Le corps des Gardiens de la révolution iranien a annoncé avoir lancé, le 1er octobre, une salve de missiles balistiques à haute vélocité sur Israël, une information confirmée par l’armée israélienne.

Cette attaque est en représailles à l’assassinat par Israël du leader du Hamas palestinien, Ismaël Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran, du leader du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, et du commandant adjoint du corps des Gardiens de la révolution iranien, le général Abbas Nilforoushan, tombés tous les deux le 27 septembre à Beyrouth.
 
L’Iran a fait état de 200 missiles tirés, l’armée israélienne de « dizaines » de missiles qui se sont abattus sur les villes israéliennes, la chaîne de télévision israélienne, I24, a parlé de plus de 100 missiles et le quotidien Jérusalem Post, de plus de 500 missiles.

Les sirènes ont retenti à Tel-Aviv, Haïfa, Ashdod, Beer Sheva et Jérusalem-Ouest, les Israéliens se précipitant pour se cacher dans les abris souterrains.

Après avoir été accusé d’avoir abandonné ses alliés palestinien et libanais, le Hamas et le Hezbollah, seuls face à Israël, l’Iran a, donc, vigoureusement réagi en frappant durement l’entité sioniste, qui vient tout juste d’engager ses troupes contre les combattants du Hezbollah, au Sud du Liban.