La méthadone rejoint la liste croissante des médicaments en rupture de stock au Maroc, mettant en péril la santé de milliers de patients. Ce médicament, indispensable dans le traitement de la dépendance à l’héroïne et le soulagement des douleurs sévères, joue un rôle clé dans la prise en charge de pathologies chroniques telles que le cancer, l’hépatite virale et la tuberculose.
Pour faire face à cette rupture d’approvisionnement, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a mis en place des mesures d’urgence, dont une réduction progressive des doses administrées aux patients sous traitement. Cette initiative concerne non seulement les personnes en sevrage aux opiacés, mais également celles souffrant du VIH/SIDA, de l’hépatite ou du cancer. Toutefois, les spécialistes s’inquiètent des effets néfastes de cette approche, pointant du doigt le risque accru de rechute et de complications graves en raison d’un non-respect des protocoles médicaux internationaux.
Les associations de soutien aux patients rappellent l’importance d’un encadrement strict de ces ajustements thérapeutiques. Elles alertent sur une recrudescence possible de la consommation de drogues ainsi que sur l’aggravation de l’état de santé des personnes les plus vulnérables.
La crise de la méthadone s’inscrit dans un contexte plus large de pénuries médicamenteuses au Maroc. Des produits essentiels, tels que le potassium injectable – vital pour traiter l’hypokaliémie – se font également rares, compliquant le travail du personnel soignant et mettant en danger de nombreux patients en soins intensifs.
Au-delà de ces cas, d’autres traitements destinés aux maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension, la tuberculose, les troubles thyroïdiens ou encore certains médicaments contre l’épilepsie et le cancer, connaissent également des ruptures inquiétantes.
Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour, le nombre de médicaments en rupture de stock est passé de 30 l’an dernier à 6 cette année. Une amélioration relative qui ne suffit cependant pas à dissiper les inquiétudes sur la fragilité du système pharmaceutique national.
La crise actuelle met en lumière les failles structurelles du secteur de la santé et l’urgence d’adopter des réformes pérennes pour garantir un accès continu aux traitements essentiels. Une réponse rapide et efficace s’impose pour éviter que ces pénuries ne deviennent un problème chronique, mettant en danger des milliers de vies.
Pour faire face à cette rupture d’approvisionnement, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a mis en place des mesures d’urgence, dont une réduction progressive des doses administrées aux patients sous traitement. Cette initiative concerne non seulement les personnes en sevrage aux opiacés, mais également celles souffrant du VIH/SIDA, de l’hépatite ou du cancer. Toutefois, les spécialistes s’inquiètent des effets néfastes de cette approche, pointant du doigt le risque accru de rechute et de complications graves en raison d’un non-respect des protocoles médicaux internationaux.
Les associations de soutien aux patients rappellent l’importance d’un encadrement strict de ces ajustements thérapeutiques. Elles alertent sur une recrudescence possible de la consommation de drogues ainsi que sur l’aggravation de l’état de santé des personnes les plus vulnérables.
La crise de la méthadone s’inscrit dans un contexte plus large de pénuries médicamenteuses au Maroc. Des produits essentiels, tels que le potassium injectable – vital pour traiter l’hypokaliémie – se font également rares, compliquant le travail du personnel soignant et mettant en danger de nombreux patients en soins intensifs.
Au-delà de ces cas, d’autres traitements destinés aux maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension, la tuberculose, les troubles thyroïdiens ou encore certains médicaments contre l’épilepsie et le cancer, connaissent également des ruptures inquiétantes.
Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour, le nombre de médicaments en rupture de stock est passé de 30 l’an dernier à 6 cette année. Une amélioration relative qui ne suffit cependant pas à dissiper les inquiétudes sur la fragilité du système pharmaceutique national.
La crise actuelle met en lumière les failles structurelles du secteur de la santé et l’urgence d’adopter des réformes pérennes pour garantir un accès continu aux traitements essentiels. Une réponse rapide et efficace s’impose pour éviter que ces pénuries ne deviennent un problème chronique, mettant en danger des milliers de vies.