Article à écouter en podcast
AP - Channi Anand
L’Inde est actuellement dans une situation sanitaire hors de contrôle. Le pays vit ses pires moments depuis la flambée de l’épidémie du coronavirus.
Les causes derrière cette nouvelle catastrophe sont multiples : Le manque d’hygiène et la proximité physique entre les gens dans des quartiers pauvres et surpeuplés, ainsi que la négligence des pouvoirs politiques qui n’ont pas imposé de réglementations, sans oublier le non-respect des gestes barrières par les habitants, en plus du maintien d’évènements religieux super propagateurs, comme le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela qui attire tous les ans des dizaines de millions de personnes. Qualifié de « plus grand pèlerinage du monde », il a eu lieu au mois d’avril cette année en pleine pandémie de la Covid-19. Une preuve de « négligence », un mot qui a dominé les débats sur la flambée de l’épidémie.
A tout cela s’ajoute l’arrivée de nouveaux variants du coronavirus, dont le variant double mutant indien. Plus contagieux et plus dangereux, cette mutation préoccupe. De sombres records de contaminations ont été battus. Depuis la fin du mois de février, les cas dépassaient les 100.000 par jour. En avril, la barre des 300.000 cas a été franchie.
Les habitants des quartiers pauvres et ceux qui n’ont pas de toilettes dans leurs logements ont été les plus touchés. Des études ont montré que certains variants étaient capables d’échapper à notre système immunitaire et les personnes immunisée peuvent être infectées. Mais en Inde, les habitants ne sont pas protégés non plus contre la souche historique de la Covid-19 : seulement 1 % de la population est actuellement protégée par deux doses de vaccin.
Les causes derrière cette nouvelle catastrophe sont multiples : Le manque d’hygiène et la proximité physique entre les gens dans des quartiers pauvres et surpeuplés, ainsi que la négligence des pouvoirs politiques qui n’ont pas imposé de réglementations, sans oublier le non-respect des gestes barrières par les habitants, en plus du maintien d’évènements religieux super propagateurs, comme le pèlerinage hindou de la Kumbh Mela qui attire tous les ans des dizaines de millions de personnes. Qualifié de « plus grand pèlerinage du monde », il a eu lieu au mois d’avril cette année en pleine pandémie de la Covid-19. Une preuve de « négligence », un mot qui a dominé les débats sur la flambée de l’épidémie.
A tout cela s’ajoute l’arrivée de nouveaux variants du coronavirus, dont le variant double mutant indien. Plus contagieux et plus dangereux, cette mutation préoccupe. De sombres records de contaminations ont été battus. Depuis la fin du mois de février, les cas dépassaient les 100.000 par jour. En avril, la barre des 300.000 cas a été franchie.
Les habitants des quartiers pauvres et ceux qui n’ont pas de toilettes dans leurs logements ont été les plus touchés. Des études ont montré que certains variants étaient capables d’échapper à notre système immunitaire et les personnes immunisée peuvent être infectées. Mais en Inde, les habitants ne sont pas protégés non plus contre la souche historique de la Covid-19 : seulement 1 % de la population est actuellement protégée par deux doses de vaccin.