Ode aux Dames et à leurs Plaintes souvent Justifiées
Car exprimer ses maux est un baume à l'esprit.
Souvent, sans y penser, vos lèvres se lamentent,
En un flot de douleurs, vos cœurs se représentent.
Ce droit de se plaindre, presque sacré devenu,
Un quart d'heure par jour, en lien tissé et tenu.
Dans ce moment social, un pont entre deux âmes,
Se forge en partageant les peines et les drames.
La vie, loin d'être un chemin sans écueil,
Invite à dire haut ce qui semble en deuil.
Ne point cacher sa peine, ni fuir le tourment,
C'est ouvrir son cœur à l'apaisement.
Car taire ses tourments, c'est nourrir l'anxiété,
Reconnaître ses maux, c'est chercher la clarté.
Mesdames, libérez-vous, si le cœur trop plein,
Laissez couler vos mots, tel un doux refrain.
Sachez qu'il est aisé de geindre et de pleurer,
Mais dans ces plaintes-là, peut germer un foyer.
Un foyer de pensées, de solutions naissantes,
Pour transformer les maux en étoiles filantes.
Ainsi, mesdames, en vos cœurs réside une force,
Dans chaque plainte émise, un chemin se renforce.
Exprimez vos chagrins, vos frustrations intimes,
Et dans ce partage, trouvez vos rimes.
Car dans chaque mot dit, dans chaque larme versée,
Se trouve un pas de plus vers la sérénité.
Plaignez-vous, mesdames, mais dans ce doux exercice,
Trouvez le chemin clair vers votre propre édifice.
Adnane Benchakroun