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Le prix de la négligence
Les visites de plusieurs commissions mixtes se sont succédées à Médiouna, précisément à la décharge de cette province limitrophe de la ville de Casablanca. Pour cause, les odeurs qui s’en dégagent atteignent fréquemment la métropole.
Ainsi, le lixiviat, issus des milliers de tonnes de déchets, s’est-il nfiltré jusque dans les terres des communes rurales avoisinantes, dont El Mejjatia et Oulad Haddou, souillant les eaux souterraines.
Une source communale confie que lors de l’édification de la décharge il y a 30 ans, il n’existait pas de plans pour collecter ce liquide nocif.
Il faut dire qu'il est flagrant que la gestion et le traitement des déchets soient une problématique à laquelle notre pays tarde à trouver des solutions adaptées.
Il y a un sérieux blocage à ce sujet, tant au niveau politique puisque de nombreux ministres se sont succédé au ministère de l'environnement tant sur le plan économique en vue d'une valorisation des déchets à travers un traitement écologique et une gestion moderne des décharges selon des normes de qualité.
Comment se fait -il que la Mairie d'une métropole comme Casablanca ne dispose pas des compétences techniques nécessaires pour régler ce problème, et pire qu'elle ne fasse pas appel à des sociétés spécialisées.
Et puis ce qui se passe avec la décharge de Mediouna , se produit certainement partout ailleurs dans notre notre pays qu'il s'agisse des décharges " contrôlées " ou sauvages .
Entre nous, franchement il n'y a que dans les pays sous- développés et carrément en retard sur le plan législatif que cela se produit.
Désespérante inertie
La mise en décharge des déchets ménagers, industriels et hospitaliers , voire même agricoles n'est absolument pas une fin en soi , mais juste une étape sur le chemin du traitement des ordures et leur transformation en compost ou en énergie après incinération ou en méthane après fermentation.
D'un côté, on limite la nuisance et de l'autre on donne naissance à des métiers écologiques et verts spécialisés dans le traitement des déchets.
Malheureusement, aujourd'hui le coût de la négligence est exorbitant si l'on veut trouver des solutions pour les sols contaminés par le Lixiviat et les dégâts sur l'environnement qui ne sont même pas déterminés.
Et encore , faut-il que des solutions existent et que ces sols soient encore en mesure d'être sauvés .
Alors , madame la ministre Leila Benali que pensez vous de ce dossier empoisonné dont vous avez hérité et qui traine depuis plus de trois ou quatre décennies ?
Si le coût des négligences est effarant, que dire du prix payé pour l'inertie et l'immobilisme !?
Hafid Fassi Fihri
Ainsi, le lixiviat, issus des milliers de tonnes de déchets, s’est-il nfiltré jusque dans les terres des communes rurales avoisinantes, dont El Mejjatia et Oulad Haddou, souillant les eaux souterraines.
Une source communale confie que lors de l’édification de la décharge il y a 30 ans, il n’existait pas de plans pour collecter ce liquide nocif.
Il faut dire qu'il est flagrant que la gestion et le traitement des déchets soient une problématique à laquelle notre pays tarde à trouver des solutions adaptées.
Il y a un sérieux blocage à ce sujet, tant au niveau politique puisque de nombreux ministres se sont succédé au ministère de l'environnement tant sur le plan économique en vue d'une valorisation des déchets à travers un traitement écologique et une gestion moderne des décharges selon des normes de qualité.
Comment se fait -il que la Mairie d'une métropole comme Casablanca ne dispose pas des compétences techniques nécessaires pour régler ce problème, et pire qu'elle ne fasse pas appel à des sociétés spécialisées.
Et puis ce qui se passe avec la décharge de Mediouna , se produit certainement partout ailleurs dans notre notre pays qu'il s'agisse des décharges " contrôlées " ou sauvages .
Entre nous, franchement il n'y a que dans les pays sous- développés et carrément en retard sur le plan législatif que cela se produit.
Désespérante inertie
La mise en décharge des déchets ménagers, industriels et hospitaliers , voire même agricoles n'est absolument pas une fin en soi , mais juste une étape sur le chemin du traitement des ordures et leur transformation en compost ou en énergie après incinération ou en méthane après fermentation.
D'un côté, on limite la nuisance et de l'autre on donne naissance à des métiers écologiques et verts spécialisés dans le traitement des déchets.
Malheureusement, aujourd'hui le coût de la négligence est exorbitant si l'on veut trouver des solutions pour les sols contaminés par le Lixiviat et les dégâts sur l'environnement qui ne sont même pas déterminés.
Et encore , faut-il que des solutions existent et que ces sols soient encore en mesure d'être sauvés .
Alors , madame la ministre Leila Benali que pensez vous de ce dossier empoisonné dont vous avez hérité et qui traine depuis plus de trois ou quatre décennies ?
Si le coût des négligences est effarant, que dire du prix payé pour l'inertie et l'immobilisme !?
Hafid Fassi Fihri