Le poème décrit la relation intime entre le narrateur et sa voiture, perçue comme une compagne fidèle du quotidien.
Elle roule, elle vit,
Mon ombre, ma vie.
Elle chante, elle freine,
Et jamais ne se peine.
Chaque jour, elle m’attend, silhouette fidèle,
Témoin discret de mes heures intemporelles.
Dans son habitacle, un monde à part,
Où le temps glisse, où s’écrivent mes départs.
Sans complexe, elle roule parmi les siens,
Slalome agile, défie les chemins.
Elle respire aux feux rouges, en silence,
Puis reprend ses forces, verte cadence.
La musique emplit l’espace de ses notes,
Les infos murmurent des vérités qui trottent.
Les débats grondent, ravivant la pensée,
Dans cette bulle roulante, tout est lié.
Elle déteste les klaxons et leurs cris violents,
Les piétons distraits, leurs pas vacillants.
Elle repère, maligne, le policier,
Et les radars tapis, prêts à me piéger.
Elle sait tout, même mes mots les plus secrets,
Les murmures d’appels, les soupirs discrets.
Quand le froid s’invite, elle offre sa chaleur,
Et l’été brûlant, elle calme l’ardeur.
Dans ses courbes de métal, ma vie défile,
Elle est complice, attentive et docile.
Ombre et lumière, élan et mélancolie,
Ma compagne de route, fragment de vie.
Témoin discret des conversations, des soupirs et des émotions du narrateur, elle offre confort et chaleur en hiver, fraîcheur en été. Le poème célèbre cette bulle roulante, cet espace intime où se croisent le mouvement et la réflexion, soulignant son rôle unique dans la vie du narrateur, comme un fragment d’existence suspendu sur quatre roues.
Mon ombre, ma vie.
Elle chante, elle freine,
Et jamais ne se peine.
Chaque jour, elle m’attend, silhouette fidèle,
Témoin discret de mes heures intemporelles.
Dans son habitacle, un monde à part,
Où le temps glisse, où s’écrivent mes départs.
Sans complexe, elle roule parmi les siens,
Slalome agile, défie les chemins.
Elle respire aux feux rouges, en silence,
Puis reprend ses forces, verte cadence.
La musique emplit l’espace de ses notes,
Les infos murmurent des vérités qui trottent.
Les débats grondent, ravivant la pensée,
Dans cette bulle roulante, tout est lié.
Elle déteste les klaxons et leurs cris violents,
Les piétons distraits, leurs pas vacillants.
Elle repère, maligne, le policier,
Et les radars tapis, prêts à me piéger.
Elle sait tout, même mes mots les plus secrets,
Les murmures d’appels, les soupirs discrets.
Quand le froid s’invite, elle offre sa chaleur,
Et l’été brûlant, elle calme l’ardeur.
Dans ses courbes de métal, ma vie défile,
Elle est complice, attentive et docile.
Ombre et lumière, élan et mélancolie,
Ma compagne de route, fragment de vie.
Témoin discret des conversations, des soupirs et des émotions du narrateur, elle offre confort et chaleur en hiver, fraîcheur en été. Le poème célèbre cette bulle roulante, cet espace intime où se croisent le mouvement et la réflexion, soulignant son rôle unique dans la vie du narrateur, comme un fragment d’existence suspendu sur quatre roues.