On mange quoi ce soir !?
En cette ambiance de fin du monde où la fin du mois pose de gros soucis , jusqu'où le pire des scénarii peut-il nous tomber sur la tête avec la sécheresse , la flambée des carburants et la hausse des prix des produits de première nécessité !?
Pour beaucoup de marocains , se passer d'huile et de sucre est un moindre mal car ils sont condamnés à en acheter et à en consommer moins !
En cette ambiance de fin du monde où la fin du mois pose de gros soucis , jusqu'où le pire des scénarii peut-il nous tomber sur la tête avec la sécheresse , la flambée des carburants et la hausse des prix des produits de première nécessité !?
Pour beaucoup de marocains , se passer d'huile et de sucre est un moindre mal car ils sont condamnés à en acheter et à en consommer moins !
Mais , par contre pas question de se passer de pain et la problématique donc du blé demeure vitale .
Ceux qui n'ont pas de véhicule n'ont toutefois pas à s'empoisonner l'existence avec ce dilemme qui laisse beaucoup impuissants et résignés : faire le plein d'essence ou le plein de provisions !?
Les diverses factures qui explosent de toutes parts et crèvent le plafond - c'est bien le cas de le dire - ont carrément achevé le budget de beaucoup pour qui cette période de carême est malheureusement par la force des choses , l'occasion de privations et de frustrations supplémentaires .
Face à toutes ces fractures , le Maroc des Solidarités devra savoir faire fi de toutes les sécheresses et se déployer tous azimuts dans l'espoir d'activer un minimum de ruissellement vers le bas de la pyramide sociale..
Sinon , beaucoup vont se retrouver dans le pétrin si ce n'est déjà le cas et sans jeux de mots , le gouvernement a du pain sur la planche .
Le chef du gouvernement qui prétend ne pas avoir de baguette magique , devrait se rappeler au bon souvenir de sa campagne électorale où il promettait monts et merveilles !
Le Maroc est en guerre contre le renchérissement du coût de la vie et tente , tant bien que mal , de remédier à la hausse des prix des denrées de première nécessité et surtout celle des carburants .
Si dans ce cas , le gouvernement a refusé le plafonnement il lui faudra proposer des alternatives car on ne sait pas encore jusqu'où peuvent aller les prix de l'essence dans leur folle flambée .
Sinon , pour cette période de Ramadan , des mesures énergiques et volontaires seront nécessaires face aux spéculateurs qui profitent chaque fois de la détresse des consommateurs , et pour cela il faudra autre chose que des déclarations d'intention de la part du gouvernement.
Le Maroc est également en guerre contre la sécheresse . Mais pas seulement et franchement un peu moins depuis que les pluies bienfaitrices ont fait leur retour .
La crise de l'eau aurait pu être plus critique et plus sévère :
La circulaire adressée par le département de l'Intérieur aux Wilayas et conseils communaux pour rationaliser l'utilisation de l'eau dans les mois à venir sera-t-elle respectée scrupuleusement dans tout le Royaume !?l
Boire ou irriguer !?
Rationaliser la consommation d'eau potable dans les villes ou réduire la part réservée à l'irrigation !?
Comment sauvegarder l'irrigation de l'alimentation animale et garantir de l'eau pour le cheptel !?
Autant de questions qui mériteraient une planification rigoureuse et des réponses cohérente à l'échelle locale et régionale afin de préserver l'équité sociale et ne pas amplifier les disparités territoriales et spatiales .
Le Maroc en guerre
Nous sommes, il est bien vrai en guerre contre la tempête de la crise d'Ukraine et celle des répercussions des sanctions occidentales sur la Russie .
Oui , mais il n'y a aucune raison pour que ce soient les plus démunis et les plus défavorisés qui en souffrent le plus alors que d'autres en profitent sans vergogne !
De nombreux économistes sont unanimes sur le fait que l'État a dégagé des bénéfices énormes avec la flambée des carburants et que c'est avec cette enveloppe budgétaire qu'un effort national de solidarité devra être redirigé vers les plus défavorisés !
Aujourd'hui , une chose est sûre , il faudra savoir envisager le pire pour tenter de l'éviter !
Par HAFID FASSI FIHRI
Les diverses factures qui explosent de toutes parts et crèvent le plafond - c'est bien le cas de le dire - ont carrément achevé le budget de beaucoup pour qui cette période de carême est malheureusement par la force des choses , l'occasion de privations et de frustrations supplémentaires .
Face à toutes ces fractures , le Maroc des Solidarités devra savoir faire fi de toutes les sécheresses et se déployer tous azimuts dans l'espoir d'activer un minimum de ruissellement vers le bas de la pyramide sociale..
Sinon , beaucoup vont se retrouver dans le pétrin si ce n'est déjà le cas et sans jeux de mots , le gouvernement a du pain sur la planche .
Le chef du gouvernement qui prétend ne pas avoir de baguette magique , devrait se rappeler au bon souvenir de sa campagne électorale où il promettait monts et merveilles !
Le Maroc est en guerre contre le renchérissement du coût de la vie et tente , tant bien que mal , de remédier à la hausse des prix des denrées de première nécessité et surtout celle des carburants .
Si dans ce cas , le gouvernement a refusé le plafonnement il lui faudra proposer des alternatives car on ne sait pas encore jusqu'où peuvent aller les prix de l'essence dans leur folle flambée .
Sinon , pour cette période de Ramadan , des mesures énergiques et volontaires seront nécessaires face aux spéculateurs qui profitent chaque fois de la détresse des consommateurs , et pour cela il faudra autre chose que des déclarations d'intention de la part du gouvernement.
Le Maroc est également en guerre contre la sécheresse . Mais pas seulement et franchement un peu moins depuis que les pluies bienfaitrices ont fait leur retour .
La crise de l'eau aurait pu être plus critique et plus sévère :
La circulaire adressée par le département de l'Intérieur aux Wilayas et conseils communaux pour rationaliser l'utilisation de l'eau dans les mois à venir sera-t-elle respectée scrupuleusement dans tout le Royaume !?l
Boire ou irriguer !?
Rationaliser la consommation d'eau potable dans les villes ou réduire la part réservée à l'irrigation !?
Comment sauvegarder l'irrigation de l'alimentation animale et garantir de l'eau pour le cheptel !?
Autant de questions qui mériteraient une planification rigoureuse et des réponses cohérente à l'échelle locale et régionale afin de préserver l'équité sociale et ne pas amplifier les disparités territoriales et spatiales .
Le Maroc en guerre
Nous sommes, il est bien vrai en guerre contre la tempête de la crise d'Ukraine et celle des répercussions des sanctions occidentales sur la Russie .
Oui , mais il n'y a aucune raison pour que ce soient les plus démunis et les plus défavorisés qui en souffrent le plus alors que d'autres en profitent sans vergogne !
De nombreux économistes sont unanimes sur le fait que l'État a dégagé des bénéfices énormes avec la flambée des carburants et que c'est avec cette enveloppe budgétaire qu'un effort national de solidarité devra être redirigé vers les plus défavorisés !
Aujourd'hui , une chose est sûre , il faudra savoir envisager le pire pour tenter de l'éviter !
Par HAFID FASSI FIHRI