Intervenants :
- Mr.Ryad Mezzour; Membre du bureau executif de l'AEI
- Pr.Chakib Nejjari Vice Président Université Euromed Fes
- Mr.Ahlam Narham CID
- Mr.Karim Zaher; président de Gigalab, membre AEI
- Mr.Abdelmoumen Mahly Pharma 5 et membre du bureau de la Fédération des industries pharmaceutiques
Historiquement, la production locale couvrait 80 % des besoins médicaux au Maroc. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 52 %, laissant une part croissante à l’importation. Cette situation est en partie due à des procédures administratives favorisant les médicaments importés, ainsi qu’à une réforme des prix qui a rendu la production locale moins compétitive. Pour inverser cette tendance, les intervenants ont souligné l’importance de promouvoir les médicaments génériques et biosimilaires, qui offrent une alternative économique tout en démocratisant l’accès aux soins.
La numérisation du secteur médical est un autre enjeu majeur. La création d’un système de santé interopérable, où les données circulent de manière fluide et sécurisée, est essentielle pour garantir l’efficacité des soins. Cependant, ces avancées technologiques doivent s’accompagner d’une gouvernance collective et d’une attention particulière à la sécurité des données sensibles. L’intelligence artificielle, bien que prometteuse, doit être utilisée avec précaution pour éviter tout risque d’abus.
L’innovation est au cœur de la souveraineté médicale. Le Maroc travaille déjà sur des projets ambitieux, comme le développement de produits médicaux conformes aux normes internationales, en collaboration avec des institutions telles que le CHU de Casablanca. Les intervenants ont également insisté sur l’importance de la collaboration entre chercheurs médicaux et experts en technologies numériques pour créer des solutions innovantes adaptées aux besoins locaux.
Au-delà des aspects techniques, la souveraineté médicale est un levier de développement économique et social. Un système de santé performant garantit une main-d’œuvre en bonne santé, essentielle pour la productivité économique. Le gouvernement marocain met en place des programmes sociaux pour accompagner cette transition, tout en veillant à la soutenabilité des projets à long terme.
Parmi les défis évoqués, la fuite des médecins marocains vers d’autres pays est un problème critique. Ce phénomène, combiné à des frustrations parmi les étudiants en médecine, souligne l’importance d’une stratégie nationale pour retenir les talents. Par ailleurs, les compétences humaines (soft skills) des professionnels de la santé doivent être renforcées pour répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation.
- Pr.Chakib Nejjari Vice Président Université Euromed Fes
- Mr.Ahlam Narham CID
- Mr.Karim Zaher; président de Gigalab, membre AEI
- Mr.Abdelmoumen Mahly Pharma 5 et membre du bureau de la Fédération des industries pharmaceutiques
Historiquement, la production locale couvrait 80 % des besoins médicaux au Maroc. Aujourd’hui, ce chiffre est tombé à 52 %, laissant une part croissante à l’importation. Cette situation est en partie due à des procédures administratives favorisant les médicaments importés, ainsi qu’à une réforme des prix qui a rendu la production locale moins compétitive. Pour inverser cette tendance, les intervenants ont souligné l’importance de promouvoir les médicaments génériques et biosimilaires, qui offrent une alternative économique tout en démocratisant l’accès aux soins.
La numérisation du secteur médical est un autre enjeu majeur. La création d’un système de santé interopérable, où les données circulent de manière fluide et sécurisée, est essentielle pour garantir l’efficacité des soins. Cependant, ces avancées technologiques doivent s’accompagner d’une gouvernance collective et d’une attention particulière à la sécurité des données sensibles. L’intelligence artificielle, bien que prometteuse, doit être utilisée avec précaution pour éviter tout risque d’abus.
L’innovation est au cœur de la souveraineté médicale. Le Maroc travaille déjà sur des projets ambitieux, comme le développement de produits médicaux conformes aux normes internationales, en collaboration avec des institutions telles que le CHU de Casablanca. Les intervenants ont également insisté sur l’importance de la collaboration entre chercheurs médicaux et experts en technologies numériques pour créer des solutions innovantes adaptées aux besoins locaux.
Au-delà des aspects techniques, la souveraineté médicale est un levier de développement économique et social. Un système de santé performant garantit une main-d’œuvre en bonne santé, essentielle pour la productivité économique. Le gouvernement marocain met en place des programmes sociaux pour accompagner cette transition, tout en veillant à la soutenabilité des projets à long terme.
Parmi les défis évoqués, la fuite des médecins marocains vers d’autres pays est un problème critique. Ce phénomène, combiné à des frustrations parmi les étudiants en médecine, souligne l’importance d’une stratégie nationale pour retenir les talents. Par ailleurs, les compétences humaines (soft skills) des professionnels de la santé doivent être renforcées pour répondre aux exigences d’un secteur en pleine mutation.