L'interpellation de Martin Avera, connu au Gabon sous le pseudonyme de "Maître Chacka", suit celle de Patrick Assoumou Eyi, l'ancien entraîneur gabonais de football de l'équipe nationale des moins de 17 ans, accusé d'agressions sexuelles présumées sur des centaines d'enfants.
"Une enquête est menée et toutes les personnes mêlées aux faits de pédophilie seront arrêtées", a ajouté la source judiciaire proche du dossier.
Pour Romain Molina, le journaliste français à l'origine des révélations sur les faits de pédophilie qui éclaboussent le sport gabonais, M. Avera était "un grand nom du taekwendo gabonais" qui a "agressé sexuellement des enfants par la force depuis les années 90".
"Ce genre d'attitudes doit être banni et il faut les condamner fermement", a de son côté réagi Denis Mboumba Nziengui, président de la fédération gabonaise de taekwendo, déclarant toutefois "n'avoir jamais reçu de plaintes sur cet entraineur et être surpris".
M. Avera avait été suspendu il y a huit jours de toute activité relevant du taekwendo par le président de la ligue de la province de la capitale Libreville. Interrogé par plusieurs médias locaux, il avait clamé son innocence.
Lodj avec AFP
"Une enquête est menée et toutes les personnes mêlées aux faits de pédophilie seront arrêtées", a ajouté la source judiciaire proche du dossier.
Pour Romain Molina, le journaliste français à l'origine des révélations sur les faits de pédophilie qui éclaboussent le sport gabonais, M. Avera était "un grand nom du taekwendo gabonais" qui a "agressé sexuellement des enfants par la force depuis les années 90".
"J'ai reçu des témoignages d'au moins une dizaine de familles, dont la plupart concerne des enfants de 10 à 14 ans", a-t-il affirmé à l'AFP.
"Il fait ami-ami, instaure un rapport de confiance, puis il attire les enfants chez lui et demande des faveurs. Ensuite, il utilise la force, la menace", a-t-il ajouté.
"Ce genre d'attitudes doit être banni et il faut les condamner fermement", a de son côté réagi Denis Mboumba Nziengui, président de la fédération gabonaise de taekwendo, déclarant toutefois "n'avoir jamais reçu de plaintes sur cet entraineur et être surpris".
"Nous soutenons les familles des victimes et allons voir comment la fédération peut les accompagner", a-t-il poursuivi.
M. Avera avait été suspendu il y a huit jours de toute activité relevant du taekwendo par le président de la ligue de la province de la capitale Libreville. Interrogé par plusieurs médias locaux, il avait clamé son innocence.
Lodj avec AFP