Par Kaïsse Ben Yahia
Et pendant un instant je me suis mis à douter
Les briques du temps en mille morceaux éclatés
Rien ne tenait plus, ni conviction, ni vérité
Tout ce que j’ai su, perdit sa belle subtilité
Et si toutes ces valeurs de notre humanité
N’étaient que mensonge, leurre et absurdité
Ils nous mentent bien et prétendent probité
Et nous, heureux de croire, atteints de cécité
On se dit les autres ont tort, ils l’ont mérité
Les briques du temps en mille morceaux éclatés
Rien ne tenait plus, ni conviction, ni vérité
Tout ce que j’ai su, perdit sa belle subtilité
Et si toutes ces valeurs de notre humanité
N’étaient que mensonge, leurre et absurdité
Ils nous mentent bien et prétendent probité
Et nous, heureux de croire, atteints de cécité
On se dit les autres ont tort, ils l’ont mérité
Ils prétendent souffrir et causent l’atrocité
On se dédouane de tout, on suit la société
Elle vous vend la vie si joliment empaquetée
Cet instant où le vide s’installe, se fait éternité
Qui ne doute pas acquiert peu, disait de Vinci
L’instant passé, tout revient et en plus précis
Le nuage dégage, la vérité se lève s’éclaircit
Les briques s’empilent et forment un châssis
D’une porte qui s’ouvre grand sur la prophétie
Que la patience n’est point abondon, c’est ainsi.
Rédigé par Kaïsse Ben Yahia On se dédouane de tout, on suit la société
Elle vous vend la vie si joliment empaquetée
Cet instant où le vide s’installe, se fait éternité
Qui ne doute pas acquiert peu, disait de Vinci
L’instant passé, tout revient et en plus précis
Le nuage dégage, la vérité se lève s’éclaircit
Les briques s’empilent et forment un châssis
D’une porte qui s’ouvre grand sur la prophétie
Que la patience n’est point abondon, c’est ainsi.