Un pacte particulier
Rome a lancé une initiative singulière, le "pacte de la carbonara", visant à fixer le prix de ce plat emblématique entre 12 et 14 euros dans les restaurants de la ville.
Ce projet a été initié pour répondre à la hausse des coûts de la vie et à l’arrivée massive de pèlerins prévue en 2025, lors de l’Année jubilaire.
Cet événement religieux, organisé tous les 25 ans, devrait attirer environ 35 millions de visiteurs, suscitant des craintes quant à une flambée des prix dans le secteur de la restauration.
Ce projet a été initié pour répondre à la hausse des coûts de la vie et à l’arrivée massive de pèlerins prévue en 2025, lors de l’Année jubilaire.
Cet événement religieux, organisé tous les 25 ans, devrait attirer environ 35 millions de visiteurs, suscitant des craintes quant à une flambée des prix dans le secteur de la restauration.
Des pratiques jugées abusives
Les restaurants des zones touristiques de Rome sont régulièrement accusés de pratiquer des tarifs excessifs, ce qui ternit la réputation de la ville auprès des touristes.
Selon une association locale de défense des consommateurs, l’augmentation du coût de la vie et des prix dans les restaurants a également un impact sur les habitants, entraînant une baisse de 12 % des revenus dans le secteur ces dernières années.
L’instauration de ce plafond de prix vise donc à freiner ces dérives tout en rendant les sorties au restaurant plus accessibles pour les Italiens et les visiteurs.
Selon les initiateurs du projet, des tarifs abusifs pour des plats peu savoureux constituent non seulement une atteinte à l’économie locale, mais aussi un "crime contre l’estomac".
Selon une association locale de défense des consommateurs, l’augmentation du coût de la vie et des prix dans les restaurants a également un impact sur les habitants, entraînant une baisse de 12 % des revenus dans le secteur ces dernières années.
L’instauration de ce plafond de prix vise donc à freiner ces dérives tout en rendant les sorties au restaurant plus accessibles pour les Italiens et les visiteurs.
Selon les initiateurs du projet, des tarifs abusifs pour des plats peu savoureux constituent non seulement une atteinte à l’économie locale, mais aussi un "crime contre l’estomac".
Transparence et image
Pour encourager l’adhésion des restaurateurs, les établissements respectant le pacte recevront un autocollant distinctif à afficher sur leur vitrine ou leur comptoir.
Cet affichage permettra aux consommateurs d’identifier rapidement les restaurants pratiquant des prix équitables.
L’objectif est également de combattre l’image négative d’une ville où les restaurants seraient uniquement motivés par l’appât du gain, au détriment des touristes.
Cet affichage permettra aux consommateurs d’identifier rapidement les restaurants pratiquant des prix équitables.
L’objectif est également de combattre l’image négative d’une ville où les restaurants seraient uniquement motivés par l’appât du gain, au détriment des touristes.
Une mesure controversée
Cependant, tous les restaurateurs ne soutiennent pas cette initiative. Certains établissements haut de gamme, où une assiette de carbonara peut dépasser 20 euros, dénoncent une ingérence dans leurs pratiques commerciales.
Ils estiment que le pacte ne prend pas en compte la qualité des ingrédients ni le service proposé.
Malgré ces résistances, les promoteurs du projet espèrent rallier un maximum d’acteurs du secteur pour créer un climat de confiance entre restaurateurs, locaux et touristes.
Ce pacte pourrait ainsi devenir un modèle de régulation économique et sociale dans une ville où gastronomie et tourisme sont indissociables.
Ils estiment que le pacte ne prend pas en compte la qualité des ingrédients ni le service proposé.
Malgré ces résistances, les promoteurs du projet espèrent rallier un maximum d’acteurs du secteur pour créer un climat de confiance entre restaurateurs, locaux et touristes.
Ce pacte pourrait ainsi devenir un modèle de régulation économique et sociale dans une ville où gastronomie et tourisme sont indissociables.