Par El Montacir Bensaid
Paris la ville lumière.
Paris post jeux olympiques.
Paris qui reste Paris avec:
Ses Champs Elysées.
Son Arche de la Défense
Son Moulin Rouge.
Ses bistrots.
Son Louvre et sa Cathédrale Notre Dame.
Ses bateaux mouches.
Sa haute couture.
Ses belles parisiennes...
MAIS!
Paris c'est aussi la crise:
Les magasins fermés.
La Rue de Rennes devenue désuète.
La Galerie Montparnasse fermée, abandonnée.
Virgin Megastore des Champs, fermé, oublié, remplacé par des Galeries Lafayette désertiques.
Les cinémas des Champs, disparues, effacées.
Le Boulevard Saint Michel revêtu de misérabilisme.
Oui, il fait bon de visiter cette ville au glorieux passé, à l'attrait universel.
Cette ville qui a brillé comme un phare sur toutes les capitales du monde.
On sent l'économie des moyens partout.
L'abus des prix et leur flambée pour compenser les séquelles du Covid.
Les commerçants se plaignent des manques à gagner pendant les jeux.
Je ne peux toutefois m'empêcher de comparer la ville à ces vieilles dames, issues de la noblesse de jadis, qui déambulent dans les rues de la capitale avec des robes d'un autre âge, des manteaux élimés et des fourrures bouffées aux mites.
Paris se repose sur ses acquis anciens, son patrimoine bâti, sa culture, ses penseurs, son histoire.
Triste constat pour moi qui malgré le plaisir de retrouver les marques de mes belles années des Beaux-Arts, relève avec une certaine amertume la dégradation de ce qui faisait" La vie à Paris".
Finalement j'ai préféré jouir de ce qui se présente, de rejetter toute forme de frustrations pour profiter du moment vécu, en espérant que les autorités concernées sauront faire le diagnostic urgent de ce glissement vers le bas pour y remédier énergiquement.
L'un dans l'autre je suis heureux d'avoir fait le déplacement.
Rédigé par El Montacir Bensaid