royaume.
Il faut arrêter l’hémorragie des subventions et avantages fiscaux indus, des accords de libres échanges systématiquement déficitaires, des situations de rente qui étouffent l’esprit d’initiative et la créativité, de la mauvaise allocation des ressources qui maintiennent sous respiration artificielle des entreprises zombies.
Au terme de deux mandats, la coalition gouvernementale n’a même pas été capable de traduire en textes législatifs l’ensemble des dispositions de la loi fondamentale du royaume.
Il faut arrêter l’hémorragie des subventions et avantages fiscaux indus, des accords de libres échanges systématiquement déficitaires, des situations de rente qui étouffent l’esprit d’initiative et la créativité, de la mauvaise allocation des ressources qui maintiennent sous respiration artificielle des entreprises zombies.
Le levier des compétences
Disposer d’un nouveau modèle de développement ne saurait produire les effets bénéfiques qui en sont escomptés qu’à la stricte condition de porter au gouvernement des compétences politiques aptes à piloter le lancement de ce chantier d’envergure.
Une situation qui ne saurait se produire si une bonne partie du corps électoral inscrit ne prend pas la peine de se déplacer aux bureaux de vote, le jour des élections, et choisir les candidats dont les programmes conviennent le mieux à ses attentes.
Plutôt que de se lamenter d’une réalité faite d’un parti religieux dont la base électorale sectaire lui apporterait ses voix, même s’il a lamentablement échoué au cours des dix dernières années, et d’autres formations politiques dont les candidats inondent le ‘marché’ électoral d’argent sale pour acheter les consciences, le mieux pour la majorité jusqu’ici silencieuse est de se faire entendre.
Une situation qui ne saurait se produire si une bonne partie du corps électoral inscrit ne prend pas la peine de se déplacer aux bureaux de vote, le jour des élections, et choisir les candidats dont les programmes conviennent le mieux à ses attentes.
Plutôt que de se lamenter d’une réalité faite d’un parti religieux dont la base électorale sectaire lui apporterait ses voix, même s’il a lamentablement échoué au cours des dix dernières années, et d’autres formations politiques dont les candidats inondent le ‘marché’ électoral d’argent sale pour acheter les consciences, le mieux pour la majorité jusqu’ici silencieuse est de se faire entendre.
Des engagements réalisables
Un champ politique sain ne va pas, un jour, descendre du ciel ou être décrété, il ne peut émerger que d’une présence active des citoyens qui investissent ce champ.
La démocratie se construit, il faut donc des voix qui remplissent les urnes pour pousser dans le sens de l’intérêt commun.
« Des promesses réalisables que l’on puisse tenir, afin de rétablir la confiance du citoyen en la politique », c’est ainsi que le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a résumé la méthodologie du programme électoral istiqlalien.
La pertinence de cette approche convient à l’évolution de la culture politique des Marocains, lassés des populistes qui leur promettent monts et merveilles, pour ne rien en réaliser du tout, en fin de compte.
La démocratie se construit, il faut donc des voix qui remplissent les urnes pour pousser dans le sens de l’intérêt commun.
« Des promesses réalisables que l’on puisse tenir, afin de rétablir la confiance du citoyen en la politique », c’est ainsi que le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a résumé la méthodologie du programme électoral istiqlalien.
La pertinence de cette approche convient à l’évolution de la culture politique des Marocains, lassés des populistes qui leur promettent monts et merveilles, pour ne rien en réaliser du tout, en fin de compte.
Vouloir, c’est pouvoir
Le Marocain est désormais plus pragmatique, mais il lui reste, toutefois, à surmonter sa méfiance envers le champ politique et ses acteurs, après des décennies d’autoritarisme qui l’ont formaté dans ce sens.
L’abstentionnisme est une cellule mentale à la porte ouverte, il suffit de se lever et de la franchir pour gagner sa liberté. Le geste pour voter est simple, il suffit juste d’y croire. Tous les ennemis de la démocratie s’efforcent de le décrédibiliser.
Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, il se doit de prendre son destin en main, pour paraphraser le poète tunisien Abou Al Qasim Chabbi.
L’abstentionnisme est une cellule mentale à la porte ouverte, il suffit de se lever et de la franchir pour gagner sa liberté. Le geste pour voter est simple, il suffit juste d’y croire. Tous les ennemis de la démocratie s’efforcent de le décrédibiliser.
Lorsqu’un jour le peuple veut vivre, il se doit de prendre son destin en main, pour paraphraser le poète tunisien Abou Al Qasim Chabbi.