Ces concertations s'inscrivent dans le sillage de la « préoccupation du CNDH, relative aux possibilités données aux algorithmes et à l’IA, en vue de prendre des décisions qui ont un ou des impacts sur la vie des êtres humains », a précisé Mme Amina Bouayach, Présidente du CNDH, lors du séminaire .
Le CNDH s’engage dans cette réflexion globale sur l’IA et les droits de l'Homme, en partant de quatre déterminants fondamentaux: Promouvoir le développement technologique et l'utilisation de l'IA au Maroc, selon une approche fondée sur les droits de l’Homme et les valeurs d'une société démocratique ; Etudier les impacts de l'utilisation et du développement de l'IA sur les droits de l'Homme et son traitement ; Responsabiliser les parties prenantes sur les utilisations de l'IA ; Faire bénéficier les êtres humains des possibilités, opportunités et avantages de l'utilisation de l'IA dans le plein respect des droits de l'Homme.
L'utilisation de l’IA en relation avec les droits de l'Homme soulève les inquiétudes des acteurs sur la base des impacts potentiels de certains usages et même des violations potentielles des libertés et droits fondamentaux, notamment la vie privée et la protection des données personnelles, la liberté d'expression, le droit à la participation au processus démocratique, la protection contre les personnes influentes et à la désinformation ...
“Le CNDH lance ce processus de concertations avec les parties prenantes, tout en étant conscient des opportunités, des bénéfices, des défis, et des impacts et utilisations possibles de l’IA. L’objectif en est aussi, de suivre le développement de l'IA au Maroc dans le cadre de la réalisation d'un équilibre entre le progrès technologique, d'une part, et la protection et la promotion des droits de l'Homme d'autre part. "