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App Yango : Un diplomate russe et son épouse agressés par des chauffeurs de taxi à Casablanca
Cependant, sans cadre légal clair, cette révolution est accompagnée d’incidents violents, de pratiques frauduleuses et d’une incertitude qui pèse sur les usagers et les professionnels du secteur. L’incident récent impliquant un diplomate russe et son épouse, agressés par des chauffeurs de taxi à Casablanca, illustre parfaitement cette crise.
Le 1er décembre 2024, à Casablanca, un diplomate russe et sa femme ont été victimes d'une agression violente à bord d'un VTC utilisant l'application Yango. Cet événement tragique a non seulement mis en lumière les tensions existantes entre les différents acteurs du secteur, mais a également attiré l’attention des autorités judiciaires. Le procureur général a personnellement pris en charge l’enquête, soulignant la gravité de la situation.
Cet incident s’inscrit dans un contexte où les chauffeurs de taxi traditionnels, se sentant menacés par la montée des VTC, n’hésitent pas à recourir à la violence pour défendre leurs intérêts.
Le 1er décembre 2024, à Casablanca, un diplomate russe et sa femme ont été victimes d'une agression violente à bord d'un VTC utilisant l'application Yango. Cet événement tragique a non seulement mis en lumière les tensions existantes entre les différents acteurs du secteur, mais a également attiré l’attention des autorités judiciaires. Le procureur général a personnellement pris en charge l’enquête, soulignant la gravité de la situation.
Cet incident s’inscrit dans un contexte où les chauffeurs de taxi traditionnels, se sentant menacés par la montée des VTC, n’hésitent pas à recourir à la violence pour défendre leurs intérêts.
Le contexte impose une réglementation urgente : Le Maroc à la croisée des chemins de la mobilité !
La tension entre taxis et VTC a atteint un point critique, exacerbée par des conflits réguliers et des agressions physiques. Les chauffeurs de taxis traditionnels dénoncent ce qu'ils considèrent comme une concurrence déloyale, arguant que les VTC opèrent sans les mêmes réglementations strictes. Cette guerre des transports se déroule dans un contexte où le Maroc se prépare à accueillir des événements sportifs majeurs, tels que la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) en 2025 et la Coupe du Monde en 2030. Ces événements attireront des millions de visiteurs, rendant la nécessité d’un système de transport organisé et sécurisé plus pressante que jamais.
Malgré les promesses répétées du gouvernement marocain de réguler le secteur, peu de mesures concrètes ont été mises en place. Les VTC, bien que populaires et souvent perçus comme une solution aux lacunes du service de taxi traditionnel, opèrent dans un flou juridique qui favorise les abus.
Les utilisateurs se plaignent de surfacturations, de services de mauvaise qualité et d’un manque de sécurité. Dans ce contexte, la régulation devient cruciale pour protéger à la fois les consommateurs et les chauffeurs de taxi.
Il est impératif que le gouvernement marocain prenne des mesures immédiates pour établir un cadre légal pour les VTC. Cela inclut la définition de normes de sécurité, la régulation des tarifs et la mise en place de mécanismes de contrôle pour garantir que tous les acteurs respectent les mêmes règles. La régulation ne doit pas être perçue comme une menace pour les taxis traditionnels, mais plutôt comme une opportunité de moderniser le secteur des transports au Maroc.
L'ancien ministre des Transports, Mohamed Abdeljalil, avait reconnu la nécessité d’un consensus entre les différentes formes de transport public. En travaillant sur une vision future de la mobilité au Maroc, le gouvernement pourrait intégrer les VTC dans un système de transport harmonisé et efficace. Cela nécessitera des consultations avec toutes les parties prenantes, y compris les chauffeurs de taxi, les opérateurs de VTC et les usagers.
La montée des VTC offre une opportunité de repenser la mobilité urbaine, mais cela ne peut se faire sans un cadre réglementaire solide. Il est temps pour le Maroc de prendre des mesures audacieuses pour réguler le secteur des VTC, garantir la sécurité des usagers et des chauffeurs, et préparer le pays à accueillir les événements sportifs de grande envergure qui approchent. Seule une approche équilibrée et inclusive permettra de construire un avenir où tous les acteurs du secteur des transports pourront coexister harmonieusement.
Malgré les promesses répétées du gouvernement marocain de réguler le secteur, peu de mesures concrètes ont été mises en place. Les VTC, bien que populaires et souvent perçus comme une solution aux lacunes du service de taxi traditionnel, opèrent dans un flou juridique qui favorise les abus.
Les utilisateurs se plaignent de surfacturations, de services de mauvaise qualité et d’un manque de sécurité. Dans ce contexte, la régulation devient cruciale pour protéger à la fois les consommateurs et les chauffeurs de taxi.
Il est impératif que le gouvernement marocain prenne des mesures immédiates pour établir un cadre légal pour les VTC. Cela inclut la définition de normes de sécurité, la régulation des tarifs et la mise en place de mécanismes de contrôle pour garantir que tous les acteurs respectent les mêmes règles. La régulation ne doit pas être perçue comme une menace pour les taxis traditionnels, mais plutôt comme une opportunité de moderniser le secteur des transports au Maroc.
L'ancien ministre des Transports, Mohamed Abdeljalil, avait reconnu la nécessité d’un consensus entre les différentes formes de transport public. En travaillant sur une vision future de la mobilité au Maroc, le gouvernement pourrait intégrer les VTC dans un système de transport harmonisé et efficace. Cela nécessitera des consultations avec toutes les parties prenantes, y compris les chauffeurs de taxi, les opérateurs de VTC et les usagers.
La montée des VTC offre une opportunité de repenser la mobilité urbaine, mais cela ne peut se faire sans un cadre réglementaire solide. Il est temps pour le Maroc de prendre des mesures audacieuses pour réguler le secteur des VTC, garantir la sécurité des usagers et des chauffeurs, et préparer le pays à accueillir les événements sportifs de grande envergure qui approchent. Seule une approche équilibrée et inclusive permettra de construire un avenir où tous les acteurs du secteur des transports pourront coexister harmonieusement.