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Pourquoi la région MENA doit compter pour le Maroc
À première vue, l’intérêt économique du Maroc semble se concentrer naturellement vers deux axes majeurs : l’Europe, son partenaire historique, et l’Afrique, son pari d’avenir. L’Union européenne est notre premier client et investisseur, tandis que l’Afrique incarne un espace stratégique de croissance et de rayonnement diplomatique.
Dans cette dynamique, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) apparaît parfois en retrait dans nos priorités. Certains y voient un espace troublé, peu porteur, instable politiquement et économiquement. Et pourtant, s’en désintéresser serait une erreur stratégique majeure.
Car la région MENA est, malgré ses défis, un miroir de nombreuses problématiques que le Maroc lui-même affronte : diversification économique, transformation du secteur privé, gestion de la résilience face aux chocs climatiques et géopolitiques. Observer, comprendre, anticiper les mutations de la région est essentiel pour tout pays qui, comme le Maroc, aspire à devenir une plateforme entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe.
La MENA n’est pas qu’un espace de crises ; elle est aussi un laboratoire de stratégies économiques, de tentatives de réformes, de reconstructions, d’innovations sociales souvent méconnues. Ignorer cette effervescence, c’est se priver d’enseignements précieux, qu’il s’agisse d’opportunités à saisir ou d’erreurs à éviter.
Dans ce numéro spécial, nous vous proposons un voyage raisonné à travers les enjeux économiques brûlants de la région MENA, à la lumière du dernier rapport de la Banque mondiale.
Au programme :
Nous commencerons par interroger le talon d’Achille que représente le secteur privé dans la région : pourquoi il peine à devenir un moteur de croissance durable, malgré son potentiel.
Nous explorerons ensuite le levier immense, mais encore trop sous-exploité, que représente l'intégration des femmes dans l'économie, véritable "croissance invisible".
Un focus particulier sera dédié au grand malentendu de l'informel, à travers l'exemple du Maroc, où 83 % des entreprises opèrent hors des radars officiels.
Nous analyserons le paradoxe d'entreprises qui n'investissent ni dans le capital physique ni dans l'humain, et le risque mortel que cela fait peser sur la productivité régionale.
Maroc et Tunisie feront l’objet d’une comparaison éclairante : deux modèles divergents de dynamisme économique et de gouvernance de la productivité.
Nous poursuivrons avec la Syrie post-Assad, entre rêve de reconstruction et réalités socio-économiques brutales.
Ensuite, nous poserons un regard critique sur les politiques industrielles à la mode dans la région, qui oscillent souvent entre volontarisme et clientélisme.
L'Égypte, et plus particulièrement la crise du canal de Suez et l'effondrement de son industrie, illustrera les risques d'un modèle économique déséquilibré.
Nous ouvrirons une réflexion sur l’impossible résilience du secteur privé face aux conflits, au climat et aux chaos politiques.
Enfin, nous interrogerons le rôle crucial que pourraient jouer les données économiques, non comme une fin en soi, mais comme un outil de transformation de la gouvernance.
À travers ces dix analyses et de la tribune de notre expert invité , nous espérons offrir un panorama vivant, critique et sans concessions d’une région souvent réduite aux stéréotypes.
Car comprendre la région MENA, c’est aussi mieux comprendre le monde dans lequel évolue aujourd’hui le Maroc — et mieux se préparer à construire, en connaissance de cause, les alliances, les stratégies et les solidarités de demain.
Dans cette dynamique, la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) apparaît parfois en retrait dans nos priorités. Certains y voient un espace troublé, peu porteur, instable politiquement et économiquement. Et pourtant, s’en désintéresser serait une erreur stratégique majeure.
Car la région MENA est, malgré ses défis, un miroir de nombreuses problématiques que le Maroc lui-même affronte : diversification économique, transformation du secteur privé, gestion de la résilience face aux chocs climatiques et géopolitiques. Observer, comprendre, anticiper les mutations de la région est essentiel pour tout pays qui, comme le Maroc, aspire à devenir une plateforme entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe.
La MENA n’est pas qu’un espace de crises ; elle est aussi un laboratoire de stratégies économiques, de tentatives de réformes, de reconstructions, d’innovations sociales souvent méconnues. Ignorer cette effervescence, c’est se priver d’enseignements précieux, qu’il s’agisse d’opportunités à saisir ou d’erreurs à éviter.
Dans ce numéro spécial, nous vous proposons un voyage raisonné à travers les enjeux économiques brûlants de la région MENA, à la lumière du dernier rapport de la Banque mondiale.
Au programme :
Nous commencerons par interroger le talon d’Achille que représente le secteur privé dans la région : pourquoi il peine à devenir un moteur de croissance durable, malgré son potentiel.
Nous explorerons ensuite le levier immense, mais encore trop sous-exploité, que représente l'intégration des femmes dans l'économie, véritable "croissance invisible".
Un focus particulier sera dédié au grand malentendu de l'informel, à travers l'exemple du Maroc, où 83 % des entreprises opèrent hors des radars officiels.
Nous analyserons le paradoxe d'entreprises qui n'investissent ni dans le capital physique ni dans l'humain, et le risque mortel que cela fait peser sur la productivité régionale.
Maroc et Tunisie feront l’objet d’une comparaison éclairante : deux modèles divergents de dynamisme économique et de gouvernance de la productivité.
Nous poursuivrons avec la Syrie post-Assad, entre rêve de reconstruction et réalités socio-économiques brutales.
Ensuite, nous poserons un regard critique sur les politiques industrielles à la mode dans la région, qui oscillent souvent entre volontarisme et clientélisme.
L'Égypte, et plus particulièrement la crise du canal de Suez et l'effondrement de son industrie, illustrera les risques d'un modèle économique déséquilibré.
Nous ouvrirons une réflexion sur l’impossible résilience du secteur privé face aux conflits, au climat et aux chaos politiques.
Enfin, nous interrogerons le rôle crucial que pourraient jouer les données économiques, non comme une fin en soi, mais comme un outil de transformation de la gouvernance.
À travers ces dix analyses et de la tribune de notre expert invité , nous espérons offrir un panorama vivant, critique et sans concessions d’une région souvent réduite aux stéréotypes.
Car comprendre la région MENA, c’est aussi mieux comprendre le monde dans lequel évolue aujourd’hui le Maroc — et mieux se préparer à construire, en connaissance de cause, les alliances, les stratégies et les solidarités de demain.
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Débat en anglais des chroniqueurs de la Web Radio R212 sur le contenu de cet Hebdo de la semaine à travers ces questions :

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Pourquoi le secteur privé est-il considéré comme le "talon d'Achille" des économies de la région MENA ?
Quel est le rôle des femmes dans la croissance économique potentielle de la région MENA, et quels obstacles entravent leur pleine participation ?
Quelle est l'ampleur de l'économie informelle au Maroc et comment impacte-t-elle le développement du pays ?
Pourquoi observe-t-on un manque d'investissement et d'innovation de la part des entreprises dans la région MENA ?
En quoi les modèles de productivité du Maroc et de la Tunisie diffèrent-ils, et quelles leçons peut-on en tirer pour la région MENA ?
Quels sont les principaux défis économiques auxquels la Syrie est confrontée dans sa phase post-conflit ?
Comment les politiques industrielles sont-elles mises en œuvre dans la région MENA, et quels sont les principaux obstacles à leur efficacité ?
Quelle est l'importance de disposer de données économiques fiables pour éclairer les politiques économiques dans la région MENA ?
Quel est le rôle des femmes dans la croissance économique potentielle de la région MENA, et quels obstacles entravent leur pleine participation ?
Quelle est l'ampleur de l'économie informelle au Maroc et comment impacte-t-elle le développement du pays ?
Pourquoi observe-t-on un manque d'investissement et d'innovation de la part des entreprises dans la région MENA ?
En quoi les modèles de productivité du Maroc et de la Tunisie diffèrent-ils, et quelles leçons peut-on en tirer pour la région MENA ?
Quels sont les principaux défis économiques auxquels la Syrie est confrontée dans sa phase post-conflit ?
Comment les politiques industrielles sont-elles mises en œuvre dans la région MENA, et quels sont les principaux obstacles à leur efficacité ?
Quelle est l'importance de disposer de données économiques fiables pour éclairer les politiques économiques dans la région MENA ?