Depuis, autrefois sous tutelle du ministère en charge du Travail, la CNSS et la CMAM, deux grands organismes de prévoyance sociale, passent dans le giron du département de Nadia Fettah Alaoui, nouvelle ministre des Finances du nouveau gouvernement.
Interpelée sur les tenants et les aboutissants d’un tel changement, lors de la toute dernière conférence de presse dédiée à la présentation du PLF 2022, Mme Fettah Alaoui a couvert d’éloge les compétences et expertises de son département qu’il qualifie de mieux placé pour faire face au défi du financement du dispositif de la protection sociale.
Pour cela, elle a développé, sans vraiment entrer dans les détails, tout un argumentaire qui reste à prouver ou à démontrer sur le terrain.
Le « sujet de la prévention sociale et de l’assurance-maladie présente un enjeu majeur et implique de nombreux départements ministériels et parties prenantes associés à cette réforme majeur dont la CNSS, qui présente beaucoup de challenges opérationnels de process et d’efficacité, n’est finalement qu’un sujet parmi d’autres ». Ces propos sont de l’Argentière du Royaume qui précise aussi qu’au sein de la CNSS l’enjeu majeur est un enjeu financier, un sujet d’allocations d’ALM* dans la mesure où il est question d’un passif qu’il faut gérer sur des durations longues et un actif à gérer.
Et que l’arbitrage a fait que c’est le ministère des Finances et de l’Economie qui dispose des outils, des compétences et de l’expertise à même d’opérer ce challenge.
Et d’ajouter « que ce n’est pas la CNSS qui va dessiner toute la stratégie de la protection sociale, elle est au cœur du dispositif, mais il est entendu que nous aurons un peu plus de responsabilité d’être au cœur de cette ALM d’autant que les engagements qui sont pris sont inscrits à moyen et long termes ».
*ALM est l'abréviation de l'expression anglo-saxonne Asset and Liability Management, qui renvoie à la notion de gestion actif-passif. Globalement, il s'agit d'un processus dans lequel un investisseur ou un gestionnaire cherche à optimiser un portefeuille, en tenant compte des risques liés aux variations des taux d'intérêt, aux réserves de devises, à l'utilisation des produits dérivés, et à la composition du passif et de l'actif.
Interpelée sur les tenants et les aboutissants d’un tel changement, lors de la toute dernière conférence de presse dédiée à la présentation du PLF 2022, Mme Fettah Alaoui a couvert d’éloge les compétences et expertises de son département qu’il qualifie de mieux placé pour faire face au défi du financement du dispositif de la protection sociale.
Pour cela, elle a développé, sans vraiment entrer dans les détails, tout un argumentaire qui reste à prouver ou à démontrer sur le terrain.
Le « sujet de la prévention sociale et de l’assurance-maladie présente un enjeu majeur et implique de nombreux départements ministériels et parties prenantes associés à cette réforme majeur dont la CNSS, qui présente beaucoup de challenges opérationnels de process et d’efficacité, n’est finalement qu’un sujet parmi d’autres ». Ces propos sont de l’Argentière du Royaume qui précise aussi qu’au sein de la CNSS l’enjeu majeur est un enjeu financier, un sujet d’allocations d’ALM* dans la mesure où il est question d’un passif qu’il faut gérer sur des durations longues et un actif à gérer.
Et que l’arbitrage a fait que c’est le ministère des Finances et de l’Economie qui dispose des outils, des compétences et de l’expertise à même d’opérer ce challenge.
Et d’ajouter « que ce n’est pas la CNSS qui va dessiner toute la stratégie de la protection sociale, elle est au cœur du dispositif, mais il est entendu que nous aurons un peu plus de responsabilité d’être au cœur de cette ALM d’autant que les engagements qui sont pris sont inscrits à moyen et long termes ».
*ALM est l'abréviation de l'expression anglo-saxonne Asset and Liability Management, qui renvoie à la notion de gestion actif-passif. Globalement, il s'agit d'un processus dans lequel un investisseur ou un gestionnaire cherche à optimiser un portefeuille, en tenant compte des risques liés aux variations des taux d'intérêt, aux réserves de devises, à l'utilisation des produits dérivés, et à la composition du passif et de l'actif.