La mise en place d’une stratégie E-Gov et la digitalisation progressive des services de l’état ont constitué une priorité gouvernementale au Maroc. Sa majesté le roi Mohammed VI n’a pas cessé de rappeler la nécessité de la mise en place d’une administration à la hauteur des attentes du citoyen à travers, entre autres, l’introduction des technologies de l'information et la digitalisation des démarches et procédures administratives.
Pour se hisser parmi les pays émergents en matière de technologies de l’information et de digitalisation des services de l’état, le Maroc a lancé le plan « Maroc Numeric 2013 » puis la Stratégie Maroc Digital 2020, et enfin l’ADD.
Des avancées remarquables en matière des services en ligne ont été réalisées dans certains domaines tels que la douane, les impôts et la conservation foncière. L’adoption récente du projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques appuiera davantage l’action du gouvernement dans la mise en place des E-services, à travers l’organisation des signatures électroniques, du cachet électronique, de l’horodatage électronique. Toutefois, la transformation digitale du pays n’a pas été conduite à travers des plans d’action cohérents.
Des chantiers ont été ouverts mais peinent à décoller comme celui de l’open Data. Le citoyen souffre toujours du manque de communication et de collaboration entre les différents services administratifs et doit souvent s’adresser à plusieurs interlocuteurs pour la constitution d’un dossier, alors que ceux-ci peuvent très bien communiquer entre eux sans faire intervenir le citoyen. La priorité a été plutôt donnée aux services en ligne ayant comme objectif la collecte d’argent. D’autres critères de priorisation aussi importants ont été très peu pris en considération, tels que la récurrence des demandes, le degré d’importance de ces services pour le citoyen ou l’impact éventuel de leur dématérialisation sur l’efficacité et l’efficience de l’administration.
La demande des services en ligne au Maroc est appelée à être de plus en plus importante avec la forte évolution de l’accès des citoyens à internet. Selon les statistiques de l’ANRT, l’accès des ménages à internet est passé à 74% en 2018 contre 25% en 2010.
D’autre part la crise liée au coronavirus a montré la grande capacité du numérique à apporter des solutions pragmatique et rapides qui répondent aux besoins du citoyen, et la grande capacité du citoyen à s’adapter au numérique. Le moment est propice pour mettre en ligne davantage de services administratifs, car l’effort de vulgarisation et d’éducation du citoyen est minimal, vu la conjoncture actuelle.
Il est temps donc que le gouvernement multiplie les efforts pour mettre en place une vraie approche Citizen centric permettant aux services de l’état de prendre le Boraq technologique et servir au mieux les marocaines et marocains et ainsi permettre au pays de rejoindre le cercle des « nations digitales ».
Pour se hisser parmi les pays émergents en matière de technologies de l’information et de digitalisation des services de l’état, le Maroc a lancé le plan « Maroc Numeric 2013 » puis la Stratégie Maroc Digital 2020, et enfin l’ADD.
Des avancées remarquables en matière des services en ligne ont été réalisées dans certains domaines tels que la douane, les impôts et la conservation foncière. L’adoption récente du projet de loi relatif aux services de confiance pour les transactions électroniques appuiera davantage l’action du gouvernement dans la mise en place des E-services, à travers l’organisation des signatures électroniques, du cachet électronique, de l’horodatage électronique. Toutefois, la transformation digitale du pays n’a pas été conduite à travers des plans d’action cohérents.
Des chantiers ont été ouverts mais peinent à décoller comme celui de l’open Data. Le citoyen souffre toujours du manque de communication et de collaboration entre les différents services administratifs et doit souvent s’adresser à plusieurs interlocuteurs pour la constitution d’un dossier, alors que ceux-ci peuvent très bien communiquer entre eux sans faire intervenir le citoyen. La priorité a été plutôt donnée aux services en ligne ayant comme objectif la collecte d’argent. D’autres critères de priorisation aussi importants ont été très peu pris en considération, tels que la récurrence des demandes, le degré d’importance de ces services pour le citoyen ou l’impact éventuel de leur dématérialisation sur l’efficacité et l’efficience de l’administration.
La demande des services en ligne au Maroc est appelée à être de plus en plus importante avec la forte évolution de l’accès des citoyens à internet. Selon les statistiques de l’ANRT, l’accès des ménages à internet est passé à 74% en 2018 contre 25% en 2010.
D’autre part la crise liée au coronavirus a montré la grande capacité du numérique à apporter des solutions pragmatique et rapides qui répondent aux besoins du citoyen, et la grande capacité du citoyen à s’adapter au numérique. Le moment est propice pour mettre en ligne davantage de services administratifs, car l’effort de vulgarisation et d’éducation du citoyen est minimal, vu la conjoncture actuelle.
Il est temps donc que le gouvernement multiplie les efforts pour mettre en place une vraie approche Citizen centric permettant aux services de l’état de prendre le Boraq technologique et servir au mieux les marocaines et marocains et ainsi permettre au pays de rejoindre le cercle des « nations digitales ».
AEI : Un Webinaire pour en débattre
L'Alliance des Économistes Istiqlaliens (AEI) organise, dans le cadre de son cycle de webinaires thématiques, un Wébinaire portant sur le sujet de “L’E-Gov au service du citoyen et des TMPE, quels prérequis et objectifs ?".
Pour en discuter : :
- Mme Saloua Karkri Ep Belkeziz,
Présidente Afrique INETUM, ex-Présidente de l’APEBI
- M. Akram Benmbarek,
Innovation & Growth Executive, VP of BD & Strategic Initiatives at AEye | Lidar, Mobility, Autonomy, Ai, All digital| Tech investor.
- M. Fouad Zaidi,
DG Barid Media
- M. Samir Benmakhlouf,
Expert en transformation digitale, founder and CEO London Academy Casablanca, Ex Country General Manager and last mile connectivity Microsoft
- M. Mohammed Chakib Rifi,
Architecte de plateformes digitales, Ex-Président de l’APEBI
- M. Larbi Alaoui Belrhiti,
CEO Jumia Morocco, Président Le Maroc Digital
- M. Amine Al Hazzaz,
Founder & CEO at HSEVEN
La rencontre sera modérée par :
- M. Mehdi Sebti,
Président de la Commission chargée de l’anticipation et du positionnement technologique du Maroc, AEI
Rendez-vous donc mardi 22 Décembre à 19:00