Dès la première rencontre avec la France le jeune Pelé, 17 ans, a marqué son territoire: trois buts en demi-finale de la Coupe du monde 1958 (5-2). Le génial brésilien, qui doit être inhumé mardi à Santos, éclate alors aux yeux du monde, qui regarde pour la première fois le tournoi en direct à la télévision.
Il réussit sa prouesse en 23 minutes (52e, 64e et 75e) contre une France réduite à dix à cause de la blessure de Robert Jonquet avant la demi-heure de jeu, à une époque où il n'existe pas de remplacement. Le capitaine revient sur le terrain mais seulement pour faire le nombre, il ne peut plus jouer.
Cinq ans plus tard, "O Rei" donne une nouvelle leçon aux tricolores avec un nouveau "coup du chapeau", cette fois en amical à Colombes. Le gardien des Bleus Georges Carnus a même le courage d'en plaisanter: "Pelé m'a fait l'honneur de marquer lui-même les trois buts brésiliens. Cela restera sûrement l'un des grands moments de ma carrière".
Di Nallo, auteur de l'égalisation à 2-2, se souvient pour l'AFP que c'était la "meilleure période" du roi Pelé. "Nous étions en avril 1963. Il avait 23 ans et moi tout juste 20 ans. Pelé avait déjà été champion du monde à deux reprises en 1958 et 1962".
- Pelé bat encore Kopa -
Le "Petit Prince de Gerland" se souvient encore que le N.10 "auriverde" lui avait fait un petit pont, "en pleine course. Je suis resté scotché. D'habitude, c'est moi qui les faisais! Je suis de petite taille (1,67 m). J'avais donc des jambes pas très hautes mais il avait trouvé la place! C'est le seul qui y soit parvenu! Jamais personne ne m'a refait un petit pont".
Entre ces deux matches avec la "Seleçao", Pelé avait déjà ébloui la France au Tournoi de Paris, un rendez-vous alors très prestigieux où le Racing invitait trois grands clubs chaque année pour deux demi-finales, une finale et un match pour la troisième place.
Deux éditions d'affilée sont éclairées par le génie du Roi, dans un Parc des Princes chaque fois bien rempli. En 1960, pour les retrouvailles avec les internationaux du Stade de Reims qu'il a battus deux ans plus tôt en Suède, Raymond Kopa, Roger Piantoni ou Jonquet, Pelé survole la rencontre (5-3), avec un but et une passe décisive alors qu'il est à terre.
En finale, Santos corrige le Racing Club de Paris (4-1), avec un nouveau but de la star. L'année suivante, Santos revient et bat encore son hôte ciel et blanc (5-4), en demi-finale cette fois, avec un nouveau but de Pelé, puis s'impose en finale contre Benfica (6-3), où l'idole réussit un doublé. En face, une autre star signe un triplé, le Portugais Eusebio.
Le Santos de Pelé repart de sa tournée européenne auréolé du titre officieux de meilleure équipe de club du monde, avant de le devenir officiellement en remportant deux Coupes Intercontinentales (champion d'Europe contre champion d'Amérique du Sud) consécutives, en 1962 et 1963. Le règne de Pelé ne s'étendait évidemment pas qu'à la France.
LODJ avec AFP
Il réussit sa prouesse en 23 minutes (52e, 64e et 75e) contre une France réduite à dix à cause de la blessure de Robert Jonquet avant la demi-heure de jeu, à une époque où il n'existe pas de remplacement. Le capitaine revient sur le terrain mais seulement pour faire le nombre, il ne peut plus jouer.
Cinq ans plus tard, "O Rei" donne une nouvelle leçon aux tricolores avec un nouveau "coup du chapeau", cette fois en amical à Colombes. Le gardien des Bleus Georges Carnus a même le courage d'en plaisanter: "Pelé m'a fait l'honneur de marquer lui-même les trois buts brésiliens. Cela restera sûrement l'un des grands moments de ma carrière".
Di Nallo, auteur de l'égalisation à 2-2, se souvient pour l'AFP que c'était la "meilleure période" du roi Pelé. "Nous étions en avril 1963. Il avait 23 ans et moi tout juste 20 ans. Pelé avait déjà été champion du monde à deux reprises en 1958 et 1962".
- Pelé bat encore Kopa -
Le "Petit Prince de Gerland" se souvient encore que le N.10 "auriverde" lui avait fait un petit pont, "en pleine course. Je suis resté scotché. D'habitude, c'est moi qui les faisais! Je suis de petite taille (1,67 m). J'avais donc des jambes pas très hautes mais il avait trouvé la place! C'est le seul qui y soit parvenu! Jamais personne ne m'a refait un petit pont".
Entre ces deux matches avec la "Seleçao", Pelé avait déjà ébloui la France au Tournoi de Paris, un rendez-vous alors très prestigieux où le Racing invitait trois grands clubs chaque année pour deux demi-finales, une finale et un match pour la troisième place.
Deux éditions d'affilée sont éclairées par le génie du Roi, dans un Parc des Princes chaque fois bien rempli. En 1960, pour les retrouvailles avec les internationaux du Stade de Reims qu'il a battus deux ans plus tôt en Suède, Raymond Kopa, Roger Piantoni ou Jonquet, Pelé survole la rencontre (5-3), avec un but et une passe décisive alors qu'il est à terre.
En finale, Santos corrige le Racing Club de Paris (4-1), avec un nouveau but de la star. L'année suivante, Santos revient et bat encore son hôte ciel et blanc (5-4), en demi-finale cette fois, avec un nouveau but de Pelé, puis s'impose en finale contre Benfica (6-3), où l'idole réussit un doublé. En face, une autre star signe un triplé, le Portugais Eusebio.
Le Santos de Pelé repart de sa tournée européenne auréolé du titre officieux de meilleure équipe de club du monde, avant de le devenir officiellement en remportant deux Coupes Intercontinentales (champion d'Europe contre champion d'Amérique du Sud) consécutives, en 1962 et 1963. Le règne de Pelé ne s'étendait évidemment pas qu'à la France.
LODJ avec AFP