Le premier est l’absence flagrante parmi la soixantaine d’Etablissements et d’Entreprises Publiques entrant dans le périmètre d’intervention de la future Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’Etat, de structures opérant dans le secteur de la culture. Ce qui dénote la main levée de l’Etat sur ce secteur, déconsidéré et sous-exploité depuis longtemps, mais désormais officiellement exclu de la stratégie de relance économique du Royaume. L’autre indice, également d’actualité, est l’exclusion des salles de cinéma, des théâtres et des salles de spectacle, ainsi que les studios de tournage et d’enregistrement, de la sphère d’action du Comité de Veille Economie et de ses aides à la relance octroyées à l’événementiel, pour les laisser à la discrétion du seul ministère de la Culture et de ses aides financières cosmétiques et foncièrement insuffisantes. Ce n’est pas la mission d’un ministère de la Culture.
Son rôle devrait être de favoriser l’environnement de production culturelle par la création de « locomotives nationales » à même de tirer le secteur vers le haut.
Rédigé par Mustapha BOURAKKADI le Lundi 12 Octobre 2020 sur www.lopinion.ma