Cheb Simo, la trentaine et déjà huit albums à son actif. Comme son nom de scène l’indique, la musique raï est ce que chante Sami Bouterbouch, cet artiste d’une grande sensibilité et travailleur acharné. Natif de la région de l’Oriental, il n’est pas le seul «raïman» de la famille. Ses deux frères Simo et Cheb Amir se sont aussi forgé une carrière de chanteur en Belgique. Et c’est auprès du plus grand Simo, qu’il a contracté le virus du raï et de la musique. «J’ai commencé la musique alors que j’avais 8 ans. J’accompagnais alors, mon frère quand il chantait dans des fêtes de mariage et plus tard du studio d’enregistrement», indique Cheb Simo. Et c’est dans ce même studio que s’est fait par la suite l’enregistrement de la majorité de ses albums. Le premier est sorti alors que Sami avait tout juste 16 ans, il s’intitulait «Limigria» (Les immigrés).
Le huitième, bientôt dans les bacs, a comme titre «Lghorba waâra». Les titres de ses deux opus, le premièr et le huitième, se rejoignent au niveau de la thématique de l’immigration et de la douleur d’être loin du pays d’origine. Mais cela ne veut en aucun cas dire que Sami n’a pas évolué depuis ses débuts. Bien au contraire. Il faut voir son attachement à aborder des sujets qu’il connaît très bien et qui le touchent particulièrement. Ainsi, son dernier album traite de diverses thématiques à travers des styles musicaux tout aussi divers. On cite son duo avec une chanteuse algérienne et où il est question de l’ouverture des frontières avec l’Algérie et du rapport qu’entretient un couple ou des membres d’une même famille, séparés par ces frontières.
Une autre chanson, «Mazalet sghira» parle des jeunes filles dont la misère sociale les oblige à exercer des métiers déshonorants. Dans un autre duo, cette fois avec une chanteuse marocaine en l’occurrence Amal Boujendar, Sami chante les problèmes que peut rencontrer un couple à cause de tierces personnes. Son dernier album comporte également entre autres, une chanson en hommage à la Palestine. «Ma vie quotidienne nourrit mon art. Je ne peux chanter que des textes qui m’inspirent et dont les sujets m’engagent personnellement», explique Cheb Simo. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il compose et écrit lui-même les chansons qu’il interprète.
Une autre chanson, «Mazalet sghira» parle des jeunes filles dont la misère sociale les oblige à exercer des métiers déshonorants. Dans un autre duo, cette fois avec une chanteuse marocaine en l’occurrence Amal Boujendar, Sami chante les problèmes que peut rencontrer un couple à cause de tierces personnes. Son dernier album comporte également entre autres, une chanson en hommage à la Palestine. «Ma vie quotidienne nourrit mon art. Je ne peux chanter que des textes qui m’inspirent et dont les sujets m’engagent personnellement», explique Cheb Simo. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il compose et écrit lui-même les chansons qu’il interprète.