Après les récentes révélations autour de la décision de Brahim Diaz, le joueur du Real Madrid, de représenter le Maroc  au niveau international, l'Espagne n'a pas tardé à riposter. Luis de la Fuente, le sélectionneur de la Roja, s'est exprimé à ce sujet, soulignant que Diaz (24 ans) pourrait très bien continuer à jouer pour l'Espagne.
 
“Brahim Diaz peut totalement jouer pour l'Espagne“, a assuré de la Fuente mercredi en conférence de presse, en réponse aux rumeurs circulant sur le possible changement de nationalité sportive du joueur, qui compte une seule cape (1 but) avec la Roja en 2021.
 
“Personne ne m'a dit qu'il pense le contraire“, a même ajouté le technicien espagnol, sous-entendant ainsi  que Diaz serait toujours en bons termes avec les responsables du football ibère. Cette déclaration laisse suggérer que le Merengue n'aurait peut-être pas pris de décision définitive quant à son avenir international.
 
Concluant ses déclarations sur ce dossier, l'homme de 62 ans a enfoncé le clou : “Brahim, autant que je sache, veut jouer pour l'Espagne“. Une affirmation qui, si elle est vraie, pourrait jeter un nouvel éclairage sur la situation de Diaz. Poursuivant son opération séduction, de la Fuente a rappelé qu'il a déjà entraîné Diaz en sélection chez les jeunes et que la porte de la Roja est ouverte pour tous les “bons joueurs” comme lui.
 
 
Ce bras de fer entre le Maroc et l'Espagne pour le talent de Diaz est un exemple typique des dilemmes auxquels sont confrontés de nombreux joueurs binationaux. Pour Brahim Diaz comme pour les autres footballeurs qui se retrouvent dans cette situation, l'enjeu est énorme. Le dossier reste donc ouvert, et le monde du football attend avec impatience la décision finale de Diaz.
 
A noter que son club du Real Madrid  exprimerait des réserves quant à la possibilité qu'il intègre les Lions de l'Atlas. Cette intégration pourrait signifier sa participation à la prochaine Coupe d'Afrique des Nations en janvier en Côte d'Ivoire, ce qui entraînerait son absence potentielle pendant un mois. Or, les clubs ont toujours des réticences à se passer d'un joueur en milieu de saison, même lorsqu'il ne s'agit que d'un “simple” joker.
 
MK avec Afrikfoot