Lancé en 2014 à Rabat avec plus de 40 chercheurs associés du Sud comme du Nord, le Policy Center for the New South offre une perspective du Sud sur les enjeux des pays en développement. Il vise à faciliter les décisions stratégiques et les politiques publiques relevant de ses principaux programmes : Afrique ; géopolitique et relations internationales ; économie et développement social ; agriculture.
Présentant le thème de la session, Imane Lahrich, responsable des programmes au PCNS et modératrice de la rencontre, a indiqué que les réseaux sociaux sont devenus plus que jamais importants, en raison de leur efficacité dans la collecte des données qui permettent d’analyser les publics, leurs idées, leurs comportements et leurs modes de communication. Cependant, ces processus ne sont pas exempts de défis tels que la protection des données à caractère personnel disponibles sur Internet.
En réponse à cette première question relative à la manière dont les réseaux sociaux facilitent la mobilisation des publics dans différents contextes sociaux et sociétaux, l’invité de la session a expliqué que ce phénomène a connu une transformation majeure depuis la généralisation de l’utilisation des réseaux de communication sociale. Ainsi, et à titre d’exemple, les manifestants n’ont plus besoin de se rassembler dans des espaces publics en vue de déterminer leurs objectifs ou de convenir des modes d’organisation de leurs activités. Ils se contentent tout simplement de mener des conversations privées sur ces plateformes.
A ce propos, Amir Abdul Reda a rappelé les événements du printemps démocratique et la difficulté rencontrée par les autorités à contrôler les manifestations ou à surveiller les activistes qui y participent, vu qu’ils recourent aux réseaux sociaux pour communiquer et préserver leur vie privée. Parmi les transformations qui ont marqué la mobilisation des mouvements sociaux, l’invité a évoqué la propagation croissante des « fake news » qui ont contribué directement à la montée du populisme dans les régimes démocratiques, ainsi que leur utilisation par les groupes djihadistes dans la diffusion de leurs activités extrémistes et dans leurs opérations de recrutement.
Par ailleurs, et vu qu’ils constituent une source efficace de données, les réseaux sociaux, nous explique Amir Abdul Reda, fournissent des données concernant un grand nombre de leurs utilisateurs sans qu’il soit nécessaire de procéder à des enquêtes de terrain, ce qu’il décrit comme une expérience où l’on pourrait placer la société dans un laboratoire et se forger une opinion scientifique à son sujet, ce qui n’était pas possible auparavant. Cependant, l’invité a indiqué que ces données fournies par les réseaux sociaux sont à caractère général et non-représentatives de la société, et reflètent plutôt des tendances générales au sein de ses composantes.
S’agissant des défis relatifs à la protection des données personnelles et qui sont associés à l’utilisation des réseaux sociaux, Amir Abdul Reda a évoqué le problème de l’utilisation illégale des données disponibles sur ces plateformes, en expliquant qu’en dépit de l’existence de procédures légales pour restreindre ces abus, en particulier dans les pays développés, celles-ci demeurent lentes et limitées face au rythme effréné du progrès technologique et de la programmation. A ce propos, l’invité a insisté sur la nécessité de promouvoir les valeurs éthiques qui s’opposent à ces abus et à l’exploitation des données personnelles des utilisateurs de ces plateformes, durant les étapes de formation et d’orientation de la nouvelle génération de programmateurs et de spécialistes dans ce domaine. Dans ce sens, l’expert Abdul Reda recommande d’éviter d’entrer toutes les données personnelles sur ces plateformes, étant donné que cela n’est pas nécessaire.
En conclusion, Amir Abdul Reda a salué les progrès réalisés dans les domaines technologiques et les techniques de programmation qui nous offrent aujourd’hui la possibilité d’utiliser les données personnelles disponibles sur les réseaux sociaux d’une nouvelle manière grâce aux techniques de « modélisation des thèmes » et « d’analyse des émotions » qui nous permettent d’analyser les textes utilisés de façon récurrente et d’y rechercher les structures sémantiques cachées en très peu de temps.
Présentant le thème de la session, Imane Lahrich, responsable des programmes au PCNS et modératrice de la rencontre, a indiqué que les réseaux sociaux sont devenus plus que jamais importants, en raison de leur efficacité dans la collecte des données qui permettent d’analyser les publics, leurs idées, leurs comportements et leurs modes de communication. Cependant, ces processus ne sont pas exempts de défis tels que la protection des données à caractère personnel disponibles sur Internet.
En réponse à cette première question relative à la manière dont les réseaux sociaux facilitent la mobilisation des publics dans différents contextes sociaux et sociétaux, l’invité de la session a expliqué que ce phénomène a connu une transformation majeure depuis la généralisation de l’utilisation des réseaux de communication sociale. Ainsi, et à titre d’exemple, les manifestants n’ont plus besoin de se rassembler dans des espaces publics en vue de déterminer leurs objectifs ou de convenir des modes d’organisation de leurs activités. Ils se contentent tout simplement de mener des conversations privées sur ces plateformes.
A ce propos, Amir Abdul Reda a rappelé les événements du printemps démocratique et la difficulté rencontrée par les autorités à contrôler les manifestations ou à surveiller les activistes qui y participent, vu qu’ils recourent aux réseaux sociaux pour communiquer et préserver leur vie privée. Parmi les transformations qui ont marqué la mobilisation des mouvements sociaux, l’invité a évoqué la propagation croissante des « fake news » qui ont contribué directement à la montée du populisme dans les régimes démocratiques, ainsi que leur utilisation par les groupes djihadistes dans la diffusion de leurs activités extrémistes et dans leurs opérations de recrutement.
Par ailleurs, et vu qu’ils constituent une source efficace de données, les réseaux sociaux, nous explique Amir Abdul Reda, fournissent des données concernant un grand nombre de leurs utilisateurs sans qu’il soit nécessaire de procéder à des enquêtes de terrain, ce qu’il décrit comme une expérience où l’on pourrait placer la société dans un laboratoire et se forger une opinion scientifique à son sujet, ce qui n’était pas possible auparavant. Cependant, l’invité a indiqué que ces données fournies par les réseaux sociaux sont à caractère général et non-représentatives de la société, et reflètent plutôt des tendances générales au sein de ses composantes.
S’agissant des défis relatifs à la protection des données personnelles et qui sont associés à l’utilisation des réseaux sociaux, Amir Abdul Reda a évoqué le problème de l’utilisation illégale des données disponibles sur ces plateformes, en expliquant qu’en dépit de l’existence de procédures légales pour restreindre ces abus, en particulier dans les pays développés, celles-ci demeurent lentes et limitées face au rythme effréné du progrès technologique et de la programmation. A ce propos, l’invité a insisté sur la nécessité de promouvoir les valeurs éthiques qui s’opposent à ces abus et à l’exploitation des données personnelles des utilisateurs de ces plateformes, durant les étapes de formation et d’orientation de la nouvelle génération de programmateurs et de spécialistes dans ce domaine. Dans ce sens, l’expert Abdul Reda recommande d’éviter d’entrer toutes les données personnelles sur ces plateformes, étant donné que cela n’est pas nécessaire.
En conclusion, Amir Abdul Reda a salué les progrès réalisés dans les domaines technologiques et les techniques de programmation qui nous offrent aujourd’hui la possibilité d’utiliser les données personnelles disponibles sur les réseaux sociaux d’une nouvelle manière grâce aux techniques de « modélisation des thèmes » et « d’analyse des émotions » qui nous permettent d’analyser les textes utilisés de façon récurrente et d’y rechercher les structures sémantiques cachées en très peu de temps.