3200 questions, 610 réponses : un Parlement qui interroge mais reste silencieux
Le centre de recherche Tafra vient de publier un rapport accablant sur l'activité parlementaire lors de la cinquième session législative au Maroc. Ce rapport démontre que sur plus de 3200 questions posées par les députés, seulement 610 ont obtenu une réponse du gouvernement. Cela soulève des questions fondamentales sur le rôle de contrôle parlementaire dans notre démocratie, et surtout sur la capacité de nos élus à représenter les citoyens.
Les questions parlementaires sont un outil fondamental permettant aux députés de demander des comptes au gouvernement. Pourtant, ces chiffres montrent un usage limité et inefficace de cet outil, tant du côté des députés que du gouvernement, qui semble peu réactif aux interrogations légitimes de l'Assemblée. Ce silence institutionnel révèle une crise de transparence qui, pour les jeunes Marocains, représente un échec de la représentation politique.
Un Parlement inactif face aux défis du pays
Alors que le pays fait face à des crises multiples, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, et de l'emploi, cette inaction parlementaire est particulièrement préoccupante. Avec plus de 3200 questions posées et seulement 19 % de réponses, la cinquième session parlementaire expose les failles du système législatif marocain.
L’outil de la question parlementaire est pourtant crucial pour garantir un contrôle démocratique efficace. Les députés ont le devoir d’utiliser cet outil pour rendre le gouvernement responsable de ses actions. Cependant, cette session révèle une désinvolture préoccupante. Pire encore, parmi les réponses fournies par le gouvernement, beaucoup sont superficielles et manquent de détails, ce qui empêche un réel débat sur les enjeux clés du pays.
Des disparités flagrantes entre les élus et les régions
Le rapport de Tafra met en lumière des disparités notables entre les députés. Ceux issus de l'opposition sont bien plus actifs que ceux de la majorité. Ces derniers semblent moins enclins à interroger le gouvernement, une attitude qui fragilise le rôle de contrôle de l’Assemblée. Les chiffres montrent que plus de 70 % des questions provenaient des députés de l'opposition, tandis que la majorité, supposée soutenir le gouvernement, reste en retrait dans ses demandes.
De plus, les régions les plus rurales et les plus pauvres sont souvent négligées par leurs représentants. Les régions de l’Oriental et de Taza-Al Hoceima-Taounate sont parmi les moins représentées dans les questions posées, ce qui exacerbe les inégalités sociales et économiques. Ces zones, où les jeunes sont souvent les plus touchés par le chômage et la pauvreté, sont pourtant celles qui nécessitent le plus d'attention.
Pour la jeunesse marocaine, cette situation est une véritable trahison. Les jeunes, particulièrement dans ces régions marginalisées, se retrouvent sans voix au Parlement. L’absence d’un engagement fort des députés pour ces territoires révèle à quel point le système actuel n'offre pas de réponses aux préoccupations les plus urgentes de la population.
Un appel à la responsabilité politique et citoyenne
Les jeunes, qui constituent une part majeure de la population marocaine, ne peuvent pas rester silencieux face à ces dysfonctionnements. Ils sont les premiers concernés par les décisions politiques qui se prennent, ou plutôt qui ne se prennent pas. Le manque de transparence, combiné à une passivité généralisée des élus, pose la question de la crise de représentation.
Pour la jeunesse, le moment est venu de tenir les députés responsables de leur inaction. Il ne suffit plus de poser des questions sans obtenir de réponses ; il faut que les citoyens, et particulièrement les jeunes, exigent une véritable transparence et que des réponses soient fournies aux questions essentielles.
Un besoin urgent de réforme parlementaire
Le rapport du centre Tafra montre que le Parlement marocain, au cours de la cinquième session législative, a largement sous-utilisé l'outil des questions parlementaires. Avec 3200 questions posées, mais seulement 610 réponses, la situation est alarmante. La jeunesse marocaine doit prendre conscience de l'importance de suivre de près l'activité de leurs élus et d'exiger davantage de transparence et de responsabilité. Sans un Parlement actif et une réactivité gouvernementale, il est difficile d’imaginer un avenir démocratique solide pour le pays. Il est donc temps de réformer le système pour que la voix de tous, y compris celle des jeunes et des régions rurales, soit entendue.
Les questions parlementaires sont un outil fondamental permettant aux députés de demander des comptes au gouvernement. Pourtant, ces chiffres montrent un usage limité et inefficace de cet outil, tant du côté des députés que du gouvernement, qui semble peu réactif aux interrogations légitimes de l'Assemblée. Ce silence institutionnel révèle une crise de transparence qui, pour les jeunes Marocains, représente un échec de la représentation politique.
Un Parlement inactif face aux défis du pays
Alors que le pays fait face à des crises multiples, notamment dans les domaines de l'éducation, de la santé, et de l'emploi, cette inaction parlementaire est particulièrement préoccupante. Avec plus de 3200 questions posées et seulement 19 % de réponses, la cinquième session parlementaire expose les failles du système législatif marocain.
L’outil de la question parlementaire est pourtant crucial pour garantir un contrôle démocratique efficace. Les députés ont le devoir d’utiliser cet outil pour rendre le gouvernement responsable de ses actions. Cependant, cette session révèle une désinvolture préoccupante. Pire encore, parmi les réponses fournies par le gouvernement, beaucoup sont superficielles et manquent de détails, ce qui empêche un réel débat sur les enjeux clés du pays.
Des disparités flagrantes entre les élus et les régions
Le rapport de Tafra met en lumière des disparités notables entre les députés. Ceux issus de l'opposition sont bien plus actifs que ceux de la majorité. Ces derniers semblent moins enclins à interroger le gouvernement, une attitude qui fragilise le rôle de contrôle de l’Assemblée. Les chiffres montrent que plus de 70 % des questions provenaient des députés de l'opposition, tandis que la majorité, supposée soutenir le gouvernement, reste en retrait dans ses demandes.
De plus, les régions les plus rurales et les plus pauvres sont souvent négligées par leurs représentants. Les régions de l’Oriental et de Taza-Al Hoceima-Taounate sont parmi les moins représentées dans les questions posées, ce qui exacerbe les inégalités sociales et économiques. Ces zones, où les jeunes sont souvent les plus touchés par le chômage et la pauvreté, sont pourtant celles qui nécessitent le plus d'attention.
Pour la jeunesse marocaine, cette situation est une véritable trahison. Les jeunes, particulièrement dans ces régions marginalisées, se retrouvent sans voix au Parlement. L’absence d’un engagement fort des députés pour ces territoires révèle à quel point le système actuel n'offre pas de réponses aux préoccupations les plus urgentes de la population.
Un appel à la responsabilité politique et citoyenne
Les jeunes, qui constituent une part majeure de la population marocaine, ne peuvent pas rester silencieux face à ces dysfonctionnements. Ils sont les premiers concernés par les décisions politiques qui se prennent, ou plutôt qui ne se prennent pas. Le manque de transparence, combiné à une passivité généralisée des élus, pose la question de la crise de représentation.
Pour la jeunesse, le moment est venu de tenir les députés responsables de leur inaction. Il ne suffit plus de poser des questions sans obtenir de réponses ; il faut que les citoyens, et particulièrement les jeunes, exigent une véritable transparence et que des réponses soient fournies aux questions essentielles.
Un besoin urgent de réforme parlementaire
Le rapport du centre Tafra montre que le Parlement marocain, au cours de la cinquième session législative, a largement sous-utilisé l'outil des questions parlementaires. Avec 3200 questions posées, mais seulement 610 réponses, la situation est alarmante. La jeunesse marocaine doit prendre conscience de l'importance de suivre de près l'activité de leurs élus et d'exiger davantage de transparence et de responsabilité. Sans un Parlement actif et une réactivité gouvernementale, il est difficile d’imaginer un avenir démocratique solide pour le pays. Il est donc temps de réformer le système pour que la voix de tous, y compris celle des jeunes et des régions rurales, soit entendue.