Edito : 2022 nuances du réel
Nouvel an, nouveau départ, c’est ce qu’espèrent les Marocains, après avoir enterré une année 2021 mi-figue, mi-raisin.
L’économie marocaine se serait redressée à quelques 99,5% de son niveau pré-covid, et aurait enregistré la meilleure performance économique en Afrique du Nord et Moyen Orient, nous rappelle Noureddine Batije dans son éditorial économique.
Et comme il y a toujours un ‘mais’, l’épine à ce sujet se situerait au niveau des tendances inflationnistes constatées, puisque cette pandémie, qui refuse d’en finir, a négativement impacté les prix de l’énergie, des matières premières, du transport.
Une donnée statistique validée par le citoyen lambda, le renchérissement des produits alimentaires se répercutant directement sur son pouvoir d’achat.
Vu la manière dont été exploitées jusqu’à présent les richesses naturelles de notre planète, qui ne sont pas plus illimitées qu’elle n’est infinie, non seulement l’humanité s’est fourvoyée dans un modèle de croissance non-durable, mais ce dernier a également dévasté les modes de vie de populations déjà pauvres.
C’est la question de la responsabilité des gouvernements que s’est posé Hafid Fassi Fihri dans son éditorial à ce sujet , mettant l’accent sur le lien de causalité entre la destruction des écosystèmes de populations pauvres du Sud et les vagues migratoires qui donnent des cauchemars aux pays riches du Nord.
Notre jeunesse a terriblement souffert de cette étouffante pandémie, qui les a obligés à reconsidérer plus modestement leurs ambitions, tient à souligner Boutaïna Bennani, pour qui c’est la conception même de ‘jeune’qui a été ainsi refaçonnée (Voir son éditorial).
En fait, c’est notre conception même de l’humain que le trans-humanisme en vogue remet en cause, la pandémie offrant l’occasion de proposer d’incruster aux individus leurs passes sanitaires sous la peau (Voir l’éditorial de Hafid Fassi Fihri à ce propos).
Les plus branchés voient dans les ‘smart tattoos’ d’immenses possibilités, en médecine comme dans la vie courante. Ça rappelle plutôt, aux plus sceptiques, le passage de l’Apocalypse de Jean ou il est question de la marque de la ‘Bête’, sans laquelle on ne peut ni vendre ni acheter.
Pour tous ceux qui trouvent que tout cela n’est que science fiction, sachez que ce n’est pas une production théâtrale subventionnée par le ministère de la culture, dans le cadre de son initiative ‘Al Masrah yataharrak’.
Pour 150 à 200 mille Dhs de l’argent des contribuables, le ministère de la culture et la SNRT vont acheter des pièces de théâtre, qui seront diffusées sur la chaîne ‘Athaqafia’. Mustapha Bourkadi y voit l’alliance d’un aveugle et d’un boiteux, dans son éditorial en page X.
C’est toujours mieux que d’être ‘covidé’ à domicile. Bonne année !
L’économie marocaine se serait redressée à quelques 99,5% de son niveau pré-covid, et aurait enregistré la meilleure performance économique en Afrique du Nord et Moyen Orient, nous rappelle Noureddine Batije dans son éditorial économique.
Et comme il y a toujours un ‘mais’, l’épine à ce sujet se situerait au niveau des tendances inflationnistes constatées, puisque cette pandémie, qui refuse d’en finir, a négativement impacté les prix de l’énergie, des matières premières, du transport.
Une donnée statistique validée par le citoyen lambda, le renchérissement des produits alimentaires se répercutant directement sur son pouvoir d’achat.
Vu la manière dont été exploitées jusqu’à présent les richesses naturelles de notre planète, qui ne sont pas plus illimitées qu’elle n’est infinie, non seulement l’humanité s’est fourvoyée dans un modèle de croissance non-durable, mais ce dernier a également dévasté les modes de vie de populations déjà pauvres.
C’est la question de la responsabilité des gouvernements que s’est posé Hafid Fassi Fihri dans son éditorial à ce sujet , mettant l’accent sur le lien de causalité entre la destruction des écosystèmes de populations pauvres du Sud et les vagues migratoires qui donnent des cauchemars aux pays riches du Nord.
Notre jeunesse a terriblement souffert de cette étouffante pandémie, qui les a obligés à reconsidérer plus modestement leurs ambitions, tient à souligner Boutaïna Bennani, pour qui c’est la conception même de ‘jeune’qui a été ainsi refaçonnée (Voir son éditorial).
En fait, c’est notre conception même de l’humain que le trans-humanisme en vogue remet en cause, la pandémie offrant l’occasion de proposer d’incruster aux individus leurs passes sanitaires sous la peau (Voir l’éditorial de Hafid Fassi Fihri à ce propos).
Les plus branchés voient dans les ‘smart tattoos’ d’immenses possibilités, en médecine comme dans la vie courante. Ça rappelle plutôt, aux plus sceptiques, le passage de l’Apocalypse de Jean ou il est question de la marque de la ‘Bête’, sans laquelle on ne peut ni vendre ni acheter.
Pour tous ceux qui trouvent que tout cela n’est que science fiction, sachez que ce n’est pas une production théâtrale subventionnée par le ministère de la culture, dans le cadre de son initiative ‘Al Masrah yataharrak’.
Pour 150 à 200 mille Dhs de l’argent des contribuables, le ministère de la culture et la SNRT vont acheter des pièces de théâtre, qui seront diffusées sur la chaîne ‘Athaqafia’. Mustapha Bourkadi y voit l’alliance d’un aveugle et d’un boiteux, dans son éditorial en page X.
C’est toujours mieux que d’être ‘covidé’ à domicile. Bonne année !
Magazine créé avec Madmagz.