Salma Tazi, qui dirige le département de la femme au ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille, ainsi que Bouchra Abdou, directrice de l’Association Tahadi pour l’égalité et la citoyenneté (ATEC), Aymane Saidi, analyste des programmes à ONU Femmes Maroc, et Ahmed Dahmani, coordinateur du collectif d’ONG pour la budgétisation sensible au genre, ont pris part à cette rencontre.
Ahmed Dahmani a plaidé en faveur de l'intégration de la budgétisation sensible au genre, une approche qui tient compte des évolutions sociales, allouant des fonds aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Cette démarche vise à favoriser un financement accru pour la prévention des violences faites aux femmes.
Salma LABTAR
Dans son intervention, Salma Tazi a indiqué qu’«aujourd’hui, le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille agit sur les mutations sociales et sociétales à travers les 4 P, à savoir la prévention, la protection, la prise en charge et la pénalisation, qui sont la clé pour lutter contre la violence faite aux femmes et pour inscrire dans le quotidien du Marocain et de la Marocaine que nous sommes tous égaux et qu’il faut absolument arrêter ces formes de violence».De son côté, Bouchra Abdou a évoqué l’importance de financer les associations de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes et a souligné que «le financement de ces associations implique d’accélérer l’octroi des fonds et subventions qui leur sont accordés et de simplifier les procédures pour leur permettre d’en bénéficier». Intervenant sur l’impact socioéconomique des violences faites aux femmes, Aymane Saidi a relevé pour sa part que «l’accès à des comptes bancaires, l’accès au foncier, l’indépendance économique et l’accès à un travail décent sont importants pour permettre à la femme de pouvoir prévenir et échapper à des relations abusives et à des situations d’exploitation».
Ahmed Dahmani a plaidé en faveur de l'intégration de la budgétisation sensible au genre, une approche qui tient compte des évolutions sociales, allouant des fonds aussi bien aux hommes qu'aux femmes. Cette démarche vise à favoriser un financement accru pour la prévention des violences faites aux femmes.
Salma LABTAR