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Demeurer digne dans la calamité et l’adversité : Edito de Ahmed Naji , Directeur de la publication
Dans deux semaines s’achève l’année 2023, qui aurait été marquée par le séisme dans la province d’Al Haouz. Ce triste évènement a permis de mettre en exergue, à la fois, la fragilité de l’habitat et des conditions de vie des habitants des zones montagnardes et la solidité du sentiment de solidarité chez les Marocains.
Il y avait, donc, autant de raisons d’être triste que fier. Le tremblement de terre de la nuit du 8 au 9 septembre a été violent, 7,1 sur l’échelle de Richter, le plus terrible de l’histoire récente du royaume.
Il a occasionné près de trois mille décès et quelques six mille blessés. Quelques soixante mille bâtiments se sont effondrés, dont un tiers en totalité.
Aussitôt, les autorités ont mobilisé tous leurs moyens pour venir en aide aux populations sinistrées, soit 2,8 millions d’habitants dans la région touchée.
Les citoyens des autres régions ont également apporté toute l’aide qu’il pouvait, dans un remarquable élan de solidarité, qui n’est pas passé inaperçu auprès de l’opinion publique mondiale.
Gravement blessé mais demeuré digne, le Maroc a fait comprendre aux intérêts étrangers qui lui sont hostiles qu’il est apte à relever n’importe quel défi.
Ce ne sont pas les défis qui manquent, intérieurs comme extérieurs.
Il y a, d’abord, le stress hydrique, structurel en ce qui concerne le royaume. Avec une disponibilité moyenne annuelle d’eau douce d’à peine 500m3 par personne et une pluviométrie qui ne dépasse pas les 140mm en moyenne par an, le Maroc est confronté à un très sérieux problème, qui ne fera que s’aggraver avec le temps, en raison du réchauffement climatique.
Les pouvoirs publics en sont conscients et ne ménagent pas leurs efforts à ce sujet. Le Maroc dispose de 145 barrages, d’une capacité de stockage cumulée de 18,67 milliards de m3, 15 autres sont en cours de construction (3,4 milliards de m3) et 5 en projets (2,26 milliards de m3).
Pour parer à la variabilité spatiale de la disponibilité en eau douce, le Maroc s’est aussi lancé dans la construction d’une « autoroute de l’eau ». C’est ainsi que le bassin du Sebou, excédentaire, a été relié, cette année, à celui du Bouregreg, déficitaire.
Mais ce n’est pas suffisant quand la demande en eau est en hausse, parallèlement à la progression de la démographie et de l’économie. Le Grand Casablanca verra bientôt érigé une station de dessalement de l’eau de mer. Le Maroc projette de disposer d’une vingtaine de stations du genre, d’ici 2030.
Tous ces grands chantiers et bien d’autres, d’une importance vitale pour le développement du royaume, doivent être réalisés alors que le Maroc doit aussi faire face à l’hostilité du pays voisin de l’Est, obnubilé par son dépècement.
Les Forces Armées Royales ont réussi à priver les séparatistes polisariens de toute possibilité de manœuvre dans la zone démilitarisée, pendant que la diplomatie marocaine renforce le soutien international à la solution d’autonomie des provinces du Sud.
Il n’en demeure pas moins que les succès enregistrés par le Maroc dans sa politique africaine font beaucoup de jaloux, dont les attaques sont plus pernicieuses.
Face aux calamités et à l’adversité, le Maroc lutte avec acharnement, tout en demeurant digne de sa glorieuse histoire et conforme à ses valeurs fondatrices.
Il y avait, donc, autant de raisons d’être triste que fier. Le tremblement de terre de la nuit du 8 au 9 septembre a été violent, 7,1 sur l’échelle de Richter, le plus terrible de l’histoire récente du royaume.
Il a occasionné près de trois mille décès et quelques six mille blessés. Quelques soixante mille bâtiments se sont effondrés, dont un tiers en totalité.
Aussitôt, les autorités ont mobilisé tous leurs moyens pour venir en aide aux populations sinistrées, soit 2,8 millions d’habitants dans la région touchée.
Les citoyens des autres régions ont également apporté toute l’aide qu’il pouvait, dans un remarquable élan de solidarité, qui n’est pas passé inaperçu auprès de l’opinion publique mondiale.
Gravement blessé mais demeuré digne, le Maroc a fait comprendre aux intérêts étrangers qui lui sont hostiles qu’il est apte à relever n’importe quel défi.
Ce ne sont pas les défis qui manquent, intérieurs comme extérieurs.
Il y a, d’abord, le stress hydrique, structurel en ce qui concerne le royaume. Avec une disponibilité moyenne annuelle d’eau douce d’à peine 500m3 par personne et une pluviométrie qui ne dépasse pas les 140mm en moyenne par an, le Maroc est confronté à un très sérieux problème, qui ne fera que s’aggraver avec le temps, en raison du réchauffement climatique.
Les pouvoirs publics en sont conscients et ne ménagent pas leurs efforts à ce sujet. Le Maroc dispose de 145 barrages, d’une capacité de stockage cumulée de 18,67 milliards de m3, 15 autres sont en cours de construction (3,4 milliards de m3) et 5 en projets (2,26 milliards de m3).
Pour parer à la variabilité spatiale de la disponibilité en eau douce, le Maroc s’est aussi lancé dans la construction d’une « autoroute de l’eau ». C’est ainsi que le bassin du Sebou, excédentaire, a été relié, cette année, à celui du Bouregreg, déficitaire.
Mais ce n’est pas suffisant quand la demande en eau est en hausse, parallèlement à la progression de la démographie et de l’économie. Le Grand Casablanca verra bientôt érigé une station de dessalement de l’eau de mer. Le Maroc projette de disposer d’une vingtaine de stations du genre, d’ici 2030.
Tous ces grands chantiers et bien d’autres, d’une importance vitale pour le développement du royaume, doivent être réalisés alors que le Maroc doit aussi faire face à l’hostilité du pays voisin de l’Est, obnubilé par son dépècement.
Les Forces Armées Royales ont réussi à priver les séparatistes polisariens de toute possibilité de manœuvre dans la zone démilitarisée, pendant que la diplomatie marocaine renforce le soutien international à la solution d’autonomie des provinces du Sud.
Il n’en demeure pas moins que les succès enregistrés par le Maroc dans sa politique africaine font beaucoup de jaloux, dont les attaques sont plus pernicieuses.
Face aux calamités et à l’adversité, le Maroc lutte avec acharnement, tout en demeurant digne de sa glorieuse histoire et conforme à ses valeurs fondatrices.
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