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Par Abdelghani El Arrasse
Cette embellie, bien que modeste au regard des standards historiques, est largement attribuée aux précipitations récentes qui ont contribué à l’amélioration de l’état du cheptel et à la bonne tenue des cultures printanières. Le ministre a ainsi souligné qu’il s’agit certes d’une petite campagne, mais meilleure que redoutée en raison du stress hydrique qui menaçait gravement la saison agricole.
Il convient de rappeler que, selon les hypothèses retenues dans la Loi de Finances 2025, une récolte de 70 millions de quintaux est considérée comme une campagne moyenne. Dans ce contexte, les 44 millions de quintaux prévus reflètent une situation encore fragile mais sur une pente ascendante.
Par ailleurs, les perspectives macroéconomiques du secteur agricole s’annoncent plus favorables. Après un recul de -4,8 % enregistré l’an dernier, la croissance du secteur primaire est attendue à +5,1 % en 2025, redonnant ainsi un peu d’élan à l’économie nationale qui reste très sensible aux aléas climatiques.
En somme, malgré des conditions encore loin de l’optimal, les perspectives agricoles du Maroc en 2025 s’annoncent moins sombres qu’escomptées, avec un regain d’espoir pour les agriculteurs et l’économie nationale. L’enjeu demeure désormais de consolider cette reprise naissante, notamment à travers une gestion efficiente des ressources en eau, une meilleure planification des cultures et le soutien continu aux petits exploitants.
Rédigé par Abdelghani El Arrasse